[RP]Les (très luxueux) appartements de Julia Ponsardin de Nansac, Favorite du Roi
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[RP]Les (très luxueux) appartements de Julia Ponsardin de Nansac, Favorite du Roi
Julia Ponsardin de Nansac Jeu 11 Déc - 2:01
Les portes claquent et les valets sont bousculés sans ménagement, une chose est certaine la Ponsardin est mal poilée ! Qu'arrivait-il encore à la caractérielle favorite ? Bien mal en prendrait à celui qui oserait demander. Elle revenait de taverne où elle avait assisté à une scène fort peu plaisante, son beau-fils si proche et complice d'une vulgaire catin.
Elle avait laissé faire espérant qu'il se lasserait, plus encore avec le retour de la petite blonde dont il semblait si épris un mois plus tôt, mais visiblement cette garce avait réussi son coup. Il était hors de question que Julia Ponsardin soit associée à une prostituée de petite envergure, esclave de son cousin qui plus est. A n'en point douter il s'agissait encore là d'une manigance de Charles qui se servait avec son consentement ou non, de cette gamine dans le but de séduire le petit Baron afin d'atteindre Julia. Elle ne se laisserait pas faire, c'était mal la connaitre que penser cela. Et qu'espérait-il le Romain avec cette fille ? En faire sa maîtresse officielle ? L'installer sagement dans un bel hôtel où il la sauterait entre deux clients ?
Une violente dispute avait éclaté entre eux et les horreurs avaient fusé plus violentes que des gifles rageuses. Elle déboucha sur le déshéritement de Romain. Elle refusait de voir le nom et leur titre commun éclaboussés par un scandale de cet ordre. Combien étaient-ils à la Cour à chercher par tous les moyens et tous les complots inimaginables pour la faire tomber et jamais elle ne serait disgraciée pour une amourette d'adolescents entre un Baron inconstant et une catin sans avenir.
Elle interviendrait d'une façon totalement improvisée puisque ses plans étaient mis à mal. Elle ignorait pourquoi, par sympathie peut-être, elle avait espéré le garder non loin d'elle et en faire le parrain de leur enfant à défaut d'un père. Elle se disait que si elle supportait ses niaiseries et plaintes, c'était tout simplement pour s'assurer qu'il ne finisse pas par la trahir. Et c'est ce qui risquait fort d'arriver s'il se confiait à sa catin, les confidences sur l'oreiller plus encore à une putain, les conduiraient tout droit à l'échafaud.
Cependant il y avait un autre sentiment loin au fond d'elle qui faisait qu'elle gérait mal cette situation. Que l'on ne se méprenne pas, Julia n'avait plus que dans la vie la revanche et l'ambition, ce besoin d'exister et d'être reconnue. Mais la gentille Julia, celle que Charles et la ruine familiale avaient tué en faveur de la garce diabolique qu'elle était devenue, se manifestait quelques rares fois. C'est elle qui rappelait à la femme d'aujourd'hui ses rêves d'enfant, quand petite déjà elle travaillait encore et encore afin de devenir la grande héritière Ponsardin et la future Reine de France ou de Belgique ou de quelconque autre grand royaume selon les exigences et pressions familiales, quand elle tout ce qu'elle espérait c'était être aimée et exister pour elle. Elle avait cru naïvement en ces sentiments nauséeux avec Charles avant d'y renoncer totalement et se refermer définitivement pour être la femme que l'on attendait d'elle, celle que l'on avait formatée pour être la meilleure.
Elle se servait des hommes pour y parvenir, leur laissant croire à l'inverse quand ils l'exhibaient comme un glorieux trophée de chasse à leur bras. Aucun d'eux ne l'avaient réellement aimée, ils étaient simplement fiers de se pavaner aux côtés d'une jeune femme avec tant de beauté et d'esprit, ces mêmes qualités qui finalement avaient davantage fait son malheur que son bonheur. Et puis il y avait eu Romain. Lui était différent. Il l'avait aimée sans rien vouloir en retour, avec sincérité et dévotion. Plusieurs fois elle avait eu envie de lui dire oui quand il désespérait l'épouser, mais non elle ne pouvait pas trahir ce qu'elle était aujourd'hui ni oublier pourquoi elle l'était devenue. Elle chassait très loin ces inepties, dénigrant mentalement Romain par facilité. Elle n'était pas amoureuse non mais elle lui était reconnaissante et à la fois elle lui en voulait de rappeler en elle la faible Julia jadis abandonnée dans un coin de sa mémoire pour ne pas oublier la bataille qu'elle avait à mener.
Peut-être était-il plus simple de chasser Romain de sa vie pour s'assurer de poursuivre sa quête personnelle. Peut-être reviendra t-il vers elle en réalisant qu'il n'a plus rien. Elle était dans le flou et en colère, tellement que son coeur battait plus que de raison et qu'elle finit par s'écrouler sur le sol. Les corsets trop serrés et les contrariétés diverses mettaient à mal cette grossesse qui n'irait probablement pas au bout selon les médicastres royaux. Si le voyage entreprit avec le Roi lui avait fait grand bien, cette rencontre à la taverne avait eu l'effet inverse.
Elle avait laissé faire espérant qu'il se lasserait, plus encore avec le retour de la petite blonde dont il semblait si épris un mois plus tôt, mais visiblement cette garce avait réussi son coup. Il était hors de question que Julia Ponsardin soit associée à une prostituée de petite envergure, esclave de son cousin qui plus est. A n'en point douter il s'agissait encore là d'une manigance de Charles qui se servait avec son consentement ou non, de cette gamine dans le but de séduire le petit Baron afin d'atteindre Julia. Elle ne se laisserait pas faire, c'était mal la connaitre que penser cela. Et qu'espérait-il le Romain avec cette fille ? En faire sa maîtresse officielle ? L'installer sagement dans un bel hôtel où il la sauterait entre deux clients ?
Une violente dispute avait éclaté entre eux et les horreurs avaient fusé plus violentes que des gifles rageuses. Elle déboucha sur le déshéritement de Romain. Elle refusait de voir le nom et leur titre commun éclaboussés par un scandale de cet ordre. Combien étaient-ils à la Cour à chercher par tous les moyens et tous les complots inimaginables pour la faire tomber et jamais elle ne serait disgraciée pour une amourette d'adolescents entre un Baron inconstant et une catin sans avenir.
Elle interviendrait d'une façon totalement improvisée puisque ses plans étaient mis à mal. Elle ignorait pourquoi, par sympathie peut-être, elle avait espéré le garder non loin d'elle et en faire le parrain de leur enfant à défaut d'un père. Elle se disait que si elle supportait ses niaiseries et plaintes, c'était tout simplement pour s'assurer qu'il ne finisse pas par la trahir. Et c'est ce qui risquait fort d'arriver s'il se confiait à sa catin, les confidences sur l'oreiller plus encore à une putain, les conduiraient tout droit à l'échafaud.
Cependant il y avait un autre sentiment loin au fond d'elle qui faisait qu'elle gérait mal cette situation. Que l'on ne se méprenne pas, Julia n'avait plus que dans la vie la revanche et l'ambition, ce besoin d'exister et d'être reconnue. Mais la gentille Julia, celle que Charles et la ruine familiale avaient tué en faveur de la garce diabolique qu'elle était devenue, se manifestait quelques rares fois. C'est elle qui rappelait à la femme d'aujourd'hui ses rêves d'enfant, quand petite déjà elle travaillait encore et encore afin de devenir la grande héritière Ponsardin et la future Reine de France ou de Belgique ou de quelconque autre grand royaume selon les exigences et pressions familiales, quand elle tout ce qu'elle espérait c'était être aimée et exister pour elle. Elle avait cru naïvement en ces sentiments nauséeux avec Charles avant d'y renoncer totalement et se refermer définitivement pour être la femme que l'on attendait d'elle, celle que l'on avait formatée pour être la meilleure.
Elle se servait des hommes pour y parvenir, leur laissant croire à l'inverse quand ils l'exhibaient comme un glorieux trophée de chasse à leur bras. Aucun d'eux ne l'avaient réellement aimée, ils étaient simplement fiers de se pavaner aux côtés d'une jeune femme avec tant de beauté et d'esprit, ces mêmes qualités qui finalement avaient davantage fait son malheur que son bonheur. Et puis il y avait eu Romain. Lui était différent. Il l'avait aimée sans rien vouloir en retour, avec sincérité et dévotion. Plusieurs fois elle avait eu envie de lui dire oui quand il désespérait l'épouser, mais non elle ne pouvait pas trahir ce qu'elle était aujourd'hui ni oublier pourquoi elle l'était devenue. Elle chassait très loin ces inepties, dénigrant mentalement Romain par facilité. Elle n'était pas amoureuse non mais elle lui était reconnaissante et à la fois elle lui en voulait de rappeler en elle la faible Julia jadis abandonnée dans un coin de sa mémoire pour ne pas oublier la bataille qu'elle avait à mener.
Peut-être était-il plus simple de chasser Romain de sa vie pour s'assurer de poursuivre sa quête personnelle. Peut-être reviendra t-il vers elle en réalisant qu'il n'a plus rien. Elle était dans le flou et en colère, tellement que son coeur battait plus que de raison et qu'elle finit par s'écrouler sur le sol. Les corsets trop serrés et les contrariétés diverses mettaient à mal cette grossesse qui n'irait probablement pas au bout selon les médicastres royaux. Si le voyage entreprit avec le Roi lui avait fait grand bien, cette rencontre à la taverne avait eu l'effet inverse.
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Re: [RP]Les (très luxueux) appartements de Julia Ponsardin de Nansac, Favorite du Roi
Romain de Nansac Sam 13 Déc - 11:45
Cela faisait plusieurs jours qu'il tentait de la voir, sans succès. Les gardes se contentaient de dire qu'elle était indisponible, qu'il ne pouvait pas la voir. Pour lui, c'était assez simple : elle ne voulait plus entendre parler de lui, cependant, il insistait et chaque jour il réessayait. Au bout de trois jours, il croisa la Reine qui lui donna le véritable motif de ce silence, en réalité, peu après leur dispute, Julia avait fait un malaise.
La Reine cherchait à le rassurer, mais forcément, vu ce qu'il venait de se passer, il se sentait responsable de ce soudain moment de faiblesse. Elle lui avait dit qu'elle avait eu des douleurs dans le ventre et il espérait que rien n'arrive au bébé. Les jours suivants, il tenta encore et encore de la voir, mais on lui disait toujours la même chose. Il lui fit donc envoyer une orchidée rose, nul doute qu'elle saurait de qui ça venait. A elle de choisir comment l'orienter car l'on disait que cela avait un effet sur le sexe du bébé.
~~~~~~
Cela faisait à présent cinq longs jours que Julia était alitée et qu'il n'avait pas pu la voir mais ce jour, il décida que cela suffisait, après tout, il avait l'argument d'être de sa famille, son "fils" alors il demanda aux gardes de le laisser entrer. Ils allèrent prévenir la baronne que Romain voulait la voir mais accepterait-elle de le recevoir ?
La Reine cherchait à le rassurer, mais forcément, vu ce qu'il venait de se passer, il se sentait responsable de ce soudain moment de faiblesse. Elle lui avait dit qu'elle avait eu des douleurs dans le ventre et il espérait que rien n'arrive au bébé. Les jours suivants, il tenta encore et encore de la voir, mais on lui disait toujours la même chose. Il lui fit donc envoyer une orchidée rose, nul doute qu'elle saurait de qui ça venait. A elle de choisir comment l'orienter car l'on disait que cela avait un effet sur le sexe du bébé.
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Cela faisait à présent cinq longs jours que Julia était alitée et qu'il n'avait pas pu la voir mais ce jour, il décida que cela suffisait, après tout, il avait l'argument d'être de sa famille, son "fils" alors il demanda aux gardes de le laisser entrer. Ils allèrent prévenir la baronne que Romain voulait la voir mais accepterait-elle de le recevoir ?
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Re: [RP]Les (très luxueux) appartements de Julia Ponsardin de Nansac, Favorite du Roi
Julia Ponsardin de Nansac Jeu 19 Fév - 17:42
Folle, elle devenait folle de colère, faisant les cents pas dans son petit salon privé, marmonnant rageusement. Contre qui ? Contre quoi ? Contre le Roi fort peu enclin à revenir de son escapade familiale ? Contre cette sotte de reine qui faisait tout pour le lui reprendre ? Cet idiot d'Enguerrand de Morlaix qui l'agaçait au plus haut point ? Contre sa bécasse de d'Averny? Contre son ingrat d'époux qui la négligeait publiquement ? Contre un quelconque domestique qu'elle aurait tôt fait de malmener et de faire enfermer ? Non si elle était en folle de rage présentement, c'était à l'encontre de son beau-fils. Il avait osé la trahir. Et il le paierait cher. Ils le paieraient très cher tous les deux.
Elle inspira profondément après avoir balayé d'un revers de la main, un vase posé sur la table. Elle avait complètement oublié le valet qui venait de lui apprendre la nouvelle. Celui-ci revenait tout juste de Veyrac où il avait passé la semaine au service de Romain et de cette Orsini. Décidément cette famille était vouée à lui pourrir l'existence. Après la fille il fallait se débarrasser de la mère.
Elle envisagea dans un premier temps de les prendre sur le fait et leur faire une scène monumentale qui s'achèverait sur une rupture larmoyante...pour eux ! Cette perspective la calma et dessinait sur son visage un sourire sadique.
J'ai une bien meilleure idée... Laisse-moi et fais sortir le carrosse, je me rends à Paris !
Elle jetait en récompense, une bourse pleine au traître et se mit en route pour la Prévôté.
Elle inspira profondément après avoir balayé d'un revers de la main, un vase posé sur la table. Elle avait complètement oublié le valet qui venait de lui apprendre la nouvelle. Celui-ci revenait tout juste de Veyrac où il avait passé la semaine au service de Romain et de cette Orsini. Décidément cette famille était vouée à lui pourrir l'existence. Après la fille il fallait se débarrasser de la mère.
Elle envisagea dans un premier temps de les prendre sur le fait et leur faire une scène monumentale qui s'achèverait sur une rupture larmoyante...pour eux ! Cette perspective la calma et dessinait sur son visage un sourire sadique.
J'ai une bien meilleure idée... Laisse-moi et fais sortir le carrosse, je me rends à Paris !
Elle jetait en récompense, une bourse pleine au traître et se mit en route pour la Prévôté.
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Re: [RP]Les (très luxueux) appartements de Julia Ponsardin de Nansac, Favorite du Roi
Romain de Nansac Sam 28 Fév - 17:31
En cette journée de mi-février, Romain était de retour à Versailles après avoir déposé Elise à la Lanterne. Ils venaient de passer une bonne semaine ensemble, à Veyrac, une semaine durant laquelle, ils étaient enfin libres et tranquilles. S'ils se tenaient devant les serviteurs, il aurait été étonnant que ceux-ci soient dupes mais Romain faisait confiance à ses gens, à tort, assurément.
Cette semaine avait été riche en émotion. Cela faisait presque deux mois que leur relation avait commencé et leurs différences pouvaient poser de gros problèmes. Elise était non seulement non noble mais elle était maquerelle et avait le double de son age, cependant, tout ceci lui importait peu. Les choses s'étaient faites comme ça, naturellement, et si les débuts avaient été des plus difficiles, ils avaient fini par les surmonter et par accepter tous les deux ce qui les liait.
Durant ce séjour, ils s'étaient aidés et soutenus l'un l'autre.
Il avait emmené Elise en balade à cheval malgré sa peur panique de ces animaux, prenant soin de choisir la plus douce de ses juments et de bien la tenir une fois montés tous les deux.
Elle l'avait poussé à aller se recueillir sur la tombe de son père qu'il croyait mordicus avoir tué tant Julia lui avait soufflé cette idée. En réalité, ce qu'il s'était passé ce soir-là était bien flou et embrouillé dans son esprit. Il l'avait donc écouté et était descendu dans la crypte familiale pour parler à son père. Il était resté là un long moment sans trouver les mots avant de s'excuser d'avoir osé faire cela, d'exprimer ses regrets et de s'effondrer en larmes.
Si sur le coup, la chose n'avait pas été aisée, au bout du compte, cela avait été plus libérateur pour le jeune homme et le séjour se poursuivit dans la bonne humeur avec des sorties diverses dans la ville de Limoges qui se trouvait non loin, profitant de l'occasion pour aller au restaurant et à l'opéra.
C'est donc à la fois triste de rentrer à Versailles mais heureux de son séjour qu'il était revenu avec l'intention de dire à Julia qu'il avait eu des rendez-vous pour du travail. Il ne s'attendait pas alors à ce qui allait arriver...
Cette semaine avait été riche en émotion. Cela faisait presque deux mois que leur relation avait commencé et leurs différences pouvaient poser de gros problèmes. Elise était non seulement non noble mais elle était maquerelle et avait le double de son age, cependant, tout ceci lui importait peu. Les choses s'étaient faites comme ça, naturellement, et si les débuts avaient été des plus difficiles, ils avaient fini par les surmonter et par accepter tous les deux ce qui les liait.
Durant ce séjour, ils s'étaient aidés et soutenus l'un l'autre.
Il avait emmené Elise en balade à cheval malgré sa peur panique de ces animaux, prenant soin de choisir la plus douce de ses juments et de bien la tenir une fois montés tous les deux.
Elle l'avait poussé à aller se recueillir sur la tombe de son père qu'il croyait mordicus avoir tué tant Julia lui avait soufflé cette idée. En réalité, ce qu'il s'était passé ce soir-là était bien flou et embrouillé dans son esprit. Il l'avait donc écouté et était descendu dans la crypte familiale pour parler à son père. Il était resté là un long moment sans trouver les mots avant de s'excuser d'avoir osé faire cela, d'exprimer ses regrets et de s'effondrer en larmes.
Si sur le coup, la chose n'avait pas été aisée, au bout du compte, cela avait été plus libérateur pour le jeune homme et le séjour se poursuivit dans la bonne humeur avec des sorties diverses dans la ville de Limoges qui se trouvait non loin, profitant de l'occasion pour aller au restaurant et à l'opéra.
C'est donc à la fois triste de rentrer à Versailles mais heureux de son séjour qu'il était revenu avec l'intention de dire à Julia qu'il avait eu des rendez-vous pour du travail. Il ne s'attendait pas alors à ce qui allait arriver...
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Re: [RP]Les (très luxueux) appartements de Julia Ponsardin de Nansac, Favorite du Roi
Julia Ponsardin de Nansac Sam 14 Mar - 13:12
Julia fulminait, jetant au travers de la pièce un vase qui s'écrasa lamentablement contre une porte d'où apparut presque simultanément l'objet de sa colère, Romain !
Après une profonde inspiration pour tenter de se maîtriser, elle s'approcha de lui, tout sourire, sourire bien entendu feint.
Mon très cher Baron, quelle joie de vous revoir. Mais entrez donc voyons, laissez-moi vous regarder, vous m'avez tant manquée.
Elle le prit dans ses bras, presque mécaniquement, encore étouffée par sa rage qu'elle contenait.
Je vois que le grand air vous a plutôt réussi, vous avez une mine radieuse.
Elle ne le quittait pas des yeux, essayant d'y déceler le mensonge.
Avez-vous fait bon voyage ? J'étais très inquiète pour vous, venez vous asseoir et dites-moi tout. J'ai appris que vous aviez eu des ennuis mais rassurez-vous je me suis occupée de tout. Je vous aime et je vous protégerais toujours quoiqu'il arrive, vous savez bien.
Comment Julia arrangeait les choses ? Facile en écartant tout obstacle sur son passage. Après son entretien avec ce valet bavard et peu scrupuleux, elle s'était empressée de se rendre à la Prévôté où elle y avait de nombreux contacts, notamment auprès du capitaine qui semblait étrangement l'apprécier, pour déposer plainte. On aurait enlevé son fils à force de manipulation et abusé de lui, de sa confiance mais aussi et surtout sexuellement. Entre larmes de honte et de rage, larmes toutes aussi feintes que son sourire, sauf peut-être pour celles de rage, elle avait demandé à ce que l'on emprisonne sur le champs cette violeuse d'enfant, qui plus est une catin du double de son âge.
C'est triomphante qu'elle remercia le capitaine et "ami", avant de partir à la suite des gens d'armes qu'elle suivit jusqu'à la Lanterne pour assister à la descente. Elle se régala depuis son carrosse, du pathétique spectacle qu'offraient les catins qui intervenaient pour défendre leur chère patronne. Entre coups et insultes, elles furent vite rabrouées et Elise emmenée comme la vulgaire criminelle qu'elle était. De quel crime était-elle accusée au juste ? Ah oui, d'avoir osé se mettre entre Romain et elle !
Serrant tendrement la main de son beau-fils elle arbora un sourire tout aussi tendre à son encontre.
Vous savez bien que vous pouvez tout me dire n'est-ce pas ? J'ai toujours et je serais toujours là pour vous.
Après une profonde inspiration pour tenter de se maîtriser, elle s'approcha de lui, tout sourire, sourire bien entendu feint.
Mon très cher Baron, quelle joie de vous revoir. Mais entrez donc voyons, laissez-moi vous regarder, vous m'avez tant manquée.
Elle le prit dans ses bras, presque mécaniquement, encore étouffée par sa rage qu'elle contenait.
Je vois que le grand air vous a plutôt réussi, vous avez une mine radieuse.
Elle ne le quittait pas des yeux, essayant d'y déceler le mensonge.
Avez-vous fait bon voyage ? J'étais très inquiète pour vous, venez vous asseoir et dites-moi tout. J'ai appris que vous aviez eu des ennuis mais rassurez-vous je me suis occupée de tout. Je vous aime et je vous protégerais toujours quoiqu'il arrive, vous savez bien.
Comment Julia arrangeait les choses ? Facile en écartant tout obstacle sur son passage. Après son entretien avec ce valet bavard et peu scrupuleux, elle s'était empressée de se rendre à la Prévôté où elle y avait de nombreux contacts, notamment auprès du capitaine qui semblait étrangement l'apprécier, pour déposer plainte. On aurait enlevé son fils à force de manipulation et abusé de lui, de sa confiance mais aussi et surtout sexuellement. Entre larmes de honte et de rage, larmes toutes aussi feintes que son sourire, sauf peut-être pour celles de rage, elle avait demandé à ce que l'on emprisonne sur le champs cette violeuse d'enfant, qui plus est une catin du double de son âge.
C'est triomphante qu'elle remercia le capitaine et "ami", avant de partir à la suite des gens d'armes qu'elle suivit jusqu'à la Lanterne pour assister à la descente. Elle se régala depuis son carrosse, du pathétique spectacle qu'offraient les catins qui intervenaient pour défendre leur chère patronne. Entre coups et insultes, elles furent vite rabrouées et Elise emmenée comme la vulgaire criminelle qu'elle était. De quel crime était-elle accusée au juste ? Ah oui, d'avoir osé se mettre entre Romain et elle !
Serrant tendrement la main de son beau-fils elle arbora un sourire tout aussi tendre à son encontre.
Vous savez bien que vous pouvez tout me dire n'est-ce pas ? J'ai toujours et je serais toujours là pour vous.
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