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[RP-lieu] Damary, demeure de la famille Ponsardin-Waldorf

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Message  Eugénia Ponsardin-Waldorf Mer 18 Mar - 14:46

L'après-midi était déjà bien avancée sur la soirée festive qui s'annonçait. Encore une mondanité à laquelle Eugénia n'échapperait pas. Elle n'y tenait d'ailleurs pas. Elle en avait été que trop privée après le suicide de son premier époux et leur ruine. La vie avec William Waldorf était oisive et luxueuse, il veillait à ce que sa chère épouse ne manque de rien et en contrepartie elle se pavanait à son bras en parfaite maîtresse de maison lors de ses repas d'affaires.

Eugénia aimait cette vie si parfaite et envieuse. Une seule ombre au tableau cependant, sa fille. Julia n'avait été qu'une source de déceptions depuis son enfance. Jamais cette enfant n'avait été capable de faire ce que l'on attendait d'elle. Elle devait se contenter d'être belle et maligne pour s'en sortir dans la vie mais même cela était trop compliqué pour elle. Eugénia devait la pousser encore et encore, aidée de Blanche et Georges, l'oncle et la tante de Julia.  La veuve Ponsardin enviait son beau-frère, son fils Charles avait si bien réussi. Heureusement il a pu s'en sortir sans que sa petite trainée de cousine n'entache sa réputation. Elle avait beau ne rien savoir de la vie, elle était parvenue à séduire son cousin de deux fois son âge alors qu'elle n'avait pas quatorze ans. Mais Charles avait compris sa faiblesse et s'était ressaisi en épousant une adorable jeune femme tandis qu'Eugénia devait rattraper encore une fois les bêtises de sa fille. Peu après son mari mit fin à ses jours, la laissant inconsolable et déshonorée.

Julia n'avait eu alors de cesse de vouloir réparer ses fautes mais sa mère et le reste de la famille devaient encore et encore la soutenir. Cette petite gourde avait laissé filer l'homme qui aurait pu tout arranger, un jeune belge issu de la famille royale de son pays. Finalement elle avait épousé un petit Comte qui la laissait désargentée et dont le titre revint à sa fille unique. La bêtise suivante fut son remariage avec un vieux Baron sans envergure. Une honte une telle mésalliance, mais elle assurait son avenir financier. Mais hélas le Nansac était plus solide qu'il n'y paraissait et Eugénia avait appris qu'un Marquis, proche du Roi de France allait épouser une étrangère, amie de la Reine. Oh non il était pour sa fille, et ce mariage les conduirait dans les plus hautes sphères de l'état. Georges et Charles avaient lâché le mot : une Ponsardin porterait la couronne de France ! D'abord réticente, Julia avait enfin fait ce que l'on attendait d'elle.

Hélas la satisfaction d'Eugénia fut brève. Sa fille n'avait pas su retenir son royal amant et son mari s'affichait publiquement avec plusieurs maîtresses. Elle avait été reléguée au second plan et envoyée à Fontainebleau, cadeau de remerciements pour ses bons services. C'était sans compter sur Eugénia qui avait bien l'intention de rattraper le coup une fois de plus. Elle était rentrée de Londres, abandonnant les préparatifs du mariage de Wendy la fille de son époux, pour remettre la sienne dans le droit chemin.

Les invités commençaient à affluer quand on lui remis une lettre de Julia. Sans grand intérêt elle la parcourut avant que ne s'écarquillent ses yeux. Il serait bon de voir qu'elle l'aurait blâmée en plus ! Et comment ose t-elle mêler son cher Jean-Baptiste, son cher fils parti trop tôt, à ses inepties ? Eugénia avait toujours su que sa fille portait la trace du malin en elle, elle avait à plusieurs reprises tenté de la soigner de ce mal, de l'exorciser mais elle restait folle quoiqu'elle ait pu faire. Pourquoi n'avons-nous pas les enfants tels que l'on se les imagine ?

Elle repoussa négligemment sa lettre au fond d'un tiroir pour rejoindre la fête. Ce n'est pas la première fois qu'Eugénia recevait pareilles menaces de suicide et Julia allait toujours bien à chaque fois. La dernière fois remontait à la naissance de sa bâtarde et pour la calmer elle avait dû lui apprendre que l'enfant n'était pas mort comme elle le lui avait dit, mais qu'il n'était pas en état d'être regardé encore moins aimé, qui plus est par une adolescente de quinze ans qui devrait plutôt passer le reste de ses jours à se faire pardonner pour cet affront que de vouloir jouer les mamans inquiètes !

William interrompit ses pensées en posant une main ferme sur sa taille.


Une mauvaise nouvelle ma chère ?


Rien qui ne saurait attendre demain rassurez-vous. Je partirais demain dans la matinée pour Fontainebleau. M'accompagnerez-vous ?

Hélas je dois rentrer à Londres vendredi, mais vous saluerez Julia pour moi.


Souriante, elle embrassa tendrement son époux avant de glisser la main sous son bras pour rejoindre leurs invités.

lettre de Julia:
Eugénia Ponsardin-Waldorf
Eugénia Ponsardin-Waldorf

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