[RP-lieu] La Lanterne Rouge
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Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Ce n’est pas évident d’accepter la fatalité, et de ne plus avoir la possibilité d’avoir d’enfants, autant que des balafres à vie sur le corps, en fait partie… Et malgré cette douleur en elle, ce sentiment défaitiste, il avait réussit à la faire sourire, alors qu’il se défendait d’avoir succombé à la tentation ! Il fallait dire que Lou l’avait peu vue la lingère, mais dans ses souvenirs, elle ne semblait pas forcément si attirante que ça ! Deux sourcils se lèvent en entendant que la dame avait tout de même essayé de le séduire.
Elle a voulu te ??? C’est étonnant, on aurait dit une vieille étriquée... j’imagine tout de même assez bien la scène ! Tu as dû t’amuser !
La rousse avait esquissé un sourire moqueur, il est vrai qu’assister à telle chose aurait pu le traumatiser… Le voilà qui disparait derrière elle, juste après avoir récupéré le foulard, et… le collier porté par la marchande vient reprendre sa place, alors qu’une larme reste suspendue à son regard, comme si elle avait voulu la retenir.
Il tente de la réconforter, mais même si ses mots lui font beaucoup de bien à entendre, il ne lui rappellent que la réalité.Et sans lui répondre, elle ferme les yeux, libérant cette larme qui vient s’échouer sur sa joue, alors qu’elle baisse la tête en posant deux doigts sur le bijou…
La main de Greg vient se poser sur cette joue humide, et les paupières de la rousse se relèvent comme pour découvrir cet ami qui la voulait conseiller… Est-ce que tout s’arrangera ? La guerre des gangs semble inévitable, Lambert allait déchainer ses chiens sur la lanterne, alors qu’Elise enverrait Greg et les mercenaires qui seront payés pour se défendre, mais d’autres filles risqueraient leurs vies, et la peur règnerait encore entre ces murs.
Il lui sourit, elle ne dit plus rien, à quoi bon… avait il raison de dire cela ? Avait elle envie de vivre encore ce qu’elle avait vécu ? L’avenir n’affichait qu’un nuage sombre, rien de bien réjouissant, et pourtant… Ce que la louve aurait aimé cependant, aurait été de servir d’appât à ce Ruffiant, après tout, cela aurait été sympa de servir une dernière fois, et pour la bonne cause !
Lou lui sourit alors qu’il referme la porte derrière lui, espérant tout de même que rien de mal ne lui arriverait, il est si gentil… si… Elle se tourna vers la fenêtre, contemplant la rue, laissant son cœur se perdre à imaginer le pire, pleurant silencieusement, de peur d’ameuter la foule, avant d’aller se plonger sur son lit, et de se demander ce qu’elle ferait à présent !
Elle a voulu te ??? C’est étonnant, on aurait dit une vieille étriquée... j’imagine tout de même assez bien la scène ! Tu as dû t’amuser !
La rousse avait esquissé un sourire moqueur, il est vrai qu’assister à telle chose aurait pu le traumatiser… Le voilà qui disparait derrière elle, juste après avoir récupéré le foulard, et… le collier porté par la marchande vient reprendre sa place, alors qu’une larme reste suspendue à son regard, comme si elle avait voulu la retenir.
Il tente de la réconforter, mais même si ses mots lui font beaucoup de bien à entendre, il ne lui rappellent que la réalité.Et sans lui répondre, elle ferme les yeux, libérant cette larme qui vient s’échouer sur sa joue, alors qu’elle baisse la tête en posant deux doigts sur le bijou…
La main de Greg vient se poser sur cette joue humide, et les paupières de la rousse se relèvent comme pour découvrir cet ami qui la voulait conseiller… Est-ce que tout s’arrangera ? La guerre des gangs semble inévitable, Lambert allait déchainer ses chiens sur la lanterne, alors qu’Elise enverrait Greg et les mercenaires qui seront payés pour se défendre, mais d’autres filles risqueraient leurs vies, et la peur règnerait encore entre ces murs.
Il lui sourit, elle ne dit plus rien, à quoi bon… avait il raison de dire cela ? Avait elle envie de vivre encore ce qu’elle avait vécu ? L’avenir n’affichait qu’un nuage sombre, rien de bien réjouissant, et pourtant… Ce que la louve aurait aimé cependant, aurait été de servir d’appât à ce Ruffiant, après tout, cela aurait été sympa de servir une dernière fois, et pour la bonne cause !
Lou lui sourit alors qu’il referme la porte derrière lui, espérant tout de même que rien de mal ne lui arriverait, il est si gentil… si… Elle se tourna vers la fenêtre, contemplant la rue, laissant son cœur se perdre à imaginer le pire, pleurant silencieusement, de peur d’ameuter la foule, avant d’aller se plonger sur son lit, et de se demander ce qu’elle ferait à présent !
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
J'étais affairée à mon bureau, du moins j'en avais l'air pour qui ne me connaissait pas. Mes yeux lisaient pour la centième fois au moins la même phrase qui se répétait dans ma tête comme une ritournelle incessante, sans la comprendre.
Il fallait bien se rendre à l'évidence, ce courrier attendrait un moment plus propice à la concentration.
Mon corps était ici à Paris, dans cette nouvelle ville, loin de chez moi. Chez moi... J'en oublierais presque mon chez moi à force de contrariétés, de départs précipités et de souvenirs abandonnés. J'étais née dans un minuscule village du Nord de la France. Je l'avais quitté soudainement, quitté, non j'avais fuis, perdue et brisée. Puis j'étais arrivée à Lyon, ville de ma renaissance. Je m'étais mariée et j'avais eu une petite fille. Petite fille que je n'avais jamais pu aimer malgré les tentatives que je faisais ces derniers temps. Y arriverais-je un jour ? Je ne pouvais que le lui souhaiter.
Et enfin Paris...
J'abandonnais mes tristes pensées à l'arrivée de Greg. Depuis notre rencontre un lien fort s'était crée entre nous. Un lien indéfectible qu'on a bien des fois tenté de nous briser. En vain. Il était le frère que je n'avais jamais eu. Plus encore depuis qu'on ne couchait plus ensemble. Mais qu'est-ce qu'il t'arrive Elise ? Regarde -moi ce superbe corps d'Apollon, ces muscles saillants, ce sourire ravageur et ce regard à se damner ! C'est quoi ton problème ? Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ma fille ? Tu attends quoi pour le plaquer sur le bureau et lui faire sauvagement l'amour ?
Je me repris tant bien que mal, bon sang qu'il fait chaud ici, et je lui souris.
Ah mon lapin, ça va ? Tu voulais me voir ?
Je me levais pour l'embrasser et l'inviter à s'asseoir à mes côtés.
Calva ?
Il fallait bien se rendre à l'évidence, ce courrier attendrait un moment plus propice à la concentration.
Mon corps était ici à Paris, dans cette nouvelle ville, loin de chez moi. Chez moi... J'en oublierais presque mon chez moi à force de contrariétés, de départs précipités et de souvenirs abandonnés. J'étais née dans un minuscule village du Nord de la France. Je l'avais quitté soudainement, quitté, non j'avais fuis, perdue et brisée. Puis j'étais arrivée à Lyon, ville de ma renaissance. Je m'étais mariée et j'avais eu une petite fille. Petite fille que je n'avais jamais pu aimer malgré les tentatives que je faisais ces derniers temps. Y arriverais-je un jour ? Je ne pouvais que le lui souhaiter.
Et enfin Paris...
J'abandonnais mes tristes pensées à l'arrivée de Greg. Depuis notre rencontre un lien fort s'était crée entre nous. Un lien indéfectible qu'on a bien des fois tenté de nous briser. En vain. Il était le frère que je n'avais jamais eu. Plus encore depuis qu'on ne couchait plus ensemble. Mais qu'est-ce qu'il t'arrive Elise ? Regarde -moi ce superbe corps d'Apollon, ces muscles saillants, ce sourire ravageur et ce regard à se damner ! C'est quoi ton problème ? Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ma fille ? Tu attends quoi pour le plaquer sur le bureau et lui faire sauvagement l'amour ?
Je me repris tant bien que mal, bon sang qu'il fait chaud ici, et je lui souris.
Ah mon lapin, ça va ? Tu voulais me voir ?
Je me levais pour l'embrasser et l'inviter à s'asseoir à mes côtés.
Calva ?
Elise.- Messages : 60
Date d'inscription : 10/10/2013
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Je redescends les escaliers avec le baluchon que Lou m'a donné et me dirige vers le salon d'Elise où j'entre. Je vais me poser sur une des chaises après l'avoir embrassée et accepte volontiers sa proposition de calva avant de mettre le baluchon sur la table devant moi.
Oui, je voulais te voir. Lou m'a donné ça, je te laisse fouiller. Mais ce n'est pas tellement pour ça que je suis venu te voir. Elle me préoccupe, elle parle comme quelqu'un qui...N'a plus goût à vivre. Peut-être que toi tu saurais y faire quelque chose, je ne suis pas fin psychologue.
Il prit le verre qu'elle lui tendait et en but une gorgée avant de reprendre :
Je vais pas trop traîner, il est pas facile à dénicher ton gars. Il y a du monde à la Cour des Miracles et tout le monde ou presque prend des faux noms mais ne t'inquiètes pas, je te le ramènerais.
Je me lève et me dirige vers la porte après avoir fini mon verre et me ravise en faisant volte-face. Je me rapproche d'elle et lui dis :
Fais attention à toi et ne laisses pas les filles sortir, du moins pas sans être accompagnées d'un de tes hommes.
J'ai hâte que toute cette histoire soit finie, que les filles n'aient plus à avoir peur de se faire poignarder à chaque coin de rue même si c'est loin d'être un métier sans risques, autant essayer de le rendre le moins pénible possible.
Oui, je voulais te voir. Lou m'a donné ça, je te laisse fouiller. Mais ce n'est pas tellement pour ça que je suis venu te voir. Elle me préoccupe, elle parle comme quelqu'un qui...N'a plus goût à vivre. Peut-être que toi tu saurais y faire quelque chose, je ne suis pas fin psychologue.
Il prit le verre qu'elle lui tendait et en but une gorgée avant de reprendre :
Je vais pas trop traîner, il est pas facile à dénicher ton gars. Il y a du monde à la Cour des Miracles et tout le monde ou presque prend des faux noms mais ne t'inquiètes pas, je te le ramènerais.
Je me lève et me dirige vers la porte après avoir fini mon verre et me ravise en faisant volte-face. Je me rapproche d'elle et lui dis :
Fais attention à toi et ne laisses pas les filles sortir, du moins pas sans être accompagnées d'un de tes hommes.
J'ai hâte que toute cette histoire soit finie, que les filles n'aient plus à avoir peur de se faire poignarder à chaque coin de rue même si c'est loin d'être un métier sans risques, autant essayer de le rendre le moins pénible possible.
Gregory Sandre- Messages : 169
Date d'inscription : 05/10/2013
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Seule dans sa chambre, il y avait une foule d’idées qui venaient envahir ses pensées… Et debout devant son miroir, elle contemplait ce ventre balafré, sentant en elle ce déchirement douloureux qui lui rappelait qu’elle ne serait jamais mère, et blessant son âme au plus profond, saignant son cœur, après voir saigné son corps… Elle ne serait plus qu’une attraction, et n’aurait plus la chance de plaire à un homme, pour n’être qu’une femme honnête, au lieu de cette catin ! Le goût de vivre la faisait sombrer petit à petit, la privant de la moindre lueur d’espoir !
A quoi bon y croire, l’idéal n’étant que de servir d’appât à Lambert, Le ruffiant serait d’ailleurs ravi de l’achever, mais les attirant dans un piège, Greg pourrait avec cet argent faire payer la monnaie de sa pièce à ces salauds, et cela même si elle y laissait sa peau, espérant juste sauver Elise, les filles et ce protecteur de la maisonnée… quoi qu’il avait faillit finir tout cuit dans le lit de la lingère, et rien que ça, c’était extraordinaire, considérant que lui avoir échappé était un exploit !
Dans le baluchon, une robe de belle facture, distinguée que lui avait offerte son défunt amour, quelques dessous, le collier que la vieille avait cru voler, une paire de chaussures et des babioles pour les cheveux… De quoi se déguiser en femme du monde, mais… pourquoi faire ? Ca ne servait plus à rien aujourd’hui, aucun prince charmant ne voudrait d’une Cendrillon lardée de coups de couteaux…
Les larmes étranglaient sa gorge, personne nulle part ne voudrait d’elle, alors pourquoi ne pas profiter de Pierrot et lui faire finir le travail en servant de chêvre ! Le loup se verrait attrapé par la horde de la lanterne et Lambert périrait sous les mercenaires d’Elise et Greg, sans que ceux-ci ne soient blessés ! La rousse estimait trop la veuve du patron et son chevalier, pour les voir périr sous les lames des brigands pourris que composait l’autre bande.
Il fallait mettre un plan en place, attendre de savoir ce que la patronne avait décidé, essayer de se tenir informée sur les futurs agissements et s’en mêler pour les sauver ! Aujourd’hui, plus rien d’autre n’avait d’importance, que protéger Elise et toute la maison close, personne ne devrait encore souffrir des attaques de ces fous furieux, et si pour cela, elle devait y laisser la vie, elle le ferait, tout aussi facilement qu’elle avait donné tous ses biens !
Un vélin, une plume, de l’encre et la voilà à présent installée sur un petit bureau pour écrire un testament, au cas où…
La jeune femme plie la feuille, et la cache dans la doublure de la robe servant pour beaucoup à cacher souvent l’argent que les femmes veulent garder de côté. Une méthode que peu d’homme connaissent, mais utile pour celles-ci. Replongée aussitôt dans sa chemise de nuit et sa robe de chambre, Lou s’allonge sur le lit et ferme les yeux, séchant ses larmes et espérant bientôt être délivrée de ce lourd fardeau !!!
A quoi bon y croire, l’idéal n’étant que de servir d’appât à Lambert, Le ruffiant serait d’ailleurs ravi de l’achever, mais les attirant dans un piège, Greg pourrait avec cet argent faire payer la monnaie de sa pièce à ces salauds, et cela même si elle y laissait sa peau, espérant juste sauver Elise, les filles et ce protecteur de la maisonnée… quoi qu’il avait faillit finir tout cuit dans le lit de la lingère, et rien que ça, c’était extraordinaire, considérant que lui avoir échappé était un exploit !
Dans le baluchon, une robe de belle facture, distinguée que lui avait offerte son défunt amour, quelques dessous, le collier que la vieille avait cru voler, une paire de chaussures et des babioles pour les cheveux… De quoi se déguiser en femme du monde, mais… pourquoi faire ? Ca ne servait plus à rien aujourd’hui, aucun prince charmant ne voudrait d’une Cendrillon lardée de coups de couteaux…
Les larmes étranglaient sa gorge, personne nulle part ne voudrait d’elle, alors pourquoi ne pas profiter de Pierrot et lui faire finir le travail en servant de chêvre ! Le loup se verrait attrapé par la horde de la lanterne et Lambert périrait sous les mercenaires d’Elise et Greg, sans que ceux-ci ne soient blessés ! La rousse estimait trop la veuve du patron et son chevalier, pour les voir périr sous les lames des brigands pourris que composait l’autre bande.
Il fallait mettre un plan en place, attendre de savoir ce que la patronne avait décidé, essayer de se tenir informée sur les futurs agissements et s’en mêler pour les sauver ! Aujourd’hui, plus rien d’autre n’avait d’importance, que protéger Elise et toute la maison close, personne ne devrait encore souffrir des attaques de ces fous furieux, et si pour cela, elle devait y laisser la vie, elle le ferait, tout aussi facilement qu’elle avait donné tous ses biens !
Un vélin, une plume, de l’encre et la voilà à présent installée sur un petit bureau pour écrire un testament, au cas où…
Lou a écrit:Moi, Lou… Je ne connais qu’une famille, les filles de la lanterne rouge, Elise et Greg… Je lègue toutes mes affaires à ceux qui la composent, même s’il ne m’en reste que peu, et quoi qu’il m’arrive, je voudrais emporter dans l’autre monde, mon médaillon…
Consciente de mes actes, j’affirme que personne ne m’aura forcée à faire quoi que ce soit, ni Elise Orsini, ni personne composant la lanterne ne peut être tenu responsable de ce que je m’apprête à faire, alors que Lambert et ses accolytes terrorisent déjà les filles et en a agressé quelques unes, dont moi-même.
J’écris ce document, pour qu’il serve de testament, et qu’il disculpe toutes les filles de la maison, ainsi que la patronne et Greg, qui ont été formidables avec moi.
Fait ce jour du 5 juillet, dans la chambre où l’on m’a soignée, de la maison close « La lanterne rouge ».
Lou…
La jeune femme plie la feuille, et la cache dans la doublure de la robe servant pour beaucoup à cacher souvent l’argent que les femmes veulent garder de côté. Une méthode que peu d’homme connaissent, mais utile pour celles-ci. Replongée aussitôt dans sa chemise de nuit et sa robe de chambre, Lou s’allonge sur le lit et ferme les yeux, séchant ses larmes et espérant bientôt être délivrée de ce lourd fardeau !!!
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Ah ces foutues filles, elles se sont bien trop moquées de moi, j’suis sûre qu’au final c’est pas l’beau gosse qui s’est payé ma tête, elles ont dû lui faire peur et quand j’me suis cognée contre la tête de lit, elles sont venues, il s’est enfuit et elles m’ont dépouillée de mes belles choses ! Gladys doit y être pour beaucoup, elle a toujours les yeux partout et elle m’a certain’ment vue quand je guidais mon beau, caliente et ténébreux compagnon dans la chambre ! Elle sera la première à être mise à la porte… Quant à moi, je me dois de retrouver mon don Juan, je vais faire mon enquête et trouver qui l’a guidé jusqu’à moi, ou alors, je fais un tour dans le quartier, il ne doit pas venir de bien loin !
Une belle bouille pareille, ça court pas les rues, il faut que je le retrouve, je vais le rassurer et on va finir notre petite affaire, maint’nant qu’j’ai trouvé un si beau mâââle pour satisfaire mes désirs, va falloir calmer mes ardeurs, ou du moins, les apaiser en me faisant du bien, car depuis le temps que j’en creve, j’ai le corps qui flambe, le cœur assiégé par le désir et ma peau qui l’appelle !!! Je dois tout savoir de lui, tout, absolument tout !!!!!!!!
S’il est vrai que toute la rue s’était moquée de moi lorsque j’étais sortie en petite tenue pour crier « au voleur », et qu’aujourd’hui on ricanait en douce lorsque je passe, les gens n’en avaient pas moins peur de ce qu’il m’était arrivé, car la même chose pouvait se produire avec n’importe qui, surtout après avoir entendu les versions différentes des gens qui disaient connaitre la vérité !
Pour certains, la dame s’était faite violer par un vieux brigand qui lui aurait volé ses bijoux… Considérant qu’elle avait pu en avoir beaucoup, cela en était d’autant plus gênant, mais une autre version disait qu’elle avait été torturée pour qu’elle avoue où elle cachait son coffre, et que la torture lui avait été affligée sur ses partie intimes ! Une horreur à seulement y penser n’est ce pas ?
Pauvre de moi, la honte me détruirait si la vérité éclatait, car même si j’avais succombé sous le charme de ce bellâtre, je n’en avais pas moins oublié une partie de ce qu’il s’était passé, et s’il avait eut la bonté d’abuser de moi lors de mon évanouissement prématuré, je regrette de ne pas avoir pu me rendre compte du plaisir qu’il offrait à mon corps ! Ohhhh bel ange de mon cœur, je te retrouverais et je ferais payer à ces gamines l’affront qu’elles m’ont affligé tout autant qu’à toi, pour t’avoir privé ainsi du bonheur de me voir et m’entendre gémir !!
Je marche dignement dans la ruelle quelques jours plus tard, et un miracle s’accomplit, Pascal entend mes prières, que vois je ? Le beau jeune homme qui avait succombé à mon charme sortir d’une maison joliment décorée… il semble inquiet, soucieux, comme si le ciel s’était écroulé sur sa tête… ohhhh mon bel amour, je sais à présent que je te manque, tu ne peux te résoudre à m’oublier, et les évènements qui t’ont fait fuir, je saurais te les faire oublier…
Cachée derrière un arbre, qui ne masque pas ma robe ample et brillante de son noir satiné, je le suis des yeux, sans rien perdre de ses allées et venues, même si le voilà partit à cheval pour m’échapper à nouveau… Je saurais à présent où l’attendre, ce lieu semble ressembler à un commerce, ce doit être un restaurant, j’irais donc l’y retrouver bientôt, car avant je me dois de bien préparer ma venue…
Et c’est ainsi, que plusieurs jours durant, j’épie la lanterne pour le voir arriver et repartir, avec toujours sur son visage, cet air mystérieux, où tristesse et inquiétude vient assombrir ses yeux… Dès que je serais prête à te retrouver mon amour, je ferais de toi l’homme le plus heureux du monde, et comblé tu seras par les plaisirs que je te donnerais, à toi qui m’aime et que j’aime aujourd’hui plus que jamais, plus que tout et éternellement !!
Une belle bouille pareille, ça court pas les rues, il faut que je le retrouve, je vais le rassurer et on va finir notre petite affaire, maint’nant qu’j’ai trouvé un si beau mâââle pour satisfaire mes désirs, va falloir calmer mes ardeurs, ou du moins, les apaiser en me faisant du bien, car depuis le temps que j’en creve, j’ai le corps qui flambe, le cœur assiégé par le désir et ma peau qui l’appelle !!! Je dois tout savoir de lui, tout, absolument tout !!!!!!!!
S’il est vrai que toute la rue s’était moquée de moi lorsque j’étais sortie en petite tenue pour crier « au voleur », et qu’aujourd’hui on ricanait en douce lorsque je passe, les gens n’en avaient pas moins peur de ce qu’il m’était arrivé, car la même chose pouvait se produire avec n’importe qui, surtout après avoir entendu les versions différentes des gens qui disaient connaitre la vérité !
Pour certains, la dame s’était faite violer par un vieux brigand qui lui aurait volé ses bijoux… Considérant qu’elle avait pu en avoir beaucoup, cela en était d’autant plus gênant, mais une autre version disait qu’elle avait été torturée pour qu’elle avoue où elle cachait son coffre, et que la torture lui avait été affligée sur ses partie intimes ! Une horreur à seulement y penser n’est ce pas ?
Pauvre de moi, la honte me détruirait si la vérité éclatait, car même si j’avais succombé sous le charme de ce bellâtre, je n’en avais pas moins oublié une partie de ce qu’il s’était passé, et s’il avait eut la bonté d’abuser de moi lors de mon évanouissement prématuré, je regrette de ne pas avoir pu me rendre compte du plaisir qu’il offrait à mon corps ! Ohhhh bel ange de mon cœur, je te retrouverais et je ferais payer à ces gamines l’affront qu’elles m’ont affligé tout autant qu’à toi, pour t’avoir privé ainsi du bonheur de me voir et m’entendre gémir !!
Je marche dignement dans la ruelle quelques jours plus tard, et un miracle s’accomplit, Pascal entend mes prières, que vois je ? Le beau jeune homme qui avait succombé à mon charme sortir d’une maison joliment décorée… il semble inquiet, soucieux, comme si le ciel s’était écroulé sur sa tête… ohhhh mon bel amour, je sais à présent que je te manque, tu ne peux te résoudre à m’oublier, et les évènements qui t’ont fait fuir, je saurais te les faire oublier…
Cachée derrière un arbre, qui ne masque pas ma robe ample et brillante de son noir satiné, je le suis des yeux, sans rien perdre de ses allées et venues, même si le voilà partit à cheval pour m’échapper à nouveau… Je saurais à présent où l’attendre, ce lieu semble ressembler à un commerce, ce doit être un restaurant, j’irais donc l’y retrouver bientôt, car avant je me dois de bien préparer ma venue…
Et c’est ainsi, que plusieurs jours durant, j’épie la lanterne pour le voir arriver et repartir, avec toujours sur son visage, cet air mystérieux, où tristesse et inquiétude vient assombrir ses yeux… Dès que je serais prête à te retrouver mon amour, je ferais de toi l’homme le plus heureux du monde, et comblé tu seras par les plaisirs que je te donnerais, à toi qui m’aime et que j’aime aujourd’hui plus que jamais, plus que tout et éternellement !!
Dona Selena Gamberotti- Messages : 20
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Date d'inscription : 07/07/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Bouleversée, chamboulée, décomposée, désespérée, autant d'adjectifs qui auraient su qualifier Mariana à cet instant. Diego avait séché les cours. Pas un drame en soi. Pas de quoi fouetter un chat. Diego avait disparu. L'inquiétude avait grandi, et les divers scénario s'étaient imposés d'eux-mêmes. Tantôt tragiques, tantôt comiques...tantôt tragi-comiques, oui elle était facile celle-là ! Puis Diego n'avait pas tout simplement disparu. Diego était parti à la recherche de son père !
Revenons-en une bonne décennie en arrière, que l'on comprenne bien de quoi il en retourne. Mariana est la cadette de la famille Perez. Elle est aussi celle sur qui tout repose de par son tempérament fougueux, sa force apparente, sa féminité enfouie ! Elle était à l'opposée de son aînée, la fragile Carmen, l'originale Carmen, la fantasque...la malade. Un juste équilibre troublé par l'arrivée d'un goujat qui avait profité de la naïveté de Carmen, mais qui ne s'était pas contenté uniquement de fuir. Il avait laissé une trace indélébile de son passage dans leur vie.... Diego !
Une famille détruite, des filles bannies, et une Mariana changée de tout au tout par résignation mais aussi par amour. L'amour éprouvé pour ce fauteur de trouble, cet ouragan destructeur de familles honnêtes ! Un amour partagé et prometteur !
Puis un jour, la fragile Carmen avait frappé à la porte de la petite demeure amiénoise où vivaient Mariana et Gregory. Elle avait débarqué avec le souvenir oublié de celui-ci, avant de repartir comme elle était venue, le petit garçon en moins. Et voici comment Mariana s'était retrouvée à jouer les mères célibataires quand Gregory avait imité Carmen.
Revenons dans le présent maintenant. Diego était toujours là et Gregory était revenu, plein de regrets. Mariana l'avait enfin retrouvé, pour le pire et le meilleur ? Le meilleur c'est ce qu'elle espérait. Il avait accepté de rencontrer son fils pour la première fois et la visite était prévue pour dans les jours à venir, quand tous seraient plus ou moins prêts. L'espoir ne lui avait pas clairement fait dire à Diego que son père était mort, mais le chagrin de son absence, ne l'avait pas infirmé non plus. Et voilà qu'il savait la vérité.
Que savait-il au juste ? Selon la Princesse, il savait que son père était vivant et où le trouver. Mariana pâlit en réalisant que le carrosse allait en direction de la Lanterne Rouge. Elle avait alors espéré qu'on ne l'avait pas laissé entrer dans cet endroit.
La Reine avait eu la bonté de la laisser partir et de lui octroyer des gardes, bien qu'elle n'en vit guère l'utilité si Diego était chez Elise. Elle avait toutefois accepté une petite escorte qui pourrait toujours l'aider à chercher dans le cas contraire.
La royale voiture s'était arrêtée devant la porte et c'est une Mariana fébrile et bien trop guindée pour les lieux qui en sortit. Elle s'avança rapidement vers la porte qu'elle martela sans ménagement. Le soir allait tomber et elle ne voulait pas croiser les clients des femmes du lupanar. Encore qu'à bien y réfléchir, on pouvait difficilement la prendre pour l'une d'elles. Au portier qui présentait son visage monotone à la petite grille du judas, elle n'avait pas pris peine de se présenter.
Bonsoir Monsieur. Je suis à la recherche d'un enfant, un petit garçon brun, le teint mate, les yeux foncés.
Devant son refus d'obtempérer (je vais arrêter de regarder les films policiers, mais avouez que ça le fait), elle demanda à entrer.
Laissez-moi entrer je vous prie. Je dois m'entretenir avec Gregory. Un grand brun, les yeux bleus, vous le connaissez lui !
Revenons-en une bonne décennie en arrière, que l'on comprenne bien de quoi il en retourne. Mariana est la cadette de la famille Perez. Elle est aussi celle sur qui tout repose de par son tempérament fougueux, sa force apparente, sa féminité enfouie ! Elle était à l'opposée de son aînée, la fragile Carmen, l'originale Carmen, la fantasque...la malade. Un juste équilibre troublé par l'arrivée d'un goujat qui avait profité de la naïveté de Carmen, mais qui ne s'était pas contenté uniquement de fuir. Il avait laissé une trace indélébile de son passage dans leur vie.... Diego !
Une famille détruite, des filles bannies, et une Mariana changée de tout au tout par résignation mais aussi par amour. L'amour éprouvé pour ce fauteur de trouble, cet ouragan destructeur de familles honnêtes ! Un amour partagé et prometteur !
Puis un jour, la fragile Carmen avait frappé à la porte de la petite demeure amiénoise où vivaient Mariana et Gregory. Elle avait débarqué avec le souvenir oublié de celui-ci, avant de repartir comme elle était venue, le petit garçon en moins. Et voici comment Mariana s'était retrouvée à jouer les mères célibataires quand Gregory avait imité Carmen.
Revenons dans le présent maintenant. Diego était toujours là et Gregory était revenu, plein de regrets. Mariana l'avait enfin retrouvé, pour le pire et le meilleur ? Le meilleur c'est ce qu'elle espérait. Il avait accepté de rencontrer son fils pour la première fois et la visite était prévue pour dans les jours à venir, quand tous seraient plus ou moins prêts. L'espoir ne lui avait pas clairement fait dire à Diego que son père était mort, mais le chagrin de son absence, ne l'avait pas infirmé non plus. Et voilà qu'il savait la vérité.
Que savait-il au juste ? Selon la Princesse, il savait que son père était vivant et où le trouver. Mariana pâlit en réalisant que le carrosse allait en direction de la Lanterne Rouge. Elle avait alors espéré qu'on ne l'avait pas laissé entrer dans cet endroit.
La Reine avait eu la bonté de la laisser partir et de lui octroyer des gardes, bien qu'elle n'en vit guère l'utilité si Diego était chez Elise. Elle avait toutefois accepté une petite escorte qui pourrait toujours l'aider à chercher dans le cas contraire.
La royale voiture s'était arrêtée devant la porte et c'est une Mariana fébrile et bien trop guindée pour les lieux qui en sortit. Elle s'avança rapidement vers la porte qu'elle martela sans ménagement. Le soir allait tomber et elle ne voulait pas croiser les clients des femmes du lupanar. Encore qu'à bien y réfléchir, on pouvait difficilement la prendre pour l'une d'elles. Au portier qui présentait son visage monotone à la petite grille du judas, elle n'avait pas pris peine de se présenter.
Bonsoir Monsieur. Je suis à la recherche d'un enfant, un petit garçon brun, le teint mate, les yeux foncés.
Devant son refus d'obtempérer (je vais arrêter de regarder les films policiers, mais avouez que ça le fait), elle demanda à entrer.
Laissez-moi entrer je vous prie. Je dois m'entretenir avec Gregory. Un grand brun, les yeux bleus, vous le connaissez lui !
Mariana.- Messages : 110
Points : 125
Date d'inscription : 06/10/2013
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
(RP réalisé à 6 mains et sans tripotage je vous vois venir avec les joueurs de Gregory qui a joué l'une des prostituées et de Mariana )
Première partie :
Le garde regardait la donzelle trop bien fagotée pour avoir quelque chose à faire là, il allait la jeter encore une fois quand elle évoqua le nom de Gregory. Il ne dit rien mais se mit à ronchonner en ouvrant la porte, après tout, elle ne risquait pas de faire grand chose de bien méchant la poupée ici, c'est plutôt elle qui se ferait bouffer. Les filles ne manquèrent pas de remarquer la nouvelle venue qui déguisait parfaitement avec le décor de la maison.
Une femme ? Ici ? C'était fort peu habituel, mais Fauve, à qui il en fallait plus pour la surprendre, s'avança vers Mariana :
Bonsoir beauté...Racontes moi tout, qu'est ce que tu cherches ici ? La fille commença à prendre une attitude aguicheuse, espérant avoir trouvé là une nouvelle cliente.
L'homme à l'entrée avait fini par céder et elle avait pu pénétrer dans l'antre de la débauche et des plaisirs sans limites, non sans une certaine gêne. Elle n'était pas dévote, loin de là, même, mais elle avait tout de même reçu une certaine éducation bien ancrée dans la religion. Elle regardait autour d'elle, se moquant bien de l'architecture, des boiseries ou des tentures aux scènes explicites, si son regard vagabondait alentours, c'était dans l'espoir d'y voir son neveu ou Greg.
Des femmes légèrement vêtues étaient là, négligemment assise sur des sofas aux couleurs criardes. Mariana s'était alors sentie regardée comme une bête curieuse, et le rouge lui avait monté aux joues. L'une des filles s'était approchée d'elle, une rousse à la chevelure abondante et frisée. Sa démarche était d'une
d'une langueur tout comme le ton emprunté pour s'adresser à elle. Les mots étaient rodés mais encore inédits à l'oreille de Mariana.
La brunette bredouilla alors une phrase inintelligible avant de se reprendre.
Je...excusez-moi mademoiselle mais je ne suis pas là pour...ça. Je suis à la recherche d'un petit garçon. Il est brun, la peau mate.
Mariana espérait vivement qu'elle saurait la renseigner.
Fauve regarda la donzelle, se demandant ce qu'elle faisait là vu la gêne évidente qui s'emparait d'elle. Elle cherchait un gamin ? Ici ? Elle avait dû abuser des herbes ou de l'alcool la brune car des gamins, à la lanterne, elle en a jamais vu. Désolée, pas de gamins ici, vous êtes dans une maison close, ce serait surprenant !
Oh euh oui je...bien sûr je sais que c'est une maison close....
Mariana ne savait trop comment expliquer cette rocambolesque histoire.
Gregory est là ?
Alors que je descendais de ma chambre pour rejoindre mon bureau, une discussion m'interpella. Outre la discussion, c'était le nom prononcé qui avait éveillé ma curiosité.
Je mis un certain temps à détailler la demoiselle avant de réaliser qu'il s'agissait de la compagne de Greg.
Mariana ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ?
Pour une fois je n'avais pas dû écorcher son prénom, ce qui serait impardonnable après le nombre de fois où mon lapin me l'avait répété !
Apparemment, la patronne connaissait la nouvelle arrivante et vu ses propos, elle n'était vraiment pas là pour s'amuser...Dommage...Elle aurait bien testé la saphisme au moins une fois dans sa vie la rousse. Elle demandait après Gregory et Fauve comprit aisément qu'il l'intéressait plus qu'elle, il faut dire que toutes les filles de la maison en sont folles...Elle s'écarta et laissa la patronne prendre les choses en mains.
Mariana fut soulagée de voir Elise. Les années avaient passé et pourtant elle n'avait guère changé. Elle était toujours aussi jolie dans son style bien à elle.
Elle esquissa un léger sourire, l'inquiétude étant la plus forte.
Bonsoir Elise. C'est un plaisir de vous revoir. Je cherche mon neveu mais il semblerait qu'il ne soit pas venu ici. Greg est là ? C'est extrêmement important, je dois lui parler.
Bon sang pas étonnant qu'il en soit accro le Greg, elle est sacrément bien faite sa petite espagnole, encore mieux qu'il y a dix ans. Et quelle dégaine, elle avait vraiment bien réussi, une vraie poupée de Salons, je ne m'étais pas trompée en la qualifiant ainsi devant Greg l'autre jour.
Je n'ai pas vu de gamin ici, de toutes façons il n'aurait pas eu le droit d'entrer. On en a assez de petit merdeux qui essaient de se soulager la nouille en venant se rincer l'oeil. On calfeutre les trous, enfin pas tous hein !
Je riais de ma connerie, elle était nulle mais c'était ma connerie du jour, c'était sacré !
Et Greg n'est pas là. Il est à la Cour des Miracles, pour une affaire. Je doute qu'il rentre encore cette nuit. Il revient parfois pour se changer et me tenir au courant, mais je ne peux pas te dire si c'est pour ce soir.
A l'énoncé du lieu où se trouvait Greg, Mariana déglutit. Non Diego ne pouvait pas être là-bas c'est impossible, c'est trop dangereux. Un instant elle chancela, manquant de se trouver mal. Elle aurait eu besoin de s'asseoir mais l'urgence de la situation ne s'y prêtait pas. Elle balbutia quelques remerciements avant de se diriger prestement vers la sortie.
Les filles écoutaient la conversation à distance et lorsque Fauve vit que Mariana allait partir, elle alla la rejoindre.
Vous ne comptez pas aller à la Cour des Miracles tout de même ?
Les autres filles n'essayaient même pas de retenir leurs railleries. Mariana s'était stoppée net avant de se tourner vers la fille qui avait parlé. Encore cette sensation d'être un animal de foire à leurs regards. Elle suivait leurs yeux pour se détailler à son tour.
Qu...Quoi ?
Il fallait avouer qu'elle détonnerait encore plus qu'ici, mais après tout la Reine lui avait proposée d'utiliser ses gardes, elle n'irait donc pas seule.
Elle haussait les épaules, pressée de partir, avant de se raviser. Il aurait été trop risqué pour Diego si des gardes royaux entraient là-bas, le plus sage était de s'en passer.
Fauve avait raison. Mariana ne pouvait aller à la Cour des Miracles dans cette tenue. Elle ne vivrait pas longtemps. Je regardais mes filles puis la brune et d'un petit soupir, je fis signe à Angèle et Rubis de se joindre à ma rousse. Les clients n'allaient plus tarder, elles devaient se dépêcher.
Les filles vont s'occuper de toi. Laisses-les faire, elles vont arranger ta tenue pour que tu puisse te fondre dans le décor.
Perdez pas de temps les filles, les clients vont arriver, je ne vais pas pouvoir les retenir des heures.
Fauve attrapa Mariana par le bras et commença à l’entraîner pour monter dans sa chambre.
Viens, j'ai plein de tenues dans mon armoire, tu vas être superbe, un peu trop même pour rester là, il ne faudrait pas que tu nous fasses de l'ombre ! Greg va plus débander ! Suis moi !
(A Suivre...)
Première partie :
Le garde regardait la donzelle trop bien fagotée pour avoir quelque chose à faire là, il allait la jeter encore une fois quand elle évoqua le nom de Gregory. Il ne dit rien mais se mit à ronchonner en ouvrant la porte, après tout, elle ne risquait pas de faire grand chose de bien méchant la poupée ici, c'est plutôt elle qui se ferait bouffer. Les filles ne manquèrent pas de remarquer la nouvelle venue qui déguisait parfaitement avec le décor de la maison.
Une femme ? Ici ? C'était fort peu habituel, mais Fauve, à qui il en fallait plus pour la surprendre, s'avança vers Mariana :
Bonsoir beauté...Racontes moi tout, qu'est ce que tu cherches ici ? La fille commença à prendre une attitude aguicheuse, espérant avoir trouvé là une nouvelle cliente.
L'homme à l'entrée avait fini par céder et elle avait pu pénétrer dans l'antre de la débauche et des plaisirs sans limites, non sans une certaine gêne. Elle n'était pas dévote, loin de là, même, mais elle avait tout de même reçu une certaine éducation bien ancrée dans la religion. Elle regardait autour d'elle, se moquant bien de l'architecture, des boiseries ou des tentures aux scènes explicites, si son regard vagabondait alentours, c'était dans l'espoir d'y voir son neveu ou Greg.
Des femmes légèrement vêtues étaient là, négligemment assise sur des sofas aux couleurs criardes. Mariana s'était alors sentie regardée comme une bête curieuse, et le rouge lui avait monté aux joues. L'une des filles s'était approchée d'elle, une rousse à la chevelure abondante et frisée. Sa démarche était d'une
d'une langueur tout comme le ton emprunté pour s'adresser à elle. Les mots étaient rodés mais encore inédits à l'oreille de Mariana.
La brunette bredouilla alors une phrase inintelligible avant de se reprendre.
Je...excusez-moi mademoiselle mais je ne suis pas là pour...ça. Je suis à la recherche d'un petit garçon. Il est brun, la peau mate.
Mariana espérait vivement qu'elle saurait la renseigner.
Fauve regarda la donzelle, se demandant ce qu'elle faisait là vu la gêne évidente qui s'emparait d'elle. Elle cherchait un gamin ? Ici ? Elle avait dû abuser des herbes ou de l'alcool la brune car des gamins, à la lanterne, elle en a jamais vu. Désolée, pas de gamins ici, vous êtes dans une maison close, ce serait surprenant !
Oh euh oui je...bien sûr je sais que c'est une maison close....
Mariana ne savait trop comment expliquer cette rocambolesque histoire.
Gregory est là ?
Alors que je descendais de ma chambre pour rejoindre mon bureau, une discussion m'interpella. Outre la discussion, c'était le nom prononcé qui avait éveillé ma curiosité.
Je mis un certain temps à détailler la demoiselle avant de réaliser qu'il s'agissait de la compagne de Greg.
Mariana ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ?
Pour une fois je n'avais pas dû écorcher son prénom, ce qui serait impardonnable après le nombre de fois où mon lapin me l'avait répété !
Apparemment, la patronne connaissait la nouvelle arrivante et vu ses propos, elle n'était vraiment pas là pour s'amuser...Dommage...Elle aurait bien testé la saphisme au moins une fois dans sa vie la rousse. Elle demandait après Gregory et Fauve comprit aisément qu'il l'intéressait plus qu'elle, il faut dire que toutes les filles de la maison en sont folles...Elle s'écarta et laissa la patronne prendre les choses en mains.
Mariana fut soulagée de voir Elise. Les années avaient passé et pourtant elle n'avait guère changé. Elle était toujours aussi jolie dans son style bien à elle.
Elle esquissa un léger sourire, l'inquiétude étant la plus forte.
Bonsoir Elise. C'est un plaisir de vous revoir. Je cherche mon neveu mais il semblerait qu'il ne soit pas venu ici. Greg est là ? C'est extrêmement important, je dois lui parler.
Bon sang pas étonnant qu'il en soit accro le Greg, elle est sacrément bien faite sa petite espagnole, encore mieux qu'il y a dix ans. Et quelle dégaine, elle avait vraiment bien réussi, une vraie poupée de Salons, je ne m'étais pas trompée en la qualifiant ainsi devant Greg l'autre jour.
Je n'ai pas vu de gamin ici, de toutes façons il n'aurait pas eu le droit d'entrer. On en a assez de petit merdeux qui essaient de se soulager la nouille en venant se rincer l'oeil. On calfeutre les trous, enfin pas tous hein !
Je riais de ma connerie, elle était nulle mais c'était ma connerie du jour, c'était sacré !
Et Greg n'est pas là. Il est à la Cour des Miracles, pour une affaire. Je doute qu'il rentre encore cette nuit. Il revient parfois pour se changer et me tenir au courant, mais je ne peux pas te dire si c'est pour ce soir.
A l'énoncé du lieu où se trouvait Greg, Mariana déglutit. Non Diego ne pouvait pas être là-bas c'est impossible, c'est trop dangereux. Un instant elle chancela, manquant de se trouver mal. Elle aurait eu besoin de s'asseoir mais l'urgence de la situation ne s'y prêtait pas. Elle balbutia quelques remerciements avant de se diriger prestement vers la sortie.
Les filles écoutaient la conversation à distance et lorsque Fauve vit que Mariana allait partir, elle alla la rejoindre.
Vous ne comptez pas aller à la Cour des Miracles tout de même ?
Les autres filles n'essayaient même pas de retenir leurs railleries. Mariana s'était stoppée net avant de se tourner vers la fille qui avait parlé. Encore cette sensation d'être un animal de foire à leurs regards. Elle suivait leurs yeux pour se détailler à son tour.
Qu...Quoi ?
Il fallait avouer qu'elle détonnerait encore plus qu'ici, mais après tout la Reine lui avait proposée d'utiliser ses gardes, elle n'irait donc pas seule.
Elle haussait les épaules, pressée de partir, avant de se raviser. Il aurait été trop risqué pour Diego si des gardes royaux entraient là-bas, le plus sage était de s'en passer.
Fauve avait raison. Mariana ne pouvait aller à la Cour des Miracles dans cette tenue. Elle ne vivrait pas longtemps. Je regardais mes filles puis la brune et d'un petit soupir, je fis signe à Angèle et Rubis de se joindre à ma rousse. Les clients n'allaient plus tarder, elles devaient se dépêcher.
Les filles vont s'occuper de toi. Laisses-les faire, elles vont arranger ta tenue pour que tu puisse te fondre dans le décor.
Perdez pas de temps les filles, les clients vont arriver, je ne vais pas pouvoir les retenir des heures.
Fauve attrapa Mariana par le bras et commença à l’entraîner pour monter dans sa chambre.
Viens, j'ai plein de tenues dans mon armoire, tu vas être superbe, un peu trop même pour rester là, il ne faudrait pas que tu nous fasses de l'ombre ! Greg va plus débander ! Suis moi !
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Elise.- Messages : 60
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Date d'inscription : 10/10/2013
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Seconde partie : (toujours avec la complicité des joueurs de Greg et de Mariana, merci à eux )
Rubis et Angèle suivirent avec entrain, elles risquaient de s'amuser un peu. Rubis s'occupa de la coiffure de la brune, Angèle chercha le maquillage qui lui irait et Fauve alla fouiller dans son armoire, sortant tout un tas de tenues qu'elle jeta négligemment sur le lit.
Tu vas être superbe ma chérie !
Elle choisit trois tenues qu'elle lui présenta : une rouge et blanche, une noire et blanche et une entièrement blanche.
humm alors voyons...Le rouge t'irait bien je pense...quoi que la noire et blanche plait beaucoup...
Il faut que tu essayes !
Sans même avoir le temps de comprendre ou de protester, Mariana avait été emmenée à l'étage. Elle était entrée dans une chambre à la décoration colorée et grossière. Les murs étaient écarlates mais probablement moins que ses joues devant l'amoncellement de tenues sur le lit.
Mais je...je vais pas porter ça !
Visiblement elle n'avait rien à dire puisqu'elle fut assise devant un miroir et que la grande brune qui devait être Rubis s'attaquait déjà à sa chevelure. Elle avait ôté son chapeau et libéré une longue cascade de boucles.
Mariana,décomposée,regardait ce que lui proposait Fauve, et pour sûr que Greg ne déban...bref, ce qu'elle venait de dire quoi.
Angèle revint avec tout un attirail de couleurs, du bleu, du rouge, du fushia, du noir, du vert, étaient étalés sur la coiffeuse. Elle poudra le teint doré de Mariana avant d'y apposer une bonne couche de rose sur les joues.
Ca te donnera bonne mine, les hommes aiment bien les filles qui ont l'air d'être toutes fraîches. Tu vas avoir un succès fou !
Elle fumait les grands yeux en amande de Mariana avant d'étirer sans réel ménagement ses longs cils.
Mais le plus important ma chérie c'est l'allure ! La façon d'être et de parler ! Tu ne passerais pas les portes si tu te tiens droite comme un piquet et que tu parles comme un bouquin !
Je te montre !
Fauve s'approcha alors d'elle en une démarche langoureuse, fit le tour de Mariana lentement tout en laissant sa main glisser sur elle, autour de ses épaules.
Elle s'amusait à faire le tour de la demoiselle et une fois face à elle, se pencha suffisamment pour qu'elle ait une vue des plus plongeantes sur son décolleté tout en lui lançant un regard qui en disait long.
Rubis passait les doigts dans ses cheveux pour leur donner un côté apprêté mais naturel. Les hommes aimaient que les filles prennent soin de se faire belles pour eux, mais tout en ayant l'air de n'y avoir pas touché. Il faut dire que leurs épouses passaient des heures à habiller leurs tignasses de toutes sortes de fanfreluches qui ne les rendaient pas plus séduisantes. Il était bien connu qu'ils venaient chercher à La Lanterne ce qu'ils n'avaient pas chez eux, et ça ne concernait pas uniquement le sexe.
Elle approuvait d'un hochement de la tête ce que disait sa collègue et riait de sa démonstration. Quand la coiffure fut terminée, elle aida Fauve à déshabiller la jeune femme pour y glisser bas et jarretières moins précieux que ceux qu'elle portait et qui s'assortissaient bien avec le corset choisi par la rousse.
Tu dois avoir l'air d'avoir envie de chaque gars que tu croises, tu les regardes comme si tu t'imaginais déjà au pieu avec eux. Avec des yeux pareils, il te suffit juste de battre des cils, de sourire et ça devrait aller. Bien que tes dents me paraissent un peu trop blanches et parfaites, mais on fera avec.
Angèle choisit ce moment pour redessiner la bouche de Mariana à l'aide d'un rouge éclatant qui, bien que cela fasse beaucoup trop, se mariait, parfaitement avec le prune et le noir de ses paupières.
Mariana avait peine à se reconnaître dans la glace. Plus Angèle approchait avec ses fards, plus elle avait tendance à reculer le visage, comme pour lui échapper. Hélas, il était impossible d'échapper aux assauts des six mains expertes sur elles.
Elle regardait, éberluée, Fauve, dans une démonstration de séduction. Elle resta interdite un moment, le regard figé sur Fauve, tentant toutefois de l'imiter vainement.
Mais euh...je ne saurais jamais faire ça, enfin à Greg mais pas à d'autres !
Fauve se mit à rire de bon coeur : Si tu sais le faire à Greg, tu y arriveras, il te suffira de penser à lui et personnellement, j'aurais pas de mal dans ces conditions !
La brunette réprima sa jalousie légendaire, tentant de faire abstraction à ce que venait de lui dire la rouquine . Elle avait tant de fois imaginé Greg avec l'une de ces femmes, pour ne pas dire avec toutes ces femmes, qu'elle esquissa une grimace de dégoût, le regard sombre.
Certes, mais tous les hommes ne sont pas Greg, hélas pour moi. S'il n'était pas si différent des autres, personne ne tenterait de me le voler. Merci de vos conseils, j'essaierais !
Même si Mariana était loin d'être convaincue.
Je crois que tu n'as pas trop à t'inquiéter, il est fou de toi pour notre plus grand désarroi, pas vrai les filles ?
Rubis, toujours occupée par la chevelure de Mariana, n'avait pas perdu une miette de la conversation des deux filles. Elle poussa un soupir de dépit et de résignation pour soutenir les propos de Fauve.
Et oui ! La voilà la fille qui a trop bien dressé notre Greg, tellement bien qu'on arrive plus nous à le faire...dresser.
Les filles gloussèrent sous le regard interrogatif de Mariana.
M'en parle pas...C'est une sacrée perte pour nous vu ses talents...
Mariana les repoussa pour se lever soudainement.
Je pense que ça ira ! merci !
Roooo mais t'énerves pas chérie, tu devrais être ravie d'avoir un homme pareil que tout le monde t'envie !
Je ne suis pas ravie d'entendre qu'outre me l'envier on me le séduit et qu'il se laisse faire. Je ne suis pas ravie d'apprendre qu'en plus je ne lui suffis pas contrairement à ce qu'il a pu me dire, bref non je ne suis pas ravie d'entendre qu'il me trompe et qu'il m'ait menti !
Fauve était peut-être allée trop loin dans son délire et Rubis intervint donc.
Attends !
Elle attrapa Mariana par le bras.
Il ne t'a pas menti, c'est vrai qu'on aime bien essayer de le séduire mais on se fait rejeter à chaque fois, tu n'as vraiment pas à t'inquiéter, il n'a d'yeux que pour toi. On est allées trop loin dans nos délires, désolée.
Gênée de son emportement exagéré, Mariana esquissait un sourire contrit aux jeunes femmes qui la rassuraient, du moins tentaient de le faire.
Non c'est à moi de m'excuser. Vous essayez de m'aider et je râle. Pardon. C'est juste que j'ai constamment peur de le perdre, et vous savez séduire les hommes, il vit ici avec vous, alors je me dis que peut-être...enfin c'est compréhensible qu'il...que vous...Enfin vous voyez. Je sais que j'ai de la chance et qu'il m'aime, je n'aurais pas dû m'emporter comme ça. Je suis inquiète de savoir mon neveu là-bas, inquiète de ce qu'il pourrait lui arriver, et je m'en prends aux mauvaises personnes.
Elle leur sourit et se prêta de nouveau au jeu des filles qui la déshabillaient comme une poupée, pour la rhabiller aussi vite avec des étoffes bien trop légères, qui lui donnaient la sensation d'être nue. Ce qui n'était pas loin d'être le cas. Sa poitrine paraissait davantage opulente, pour ne pas dire carrément énorme, ses jambes étaient visibles avec ce jupon presque transparent, fendu jusqu'en haut des cuisses, et ce maquillage outrancier? Non elle ne pouvait décemment sortir comme ça. Décence, en voilà un mot qui n'avait nullement sa place ici. Elle se revoyait onze ans plus tôt quand la Reine l'avait prise sous son aile pour faire du jeune garçon manqué qu'elle était, la jolie jeune femme qu'elle était devenue. Sauf que ce changement là n'était pas ce qu'il lui convenait le mieux. Pourtant il lui fallait prendre sur elle. Peu importe comment, l'important était de sauver Diego.
Angèle paracheva sa transformation par un flacon posé près d'elle. Elle en aspergea largement Mariana avant de la regarder d'un air satisfait.
Voilà j'ai fini ! tu es parfaite trésor ! Bonne chance pour ton neveu.
Mariana n'en croyait pas ses yeux alors qu'elle se découvrait entièrement, déguisée en prostituée. Diego allait l'entendre rien que pour ça !
Elle détournait le regard pour demander de quoi écrire à sa très royale amie pour la tenir au fait des dernières nouvelles, avant de remercier chaleureusement Elise et les trois jeunes filles pour leur patience et leur gentille. Sans perdre un instant, elle était sortie de la Lanterne pour remettre le pli destiné à la Reine à un garde avant de le congédier lui et ses hommes. Elle ne pouvait bien sûr pas se rendre à la Cour des Miracles avec une escorte, mais elle avait pris soin de réquisitionner l'un de leurs chevaux.
La stupeur fut de même pour eux à en juger leur réaction peu courtoise. Ils l'avaient détaillée de la tête aux pieds et sifflée avant de réaliser et de se reprendre et de regagner Versailles. Pour Mariana, il était maintenant temps de retrouver son neveu.
Rubis et Angèle suivirent avec entrain, elles risquaient de s'amuser un peu. Rubis s'occupa de la coiffure de la brune, Angèle chercha le maquillage qui lui irait et Fauve alla fouiller dans son armoire, sortant tout un tas de tenues qu'elle jeta négligemment sur le lit.
Tu vas être superbe ma chérie !
Elle choisit trois tenues qu'elle lui présenta : une rouge et blanche, une noire et blanche et une entièrement blanche.
humm alors voyons...Le rouge t'irait bien je pense...quoi que la noire et blanche plait beaucoup...
Il faut que tu essayes !
Sans même avoir le temps de comprendre ou de protester, Mariana avait été emmenée à l'étage. Elle était entrée dans une chambre à la décoration colorée et grossière. Les murs étaient écarlates mais probablement moins que ses joues devant l'amoncellement de tenues sur le lit.
Mais je...je vais pas porter ça !
Visiblement elle n'avait rien à dire puisqu'elle fut assise devant un miroir et que la grande brune qui devait être Rubis s'attaquait déjà à sa chevelure. Elle avait ôté son chapeau et libéré une longue cascade de boucles.
Mariana,décomposée,regardait ce que lui proposait Fauve, et pour sûr que Greg ne déban...bref, ce qu'elle venait de dire quoi.
Angèle revint avec tout un attirail de couleurs, du bleu, du rouge, du fushia, du noir, du vert, étaient étalés sur la coiffeuse. Elle poudra le teint doré de Mariana avant d'y apposer une bonne couche de rose sur les joues.
Ca te donnera bonne mine, les hommes aiment bien les filles qui ont l'air d'être toutes fraîches. Tu vas avoir un succès fou !
Elle fumait les grands yeux en amande de Mariana avant d'étirer sans réel ménagement ses longs cils.
Mais le plus important ma chérie c'est l'allure ! La façon d'être et de parler ! Tu ne passerais pas les portes si tu te tiens droite comme un piquet et que tu parles comme un bouquin !
Je te montre !
Fauve s'approcha alors d'elle en une démarche langoureuse, fit le tour de Mariana lentement tout en laissant sa main glisser sur elle, autour de ses épaules.
Elle s'amusait à faire le tour de la demoiselle et une fois face à elle, se pencha suffisamment pour qu'elle ait une vue des plus plongeantes sur son décolleté tout en lui lançant un regard qui en disait long.
Rubis passait les doigts dans ses cheveux pour leur donner un côté apprêté mais naturel. Les hommes aimaient que les filles prennent soin de se faire belles pour eux, mais tout en ayant l'air de n'y avoir pas touché. Il faut dire que leurs épouses passaient des heures à habiller leurs tignasses de toutes sortes de fanfreluches qui ne les rendaient pas plus séduisantes. Il était bien connu qu'ils venaient chercher à La Lanterne ce qu'ils n'avaient pas chez eux, et ça ne concernait pas uniquement le sexe.
Elle approuvait d'un hochement de la tête ce que disait sa collègue et riait de sa démonstration. Quand la coiffure fut terminée, elle aida Fauve à déshabiller la jeune femme pour y glisser bas et jarretières moins précieux que ceux qu'elle portait et qui s'assortissaient bien avec le corset choisi par la rousse.
Tu dois avoir l'air d'avoir envie de chaque gars que tu croises, tu les regardes comme si tu t'imaginais déjà au pieu avec eux. Avec des yeux pareils, il te suffit juste de battre des cils, de sourire et ça devrait aller. Bien que tes dents me paraissent un peu trop blanches et parfaites, mais on fera avec.
Angèle choisit ce moment pour redessiner la bouche de Mariana à l'aide d'un rouge éclatant qui, bien que cela fasse beaucoup trop, se mariait, parfaitement avec le prune et le noir de ses paupières.
Mariana avait peine à se reconnaître dans la glace. Plus Angèle approchait avec ses fards, plus elle avait tendance à reculer le visage, comme pour lui échapper. Hélas, il était impossible d'échapper aux assauts des six mains expertes sur elles.
Elle regardait, éberluée, Fauve, dans une démonstration de séduction. Elle resta interdite un moment, le regard figé sur Fauve, tentant toutefois de l'imiter vainement.
Mais euh...je ne saurais jamais faire ça, enfin à Greg mais pas à d'autres !
Fauve se mit à rire de bon coeur : Si tu sais le faire à Greg, tu y arriveras, il te suffira de penser à lui et personnellement, j'aurais pas de mal dans ces conditions !
La brunette réprima sa jalousie légendaire, tentant de faire abstraction à ce que venait de lui dire la rouquine . Elle avait tant de fois imaginé Greg avec l'une de ces femmes, pour ne pas dire avec toutes ces femmes, qu'elle esquissa une grimace de dégoût, le regard sombre.
Certes, mais tous les hommes ne sont pas Greg, hélas pour moi. S'il n'était pas si différent des autres, personne ne tenterait de me le voler. Merci de vos conseils, j'essaierais !
Même si Mariana était loin d'être convaincue.
Je crois que tu n'as pas trop à t'inquiéter, il est fou de toi pour notre plus grand désarroi, pas vrai les filles ?
Rubis, toujours occupée par la chevelure de Mariana, n'avait pas perdu une miette de la conversation des deux filles. Elle poussa un soupir de dépit et de résignation pour soutenir les propos de Fauve.
Et oui ! La voilà la fille qui a trop bien dressé notre Greg, tellement bien qu'on arrive plus nous à le faire...dresser.
Les filles gloussèrent sous le regard interrogatif de Mariana.
M'en parle pas...C'est une sacrée perte pour nous vu ses talents...
Mariana les repoussa pour se lever soudainement.
Je pense que ça ira ! merci !
Roooo mais t'énerves pas chérie, tu devrais être ravie d'avoir un homme pareil que tout le monde t'envie !
Je ne suis pas ravie d'entendre qu'outre me l'envier on me le séduit et qu'il se laisse faire. Je ne suis pas ravie d'apprendre qu'en plus je ne lui suffis pas contrairement à ce qu'il a pu me dire, bref non je ne suis pas ravie d'entendre qu'il me trompe et qu'il m'ait menti !
Fauve était peut-être allée trop loin dans son délire et Rubis intervint donc.
Attends !
Elle attrapa Mariana par le bras.
Il ne t'a pas menti, c'est vrai qu'on aime bien essayer de le séduire mais on se fait rejeter à chaque fois, tu n'as vraiment pas à t'inquiéter, il n'a d'yeux que pour toi. On est allées trop loin dans nos délires, désolée.
Gênée de son emportement exagéré, Mariana esquissait un sourire contrit aux jeunes femmes qui la rassuraient, du moins tentaient de le faire.
Non c'est à moi de m'excuser. Vous essayez de m'aider et je râle. Pardon. C'est juste que j'ai constamment peur de le perdre, et vous savez séduire les hommes, il vit ici avec vous, alors je me dis que peut-être...enfin c'est compréhensible qu'il...que vous...Enfin vous voyez. Je sais que j'ai de la chance et qu'il m'aime, je n'aurais pas dû m'emporter comme ça. Je suis inquiète de savoir mon neveu là-bas, inquiète de ce qu'il pourrait lui arriver, et je m'en prends aux mauvaises personnes.
Elle leur sourit et se prêta de nouveau au jeu des filles qui la déshabillaient comme une poupée, pour la rhabiller aussi vite avec des étoffes bien trop légères, qui lui donnaient la sensation d'être nue. Ce qui n'était pas loin d'être le cas. Sa poitrine paraissait davantage opulente, pour ne pas dire carrément énorme, ses jambes étaient visibles avec ce jupon presque transparent, fendu jusqu'en haut des cuisses, et ce maquillage outrancier? Non elle ne pouvait décemment sortir comme ça. Décence, en voilà un mot qui n'avait nullement sa place ici. Elle se revoyait onze ans plus tôt quand la Reine l'avait prise sous son aile pour faire du jeune garçon manqué qu'elle était, la jolie jeune femme qu'elle était devenue. Sauf que ce changement là n'était pas ce qu'il lui convenait le mieux. Pourtant il lui fallait prendre sur elle. Peu importe comment, l'important était de sauver Diego.
Angèle paracheva sa transformation par un flacon posé près d'elle. Elle en aspergea largement Mariana avant de la regarder d'un air satisfait.
Voilà j'ai fini ! tu es parfaite trésor ! Bonne chance pour ton neveu.
Mariana n'en croyait pas ses yeux alors qu'elle se découvrait entièrement, déguisée en prostituée. Diego allait l'entendre rien que pour ça !
Elle détournait le regard pour demander de quoi écrire à sa très royale amie pour la tenir au fait des dernières nouvelles, avant de remercier chaleureusement Elise et les trois jeunes filles pour leur patience et leur gentille. Sans perdre un instant, elle était sortie de la Lanterne pour remettre le pli destiné à la Reine à un garde avant de le congédier lui et ses hommes. Elle ne pouvait bien sûr pas se rendre à la Cour des Miracles avec une escorte, mais elle avait pris soin de réquisitionner l'un de leurs chevaux.
La stupeur fut de même pour eux à en juger leur réaction peu courtoise. Ils l'avaient détaillée de la tête aux pieds et sifflée avant de réaliser et de se reprendre et de regagner Versailles. Pour Mariana, il était maintenant temps de retrouver son neveu.
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Elise.- Messages : 60
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Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Depuis le temps que je le cherche, j’ai trouvé un gamin prêt à tout pour me guider dans mes recherches, il va fouiner dans le coin et moi je récolte les informations moyennant finances… Ce ne sont pas quelques sous qui vont me ruiner ! Le mioche me rapporte son prénom, paraît qu’il s’appelle Gregory, un des responsables de la lanterne rouge, à la botte d’une certaine Elise… hummm ça ne m’inspire pas beaucoup, mais à partir du moment où il gagne bien sa vie, il n’a pas besoin d’être entretenu, ceci confirme cela, il ne peut avoir volé mes affaires, enfin celles de la rousse qui a disparut, elle doit être morte d’ailleurs, et j’avais donc raison, ce doit être une de mes filles, qu’est qu’il aurait fait de corsets et jupons !
Ravie de mes renseignements, j’ajoute à cela, que le bellâtre est célibataire, une chose qui m’intéresse au plus haut point, et à son dernier voyage effectué la veille, je peine en ne voyant plus l’heure de son retour, j’envoie ma petite taupe espionner non loin, il joue avec des pierres en se faisant rabrouer par deux hommes qui ont l’air de surveiller la maison, mais heureusement, il n’en perd pas une miette et entend qu’il dit aller à la cour des miracles… Une fois que le petit vient me répéter l’adresse, de destination prise la veille par ce beau Gregory, je vois arriver une demoiselle fort jeune qui tente de forcer le passage.. A sa tenue, je dirais une femme du monde, je ne comprends pas ce qu’elle vient faire ici.
Cette fois ci, je m’approche, sait on jamais, et j’écoute moi-même, c’est peut être l’Elise celle là ! J’irais bien lui frotter les oreilles pour en savoir plus sur mon amour transit, mais ce que j’entends m’interpelle. Elle demande à parler à Gregory et le décrit fort bien, je dois en savoir plus sur cette bonne femme, et la faire descendre de son piédestal en lui montrant à qui elle a à faire, car on ne me prend pas mes biens comme ça ! Oui oui, mes biens, il est à moi et qui s’aventure à me voler mon homme, je suis capable de tout ! Non mais, z’avez vu comme elle est chétive ? Elle doit faire la diète pour ressembler à une limande ! Y a rien à toucher là, et pis c’est tout pâle, pas assez de couleurs, on dirait une momie déterrée !
Moi, il suffit de me regarder pour avoir envie ! J’ai une voix sensuelle, douce, même les oiseaux s’éloignent pour me laisser chanter, car ils savent que je suis meilleure qu’eux ! Quand je me déhanche, c’est l’bonheur assuré, rien ne vaut mes courbes désirables, juste en chair comme il faut, un décolleté sublime, avec une gorge déployée divine, retenue en suspension par un corset des plus chics. Ahhhhh quel veinard ce beau Greg ! Je vais lui faire comprendre à quel point l’amour est merveilleux, jamais il ne pourra m’oublier !!! Aaaaah l’extase sera en lui, et le sourire épanoui va dévoiler au tout Paris, le bonheur de m’avoir pour femme !!!!!
Un enfant ? Elle cherche un enfant ici ? Une catin aurait elle un marmot ? Il n’est pas pratique d’en avoir en faisant tel métier ! Je pourrais leur en apprendre à ces gagneuse à deux sous. Mais le seul homme que je veux à présent, moi femme respectable et respectée, c’est lui, ce brun aux yeux bleus qu’elle cherche après le gamin ! Me restera plus qu’à la suivre pour savoir ce qu’elle lui veut ! Nanméo, il est à moi, et on touche pas ! J’étale un sourire en imaginant le pire, et le pire c’est ce que moi je risque de lui faire à elle !! Peut être devrais je m’imposer en lui disant que je sais où il se trouve, mais que je veux l’y conduire ? Hum hum hum… Le truc, c’est qu’elle réussit à passer, pour disparaitre un long moment, avant de revenir métamorphosée ! Par la corne d’un bouc en rut, si j’l’avais pas vue entrée en dame du monde, j’aurais cru que c’était une catin quand elle en sortait ! J’ai même eut du mal à la r’connaitre, si ce n’était pas ce petit minois tout enfantin que j’avais croisé coiffé d’un chapeau élégant ! Elle a déjà grimpé sur une monture, mais j’m’approche sournoise et pourtant à la voix mielleuse, pour attiser la demoiselle :
Mademoiselle, si vous me permettez ? Je sais que nous n’avons pas étés présentés, mais, j’ai entendu que vous cherchiez monsieur Grégory… Je pourrais vous y conduire, puisqu’il m’a mise dans la confidence !
Roooo le mensonge éhonté ! Mais bon, faut ce qui faut, et pis si c’est pas Elise, qui c’est celle là ? Personne m’empêch’ra de garder mon mignon à moi toute seule !!! hummmmm rien que d’y penser, j’en salive déjà, un bel homme comme lui, ne mérite qu’une belle femme comme moi !! héhéhé
Ravie de mes renseignements, j’ajoute à cela, que le bellâtre est célibataire, une chose qui m’intéresse au plus haut point, et à son dernier voyage effectué la veille, je peine en ne voyant plus l’heure de son retour, j’envoie ma petite taupe espionner non loin, il joue avec des pierres en se faisant rabrouer par deux hommes qui ont l’air de surveiller la maison, mais heureusement, il n’en perd pas une miette et entend qu’il dit aller à la cour des miracles… Une fois que le petit vient me répéter l’adresse, de destination prise la veille par ce beau Gregory, je vois arriver une demoiselle fort jeune qui tente de forcer le passage.. A sa tenue, je dirais une femme du monde, je ne comprends pas ce qu’elle vient faire ici.
Cette fois ci, je m’approche, sait on jamais, et j’écoute moi-même, c’est peut être l’Elise celle là ! J’irais bien lui frotter les oreilles pour en savoir plus sur mon amour transit, mais ce que j’entends m’interpelle. Elle demande à parler à Gregory et le décrit fort bien, je dois en savoir plus sur cette bonne femme, et la faire descendre de son piédestal en lui montrant à qui elle a à faire, car on ne me prend pas mes biens comme ça ! Oui oui, mes biens, il est à moi et qui s’aventure à me voler mon homme, je suis capable de tout ! Non mais, z’avez vu comme elle est chétive ? Elle doit faire la diète pour ressembler à une limande ! Y a rien à toucher là, et pis c’est tout pâle, pas assez de couleurs, on dirait une momie déterrée !
Moi, il suffit de me regarder pour avoir envie ! J’ai une voix sensuelle, douce, même les oiseaux s’éloignent pour me laisser chanter, car ils savent que je suis meilleure qu’eux ! Quand je me déhanche, c’est l’bonheur assuré, rien ne vaut mes courbes désirables, juste en chair comme il faut, un décolleté sublime, avec une gorge déployée divine, retenue en suspension par un corset des plus chics. Ahhhhh quel veinard ce beau Greg ! Je vais lui faire comprendre à quel point l’amour est merveilleux, jamais il ne pourra m’oublier !!! Aaaaah l’extase sera en lui, et le sourire épanoui va dévoiler au tout Paris, le bonheur de m’avoir pour femme !!!!!
Un enfant ? Elle cherche un enfant ici ? Une catin aurait elle un marmot ? Il n’est pas pratique d’en avoir en faisant tel métier ! Je pourrais leur en apprendre à ces gagneuse à deux sous. Mais le seul homme que je veux à présent, moi femme respectable et respectée, c’est lui, ce brun aux yeux bleus qu’elle cherche après le gamin ! Me restera plus qu’à la suivre pour savoir ce qu’elle lui veut ! Nanméo, il est à moi, et on touche pas ! J’étale un sourire en imaginant le pire, et le pire c’est ce que moi je risque de lui faire à elle !! Peut être devrais je m’imposer en lui disant que je sais où il se trouve, mais que je veux l’y conduire ? Hum hum hum… Le truc, c’est qu’elle réussit à passer, pour disparaitre un long moment, avant de revenir métamorphosée ! Par la corne d’un bouc en rut, si j’l’avais pas vue entrée en dame du monde, j’aurais cru que c’était une catin quand elle en sortait ! J’ai même eut du mal à la r’connaitre, si ce n’était pas ce petit minois tout enfantin que j’avais croisé coiffé d’un chapeau élégant ! Elle a déjà grimpé sur une monture, mais j’m’approche sournoise et pourtant à la voix mielleuse, pour attiser la demoiselle :
Mademoiselle, si vous me permettez ? Je sais que nous n’avons pas étés présentés, mais, j’ai entendu que vous cherchiez monsieur Grégory… Je pourrais vous y conduire, puisqu’il m’a mise dans la confidence !
Roooo le mensonge éhonté ! Mais bon, faut ce qui faut, et pis si c’est pas Elise, qui c’est celle là ? Personne m’empêch’ra de garder mon mignon à moi toute seule !!! hummmmm rien que d’y penser, j’en salive déjà, un bel homme comme lui, ne mérite qu’une belle femme comme moi !! héhéhé
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Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
C'est une Mariana totalement métamorphosée qui avait franchit la porte de la Lanterne Rouge, et qui montait en selle quand une voix l'interpella. La jeune brune posa alors le regard sur son interlocutrice,une dame plutôt âgée et élégamment vêtue, assez surprise de cette interruption.
Elle allait s'excuser qu'elle était pressée et allait galoper à tout va en direction de la Cour des Miracles, mais ce que dit la femme l'intrigua.
Vous connaissez Gregory ? Je suis en effet à sa recherche. Pardonnez mon impolitesse je n'ai pas entendu votre nom. Je m'appelle Mariana.
Elle esquissa un sourire, mais il lui tardait de partir à la recherche de Diego, paniquée à l'idée qu'il puisse arriver malheur, aussi elle espérait que la femme en vienne vite aux faits.
Mariana n'avait jamais entendu parler d'elle et elle était d'autant plus étonnée que Greg lui ai confiée quoi que ce soit. Elle-même ne savait pas grand-chose de l'affaire d'Elise si ce n'est qu'un sale type s'en prenait à elle et à ses employées et que Greg était chargé de mettre fin à ses agissements. Elle savait aussi que la Reine avait participé à cette "arrestation" en lui confiant des bijoux qui le feraient entrer à la Cour des Miracles où se trouvait l'homme, mais elle n'en savait guère plus. Elle ne souhaitait pas en connaître davantage d'ailleurs, elle se faisait suffisamment de souci pour Gregory sans avoir à connaître les détails de son métier qu'elle n'imaginait que trop.
Excusez-moi mais que vous a raconté Gregory exactement ?
Elle observait la femme, les sourcils froncés de curiosité et d'une certaine méfiance il faut bien le dire. Dans le milieu où évoluait Greg et Elise, mieux valait se montrer trop prudent que pas assez. Elle avait plutôt l'air inoffensif sous ses froufrous et son chignon de dame guindée d'un autre temps, mais Mariana était la preuve vivante là, que l'habit ne faisait vraiment pas la prostituée, enfin le moine !
Elle allait s'excuser qu'elle était pressée et allait galoper à tout va en direction de la Cour des Miracles, mais ce que dit la femme l'intrigua.
Vous connaissez Gregory ? Je suis en effet à sa recherche. Pardonnez mon impolitesse je n'ai pas entendu votre nom. Je m'appelle Mariana.
Elle esquissa un sourire, mais il lui tardait de partir à la recherche de Diego, paniquée à l'idée qu'il puisse arriver malheur, aussi elle espérait que la femme en vienne vite aux faits.
Mariana n'avait jamais entendu parler d'elle et elle était d'autant plus étonnée que Greg lui ai confiée quoi que ce soit. Elle-même ne savait pas grand-chose de l'affaire d'Elise si ce n'est qu'un sale type s'en prenait à elle et à ses employées et que Greg était chargé de mettre fin à ses agissements. Elle savait aussi que la Reine avait participé à cette "arrestation" en lui confiant des bijoux qui le feraient entrer à la Cour des Miracles où se trouvait l'homme, mais elle n'en savait guère plus. Elle ne souhaitait pas en connaître davantage d'ailleurs, elle se faisait suffisamment de souci pour Gregory sans avoir à connaître les détails de son métier qu'elle n'imaginait que trop.
Excusez-moi mais que vous a raconté Gregory exactement ?
Elle observait la femme, les sourcils froncés de curiosité et d'une certaine méfiance il faut bien le dire. Dans le milieu où évoluait Greg et Elise, mieux valait se montrer trop prudent que pas assez. Elle avait plutôt l'air inoffensif sous ses froufrous et son chignon de dame guindée d'un autre temps, mais Mariana était la preuve vivante là, que l'habit ne faisait vraiment pas la prostituée, enfin le moine !
Mariana.- Messages : 110
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Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Ah ces jeunes dépravées, rien ne leur fait peur, elles mènent une double vie et se cachent derrière des façades d’anges ! Pfff J’l’avais pas trop bien vue de près, mais c’est sûr, c’est la même que tout à l’heure, est va pas m’voler mon mignon, ça j’le jure et j’ferais tout c’qui faut pour l’en empêcher.
J’suis assez contente du résultat, la maigrichonne me zieute interloquée, me d’mandant mon nom… J’vais pas lui donner mon nom d’famille, elle-même s’est présentée comme Mariana et rien d’autre, faut pas pousser hein ! Heuuu bon, alors, jusqu’où j’vais mentir moi… humm humm sourire de circonstance, posture emprunte d’assurance, comme si je savais absolument tout et que j’pouvais pas parler, l’truc classique, sauf qu’en vrai, je sais absolument rien !
Si j’le connais ? Ma foi oui… Je me nomme Séléna, mais il m’appelle Lena… C’est dire si on se connait ! Intimement même, nous sommes très amis…
Ca… pour m’app’ler Lena, il a bien fallut que j’raconte des bêtises afin de justifier l’initiale sur le collier… Donc j’m’enfonce, j’m’enlise et j’risque même de trop en faire, mais quand qu’il me verra, mon beau ténébreux, va pas en r’venir, ça c’est sûr !
Que m’a raconté Greg ? Par Pascal et toute sa famille réunie, il m’a rien raconté du tout, même pas son nom, j’l’ai apprit par mon fouineur aux jambes courtes qui m’a soutiré une fortune pour me dire ne serait ce que son seul prénom… Après, évidemment, les gardes de la maisonnée m’ont informé un peu plus, sans l’savoir…
Vous devrez comprendre, que… je n’ai pas le droit de tout vous dire, il y a des secrets que l’on ne peut révéler, mais… Je sais qu’il est à la cour des miracles, et à quelle taverne il est allé… je ne pourrais pas vous en révéler plus !
Le regard inquisiteur de la demoiselle en disait long… Moi je fais celle qui est sur la défensive, paraissant discrète sur les confidences, et ayant l’air d’en savoir très long… ça marche ? Au pire on en rajoute un peu, ça peut aider !
Mais, je peux aussi ne pas vous aider si vous le souhaitez, ce n’est pas un endroit pour les jeunes filles comme vous, à deux nous aurions plus de chances de le rejoindre… pour… enfin… il n’est pas très en forme ces derniers temps, très très contrarié je dirais même, il nous faut agir vite ! Alors que décidez vous ?
J’en sais trop ? Héhé, en faite, j’en sais rien, mais rien du tout ! Mais l’intrigue est puissante, elle doit me dire de venir avec elle, sinon… sinon… je la suis et là, je pique une crise démesurée ! Grrrr Non mais !!
J’suis assez contente du résultat, la maigrichonne me zieute interloquée, me d’mandant mon nom… J’vais pas lui donner mon nom d’famille, elle-même s’est présentée comme Mariana et rien d’autre, faut pas pousser hein ! Heuuu bon, alors, jusqu’où j’vais mentir moi… humm humm sourire de circonstance, posture emprunte d’assurance, comme si je savais absolument tout et que j’pouvais pas parler, l’truc classique, sauf qu’en vrai, je sais absolument rien !
Si j’le connais ? Ma foi oui… Je me nomme Séléna, mais il m’appelle Lena… C’est dire si on se connait ! Intimement même, nous sommes très amis…
Ca… pour m’app’ler Lena, il a bien fallut que j’raconte des bêtises afin de justifier l’initiale sur le collier… Donc j’m’enfonce, j’m’enlise et j’risque même de trop en faire, mais quand qu’il me verra, mon beau ténébreux, va pas en r’venir, ça c’est sûr !
Que m’a raconté Greg ? Par Pascal et toute sa famille réunie, il m’a rien raconté du tout, même pas son nom, j’l’ai apprit par mon fouineur aux jambes courtes qui m’a soutiré une fortune pour me dire ne serait ce que son seul prénom… Après, évidemment, les gardes de la maisonnée m’ont informé un peu plus, sans l’savoir…
Vous devrez comprendre, que… je n’ai pas le droit de tout vous dire, il y a des secrets que l’on ne peut révéler, mais… Je sais qu’il est à la cour des miracles, et à quelle taverne il est allé… je ne pourrais pas vous en révéler plus !
Le regard inquisiteur de la demoiselle en disait long… Moi je fais celle qui est sur la défensive, paraissant discrète sur les confidences, et ayant l’air d’en savoir très long… ça marche ? Au pire on en rajoute un peu, ça peut aider !
Mais, je peux aussi ne pas vous aider si vous le souhaitez, ce n’est pas un endroit pour les jeunes filles comme vous, à deux nous aurions plus de chances de le rejoindre… pour… enfin… il n’est pas très en forme ces derniers temps, très très contrarié je dirais même, il nous faut agir vite ! Alors que décidez vous ?
J’en sais trop ? Héhé, en faite, j’en sais rien, mais rien du tout ! Mais l’intrigue est puissante, elle doit me dire de venir avec elle, sinon… sinon… je la suis et là, je pique une crise démesurée ! Grrrr Non mais !!
Dona Selena Gamberotti- Messages : 20
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Date d'inscription : 07/07/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Mariana était perplexe alors qu'elle dévisageait la femme. Serait-elle atteint de la même maladie que son aînée Carmen, complètement déconnectée de la réalité, vivant dans un monde tantôt merveilleux tantôt sombre, et qui la rendait si fantasque ? S ce n'était pas cela, la pauvre devait s'imaginer ce qui n'était pas. Elle aurait pu être la mère de Greg mais impossible que ce soit le cas, cette dernière était décédée des années plus tôt. Une tante ? possible, mais difficilement croyable, son accent était trop parfait pour une irlandaise, et si Greg avait une parente en France, il en aurait parlé à Mariana, de plus elle avait plus l'air d'une latine que d'une anglo-saxonne.
Il ne m'a jamais parlée de vous, désolée. Intime comment au juste ?
Pour sûr qu'elle n'avait ni le temps ni de quoi être jalouse. Elle connaissait suffisamment Gregory pour connaître ses goûts. Et s'il aime ce genre de femme c'est avec vingt ans de moins sinon plus.
Laissez tomber je n'ai pas le temps pour les explications.
Elle s'était penchée pour se saisir des rênes, prête pour un galop effréné à travers les rues de Paris, mais Séléna n'avait visiblement pas terminé, ce qui commençait à légèrement agacer la jeune femme. En temps normal elle aurait discuté volontiers autour d'une tasse de thé, mais là les bavardages étaient remis à plus tard, quand elle saurait son neveu sain et sauf...et puni !
Elle prit sur elle de n'en montrer le moins possible, elle était censée avoir une image irréprochable en tant que Dame de compagnie et amie de la Reine, enfin dans cette tenue on repassera pour la réputation et la représentation royale ! Elle réprimait un soupir.
Contrarié ? Mais..mais pourquoi ? Il ne m'en a rien dit. Il a des soucis en ce moment avec l'affaire d'Elise mais il n'avait pas l'air si soucieux.
Elle réfléchit un instant puis revint sur son interlocutrice, la détaillant.
Je doute qu'on vous laisse entrer à la Cour des Miracles, sauf votre respect. Je ne suis pas grimée de cette façon pour mon plaisir personnellement. De plus c'est un lieu peu voire pas fréquentable et dangereux. Ce n'est pas une bonne idée de vouloir m'accompagner et je m'en sortirais mieux seule. Dîtes-moi où je peux trouver Greg exactement et je me débrouillerais.
Elle espérait en finir vite ayant déjà perdu trop de temps.
Il ne m'a jamais parlée de vous, désolée. Intime comment au juste ?
Pour sûr qu'elle n'avait ni le temps ni de quoi être jalouse. Elle connaissait suffisamment Gregory pour connaître ses goûts. Et s'il aime ce genre de femme c'est avec vingt ans de moins sinon plus.
Laissez tomber je n'ai pas le temps pour les explications.
Elle s'était penchée pour se saisir des rênes, prête pour un galop effréné à travers les rues de Paris, mais Séléna n'avait visiblement pas terminé, ce qui commençait à légèrement agacer la jeune femme. En temps normal elle aurait discuté volontiers autour d'une tasse de thé, mais là les bavardages étaient remis à plus tard, quand elle saurait son neveu sain et sauf...et puni !
Elle prit sur elle de n'en montrer le moins possible, elle était censée avoir une image irréprochable en tant que Dame de compagnie et amie de la Reine, enfin dans cette tenue on repassera pour la réputation et la représentation royale ! Elle réprimait un soupir.
Contrarié ? Mais..mais pourquoi ? Il ne m'en a rien dit. Il a des soucis en ce moment avec l'affaire d'Elise mais il n'avait pas l'air si soucieux.
Elle réfléchit un instant puis revint sur son interlocutrice, la détaillant.
Je doute qu'on vous laisse entrer à la Cour des Miracles, sauf votre respect. Je ne suis pas grimée de cette façon pour mon plaisir personnellement. De plus c'est un lieu peu voire pas fréquentable et dangereux. Ce n'est pas une bonne idée de vouloir m'accompagner et je m'en sortirais mieux seule. Dîtes-moi où je peux trouver Greg exactement et je me débrouillerais.
Elle espérait en finir vite ayant déjà perdu trop de temps.
Mariana.- Messages : 110
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Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
SURPRISE !!! Intime comment ? Haha j’vais pas lui raconter qu’on était dans l’même lit tout d’suite, j’veux d’abord trouver le fameux Greg.
Et bien…
Non pas l’temps, donc pas d’explications, vu qu’il faut aller sauver le bel ange ténébreux.
Je n’insiste pas donc !
La voici prête à partir, sangles en mains et pieds en attente de donner l’élan à sa monture, moi j’veux juste la pousser à me laisser l’accompagner, à mon âge on ne risque plus rien à la cour des miracles, il faudrait que je me rende moche pour qu’on me foute la paix, ça c’est vrai, mais bon !
L’affaire d’Elise ? Voilà que je me vois obligée de sauter sur l’occasion, c’est formidable. Mon sourire se fait comme contraint et désolé d’avouer qu’il s’agit bien de cette histoire :
Ah il vous en a parlé ? Effectivement, il s’agit de cette affaire là… Le pire est à prévoir, il est en danger à chaque instant, je n’ose imaginer ce que le pire serait !
Je dévoile une grande inquiétude et j’écoute mon interlocutrice, alors que je veux m’imposer à son voyage, mais il semble que ma tenue l’incommode. Ainsi donc, elle s’est déguisée pour pénétrer ce lieu de perdition ? Qu’à cela ne tienne, j’en ferais de même !
Je connais ce lieu, pour y être déjà allée… mais si ma tenue vous dérange, qu’à cela ne tienne, je n’ai point besoin d’entrer à la lanterne pour me changer !!!
Je monte mon petit col à la belle fleur sur ma chevelure, je retire ma robe et me retrouve en chemise longue et jupons, serrés d’un corset élégant… mes dentelles s’arrêtent à mes chevilles, où les bottines de cuir viennent corser le tout ! Ma beauté naturelle ne fait aucun doute, j’envoie ma robe aux gardes en fonctions devant la maison close et je lui offre mon plus beau sourire qui dit « Tadammmmmm » !!! Les deux rustres qui voient ma tenue arriver, font deux pas en arrière pour la laisser tomber, ils ont dû penser que je leur lançait quelque chose de dangereux, s’ils s’étaient rendus compte avant, ils l’auraient attrapée et l’auraient serrée contre eux, comme un trophée ! Je suis trop forte !!!
Bon… On y va ?
Et bien…
Non pas l’temps, donc pas d’explications, vu qu’il faut aller sauver le bel ange ténébreux.
Je n’insiste pas donc !
La voici prête à partir, sangles en mains et pieds en attente de donner l’élan à sa monture, moi j’veux juste la pousser à me laisser l’accompagner, à mon âge on ne risque plus rien à la cour des miracles, il faudrait que je me rende moche pour qu’on me foute la paix, ça c’est vrai, mais bon !
L’affaire d’Elise ? Voilà que je me vois obligée de sauter sur l’occasion, c’est formidable. Mon sourire se fait comme contraint et désolé d’avouer qu’il s’agit bien de cette histoire :
Ah il vous en a parlé ? Effectivement, il s’agit de cette affaire là… Le pire est à prévoir, il est en danger à chaque instant, je n’ose imaginer ce que le pire serait !
Je dévoile une grande inquiétude et j’écoute mon interlocutrice, alors que je veux m’imposer à son voyage, mais il semble que ma tenue l’incommode. Ainsi donc, elle s’est déguisée pour pénétrer ce lieu de perdition ? Qu’à cela ne tienne, j’en ferais de même !
Je connais ce lieu, pour y être déjà allée… mais si ma tenue vous dérange, qu’à cela ne tienne, je n’ai point besoin d’entrer à la lanterne pour me changer !!!
Je monte mon petit col à la belle fleur sur ma chevelure, je retire ma robe et me retrouve en chemise longue et jupons, serrés d’un corset élégant… mes dentelles s’arrêtent à mes chevilles, où les bottines de cuir viennent corser le tout ! Ma beauté naturelle ne fait aucun doute, j’envoie ma robe aux gardes en fonctions devant la maison close et je lui offre mon plus beau sourire qui dit « Tadammmmmm » !!! Les deux rustres qui voient ma tenue arriver, font deux pas en arrière pour la laisser tomber, ils ont dû penser que je leur lançait quelque chose de dangereux, s’ils s’étaient rendus compte avant, ils l’auraient attrapée et l’auraient serrée contre eux, comme un trophée ! Je suis trop forte !!!
Bon… On y va ?
Dona Selena Gamberotti- Messages : 20
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Date d'inscription : 07/07/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Mariana regardait son interlocutrice avec découragement. Bien sûr elle connaissait les risques que comportait le métier de Greg, elle en avait pleinement conscience même. Tant de fois elle avait espérait qu'il raccroche, qu'il change de vie. Il l'avait fait un jour pour elle. Ils s'étaient tous deux installés dans une petite maison à Amiens, il avait pu se faire engager par le Roi comme garde personnel de la Reine mais il n'était pas heureux. Et l'arrivée de Diego avait été le point final de cette mascarade.
Mariana avait donc renoncé à l'idée d'une vie calme et épanouie, bien que l'espoir infime demeure, et se contentait d'un léger sourire quand il lui demandait de ne pas s'en faire, qu'il avait l'habitude.
Je connais les risques de son métier et lui aussi rassurez-vous.
Elle la regarda surprise quand elle affirma connaître l'endroit pour s'y être déjà rendue.
Vous ? Vous êtes déjà allée à la Cour des Miracles ? Vraiment ?
Si elle disait vrai, elle pourrait s'avérait être utile là-bas. Mais elle avait besoin d'une tenue moins voyante. Elise aurait peut-être une quelconque robe à lui prêter qui pourrait la faire passer pour une bonne ou un truc du genre.
Elle n'eut pas le temps d'émettre l'idée que la femme avait déjà laissé choir ses froufrous sous son regard écarquillé et gêné. Misère quel engin, si on la laisse entrer comme ça... Une ancienne prostituée sur le retour ? Euh... elle a du vécu, c'est pas une première main c'est certain.
Euh...ah...bah...euh...on...on y...on y va !
Elle se ressaisit et lui tendit la main pour l'aider à se hisser sur le cheval avant de partir au galop.
(la suite ICI )
Mariana avait donc renoncé à l'idée d'une vie calme et épanouie, bien que l'espoir infime demeure, et se contentait d'un léger sourire quand il lui demandait de ne pas s'en faire, qu'il avait l'habitude.
Je connais les risques de son métier et lui aussi rassurez-vous.
Elle la regarda surprise quand elle affirma connaître l'endroit pour s'y être déjà rendue.
Vous ? Vous êtes déjà allée à la Cour des Miracles ? Vraiment ?
Si elle disait vrai, elle pourrait s'avérait être utile là-bas. Mais elle avait besoin d'une tenue moins voyante. Elise aurait peut-être une quelconque robe à lui prêter qui pourrait la faire passer pour une bonne ou un truc du genre.
Elle n'eut pas le temps d'émettre l'idée que la femme avait déjà laissé choir ses froufrous sous son regard écarquillé et gêné. Misère quel engin, si on la laisse entrer comme ça... Une ancienne prostituée sur le retour ? Euh... elle a du vécu, c'est pas une première main c'est certain.
Euh...ah...bah...euh...on...on y...on y va !
Elle se ressaisit et lui tendit la main pour l'aider à se hisser sur le cheval avant de partir au galop.
(la suite ICI )
Mariana.- Messages : 110
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Date d'inscription : 06/10/2013
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Et ben quoi ? Je suis superbe, divine… je me meut dans mes frusques, comme une de ces gourgandines, mon fessier se dandinant de droite à gauche pour faire mouvoir mes dentelles, trois jupons superposés, un rouge, un oranger et un blanc, mon corset est sans conteste, la représentation de l’élégance, entre rouge, blanc et noir, de satin et de dentelles orné, alors que ma fleur outrageuse décore mes cheveux, comme un bandeau ou un serre tête ! A cela je dénoue mon chignon, et j’étale ma grâce et ma beauté, au diable l’avarice, je suis plus belle que ces demoiselles réunies !
Qui saurait me priver de retrouver celui que je veux aimer ? Personne, et cela je le jure, j’enverrais aux enfers tous les saints s’ils m’en empêchaient et je brûlerais le Diable à qui je couperais tête et queues, s’il s’interposait ! Quoi, je dis n’importe quoi ? Et bien qu’on vienne me le dire en face, je suis certaine de savoir où mordre ! hahaha
Greg ne va pas en revenir, il va devenir fou en me voyant ainsi, j’espère que le final ne sera pas le même, mais je prévoirais avant pour m’en assurer. Mes hanches sont souples, et mon corsage éloquant, qui saurait résister à une gorge si plongeante et ferme ! Si si… ferme ! Heuuu non non je n’enlèverais pas le corset, c’est mieux avec, c’est sexy ! La petite Mariana elle-même, est subjuguée par ma beauté naturelle ! Mais je ne donne pas dans les femmes, quoi que… si c’était Greg qui me demandait, je ne dirais pas non ! hihi
Qu’à cela ne tienne, allons y !
La frêle demoiselle me tend la main et … … poufff arfff humpfffffffff me hisse, ou moi je tire, et on est pas arrivés… l’undes gardes arrive, me tient par la croupe en tournant la tête, sans doute pour résister à la tentation, et puis… le second vient ajouter sa force, pour enfin, me voir à l’arrière de cette petite Mariana, mes joues rougies, les yeux tournicotants et le poitrail haletant ! Je lance un merci à ces aides précieux, alors que déjà nous filons vers la taverne, adresse transmise par le gamin, et volée à ces deux portiers de la lanterne ! Par Belzebuth j’espère ne pas avoir la nausée, car je ne suis plus montée sur un destrier depuis … … hou là… oui bon, je n’sais plus la date, mais c’est pas à côté !
(attention les yeux, la vieille arrive, ICI ! )
Qui saurait me priver de retrouver celui que je veux aimer ? Personne, et cela je le jure, j’enverrais aux enfers tous les saints s’ils m’en empêchaient et je brûlerais le Diable à qui je couperais tête et queues, s’il s’interposait ! Quoi, je dis n’importe quoi ? Et bien qu’on vienne me le dire en face, je suis certaine de savoir où mordre ! hahaha
Greg ne va pas en revenir, il va devenir fou en me voyant ainsi, j’espère que le final ne sera pas le même, mais je prévoirais avant pour m’en assurer. Mes hanches sont souples, et mon corsage éloquant, qui saurait résister à une gorge si plongeante et ferme ! Si si… ferme ! Heuuu non non je n’enlèverais pas le corset, c’est mieux avec, c’est sexy ! La petite Mariana elle-même, est subjuguée par ma beauté naturelle ! Mais je ne donne pas dans les femmes, quoi que… si c’était Greg qui me demandait, je ne dirais pas non ! hihi
Qu’à cela ne tienne, allons y !
La frêle demoiselle me tend la main et … … poufff arfff humpfffffffff me hisse, ou moi je tire, et on est pas arrivés… l’undes gardes arrive, me tient par la croupe en tournant la tête, sans doute pour résister à la tentation, et puis… le second vient ajouter sa force, pour enfin, me voir à l’arrière de cette petite Mariana, mes joues rougies, les yeux tournicotants et le poitrail haletant ! Je lance un merci à ces aides précieux, alors que déjà nous filons vers la taverne, adresse transmise par le gamin, et volée à ces deux portiers de la lanterne ! Par Belzebuth j’espère ne pas avoir la nausée, car je ne suis plus montée sur un destrier depuis … … hou là… oui bon, je n’sais plus la date, mais c’est pas à côté !
(attention les yeux, la vieille arrive, ICI ! )
Dona Selena Gamberotti- Messages : 20
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Date d'inscription : 07/07/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Eretria s'approcha de la coiffeuse en humant l'air, un sourire vaguement méprisant étirant ses lèvres carmins. C'était dingue comme tout sentait bon ici, même les meubles. Un peu comme si les putains de la Lanterne Rouge vaporisait du parfum et de la poudre comme autant de brume pour oublier qu'elles gagnaient leur vie en écartant les cuisses.
C'était une chose de faire le tapin dans une ruelle sombre. Mais ici, Elise tenait à ce que ses filles soient propres, saines et désirables. La Gitane avait du abandonner ses jupons multicolores pour un corset et des jartelles taillées dans une matière si noble qu'elle osait à peine bouger de peur de les déchirer. Des bas de soie lui gainaient les jambes, et une étole couvrait vaguement ses épaules en attendant que les clients se ramènent et exige de voir la marchandise.
Tendant le bras pour s'emparer d'une houppette, l’Égyptienne en caressa son visage avec un gloussement nerveux, se demandant si Elise viendrait voir la transformation de sa dernière recrue. On disait de la maquerelle qu'elle était aussi belle qu'intransigeante. Mais Eretria ne comptait pas se laisser dresser si facilement. Quelques passes le temps de réunir un pécule, et elle se casserait de cette ville nauséabonde pour retourner en Espagne, ou en Italie, ou dans n'importe quel pays qui embaumerait les Olives et le soleil.
En attendant, et avec un rien de coquetterie féminine, la brune pivota pour s'observer dans le miroir. Le corset lui dessinait une taille de guèpe, ses fesses et sa peau cuivré étaient soulignée par la soie rouge vif et sa poitrine semblait sur le point de s'échapper de l’étoffe. Quand à ses cheveux, elle les avait relevé sur sa nuque avec un peigne qui... Putain, mais ce peigne était en or ou quoi? Quel pied ce lupanar!
C'était une chose de faire le tapin dans une ruelle sombre. Mais ici, Elise tenait à ce que ses filles soient propres, saines et désirables. La Gitane avait du abandonner ses jupons multicolores pour un corset et des jartelles taillées dans une matière si noble qu'elle osait à peine bouger de peur de les déchirer. Des bas de soie lui gainaient les jambes, et une étole couvrait vaguement ses épaules en attendant que les clients se ramènent et exige de voir la marchandise.
Tendant le bras pour s'emparer d'une houppette, l’Égyptienne en caressa son visage avec un gloussement nerveux, se demandant si Elise viendrait voir la transformation de sa dernière recrue. On disait de la maquerelle qu'elle était aussi belle qu'intransigeante. Mais Eretria ne comptait pas se laisser dresser si facilement. Quelques passes le temps de réunir un pécule, et elle se casserait de cette ville nauséabonde pour retourner en Espagne, ou en Italie, ou dans n'importe quel pays qui embaumerait les Olives et le soleil.
En attendant, et avec un rien de coquetterie féminine, la brune pivota pour s'observer dans le miroir. Le corset lui dessinait une taille de guèpe, ses fesses et sa peau cuivré étaient soulignée par la soie rouge vif et sa poitrine semblait sur le point de s'échapper de l’étoffe. Quand à ses cheveux, elle les avait relevé sur sa nuque avec un peigne qui... Putain, mais ce peigne était en or ou quoi? Quel pied ce lupanar!
Eretria- Messages : 19
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Date d'inscription : 07/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Il était temps pour Charles de voir si ses pions prenaient place sur l’échiquier. La première dont il devait s’occuper n’était autre que son « exotique », fille de joie. Comment ne pas prendre sous son aile, une femme capable d’arracher entre ses cuisses les plus sombres secrets des hommes mais aussi des femmes. Un investissement plus que rentable pour le vicomte.
Mais nulle envie que les regards se portent sur lui, quand il passera la porte de la lanterne rouge, une cape de la haute noblesse recouvre ses épaules et son dos, signe distinct d’une certaine noblesse, mais une capuche d’un noir de jais recouvrant son visage pour que celui-ci ne soit qu’ombre. Une canne à la main et un boitement de la patte gauche, et voilà au moins pour les gens peu attentifs, un moyen de ne paraître qu’un vieil homme à la recherche d’une bonne compagnie. Sans oublier deux mercenaires déguisés en garde du corps pour ainsi protéger son intégrité.
Le voilà enfin dans ce lieu de débauche, la lanterne rouge, comment ne pas connaître un lieu de délice ou seule compte l’argent et le plaisir, un véritable festin pour Charles, si celui-ci n’était pas là que pour affaire. A peine venait-il de passer la porte, que d’une voix assez chevrotante.
« Bonjour Madame, Je cherche une certaine Eretria, on m’a dit que je la trouverais par ici ? »
Mais nulle envie que les regards se portent sur lui, quand il passera la porte de la lanterne rouge, une cape de la haute noblesse recouvre ses épaules et son dos, signe distinct d’une certaine noblesse, mais une capuche d’un noir de jais recouvrant son visage pour que celui-ci ne soit qu’ombre. Une canne à la main et un boitement de la patte gauche, et voilà au moins pour les gens peu attentifs, un moyen de ne paraître qu’un vieil homme à la recherche d’une bonne compagnie. Sans oublier deux mercenaires déguisés en garde du corps pour ainsi protéger son intégrité.
Le voilà enfin dans ce lieu de débauche, la lanterne rouge, comment ne pas connaître un lieu de délice ou seule compte l’argent et le plaisir, un véritable festin pour Charles, si celui-ci n’était pas là que pour affaire. A peine venait-il de passer la porte, que d’une voix assez chevrotante.
« Bonjour Madame, Je cherche une certaine Eretria, on m’a dit que je la trouverais par ici ? »
Charles.Ponsardin-Vouzier- Messages : 22
Points : 22
Date d'inscription : 08/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
- Un client pour toi, Eretria.
Un coup d’œil au portier goguenard suffit à la Gitane pour comprendre que la suite n'était pas censé lui plaire. L'imbécile semblait ignorer qu'on en voyait passer de bien pire à la cour des Miracles, et qu'elle avait été troussé par des créatures à qui il manquait tellement de membres qu'elle n'avait pas eu le courage de les dénombrer. Dommage que les deux hommes de tout à l'heure n'ai pas mordu à l'hameçon... Le plus vieux avec un sacré air de coquin et le jeunot... Il aurait sans doute été un amant doux mais maladroit. Bref, de l'argent facile.
Le menton relevé et les hanches se balançant au rythme de ses pas, la brune descendit dans le salon ou l'attendait le client. Elle ne prit même pas la peine de le regarder avant de s'agenouiller devant lui pour délasser machinalement ses braies. Merde, Elise avait parlé de sensualité... La bohémienne releva les yeux avec un semblant de sourire charmeur quand son expression de figea sur son visage. L'espace d'un instant, elle paru sur le point de prendre la fuite et déglutie plusieurs fois pour calmer le flot de terreur qui montait en elle.
- Qu'est ce que vous foutez ici, hein?
Un coup d’œil au portier goguenard suffit à la Gitane pour comprendre que la suite n'était pas censé lui plaire. L'imbécile semblait ignorer qu'on en voyait passer de bien pire à la cour des Miracles, et qu'elle avait été troussé par des créatures à qui il manquait tellement de membres qu'elle n'avait pas eu le courage de les dénombrer. Dommage que les deux hommes de tout à l'heure n'ai pas mordu à l'hameçon... Le plus vieux avec un sacré air de coquin et le jeunot... Il aurait sans doute été un amant doux mais maladroit. Bref, de l'argent facile.
Le menton relevé et les hanches se balançant au rythme de ses pas, la brune descendit dans le salon ou l'attendait le client. Elle ne prit même pas la peine de le regarder avant de s'agenouiller devant lui pour délasser machinalement ses braies. Merde, Elise avait parlé de sensualité... La bohémienne releva les yeux avec un semblant de sourire charmeur quand son expression de figea sur son visage. L'espace d'un instant, elle paru sur le point de prendre la fuite et déglutie plusieurs fois pour calmer le flot de terreur qui montait en elle.
- Qu'est ce que vous foutez ici, hein?
Eretria- Messages : 19
Points : 23
Date d'inscription : 07/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Le sourire dissimulé derrière le haut de sa cape, le regard luisant de malice posée sur la traînée. La voilà qui s’agenouille devant lui, laissant ses mains glisser sur les braies tout prête à assouvir les vices nauséabonds d’un vieillard sénile. Le rictus s’étire lorsqu’elle croise enfin son regard, une sensation de délice lorsque la terreur fige ce si beau visage. Le voilà qui se penche vers elle, sa main venant glisser dans la nuque de la femme.
Geste amoureux, geste de tendresse, ne s’agit-il pas de Charles ? Sa main agrippe la chevelure de la gitane, le muscle de son bras se tend attirant cette ville créature à hauteur de ses lèvres, non pas pour un baisé, mais pour un soupire ou plutôt un murmure si fin et délicat contrastant avec les mots dur qu’il lui prononce.
« Crois-tu que tu te délierais de moi aussi facilement, petit garce ? Tant que j’aurai besoin de toi, tu resteras sous ma coupe. »
Tenant toujours fermement la chevelure de la femme, la forçant à se redresse presque sur la pointe des pieds dans l’espoir de garder un contact avec la terre Mère. Son autre main vient à son tour jouer du corps de la pute, caressant cette fois avec tendresse la gorge offerte de son exotique.
« Ne serait-il pas dommage de voir ce si gracile cou pendre du haut d’une corde. »
D’un geste tout aussi nonchalant, il la repousse lui arrachant au passage quelque mèche des cheveux de celle-ci, qu’il hume avant de les laisser choir sur le sol. Quelque pas et le voilà s’installant comme chez lui observant la jeune femme alors qu’un sourire émerveille ce visage.
Geste amoureux, geste de tendresse, ne s’agit-il pas de Charles ? Sa main agrippe la chevelure de la gitane, le muscle de son bras se tend attirant cette ville créature à hauteur de ses lèvres, non pas pour un baisé, mais pour un soupire ou plutôt un murmure si fin et délicat contrastant avec les mots dur qu’il lui prononce.
« Crois-tu que tu te délierais de moi aussi facilement, petit garce ? Tant que j’aurai besoin de toi, tu resteras sous ma coupe. »
Tenant toujours fermement la chevelure de la femme, la forçant à se redresse presque sur la pointe des pieds dans l’espoir de garder un contact avec la terre Mère. Son autre main vient à son tour jouer du corps de la pute, caressant cette fois avec tendresse la gorge offerte de son exotique.
« Ne serait-il pas dommage de voir ce si gracile cou pendre du haut d’une corde. »
D’un geste tout aussi nonchalant, il la repousse lui arrachant au passage quelque mèche des cheveux de celle-ci, qu’il hume avant de les laisser choir sur le sol. Quelque pas et le voilà s’installant comme chez lui observant la jeune femme alors qu’un sourire émerveille ce visage.
Charles.Ponsardin-Vouzier- Messages : 22
Points : 22
Date d'inscription : 08/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Eretria aurait voulu hurler, pleurer, ou simplement supplier. Mais l'étreinte de Charles lui avait coupé toute volonté, la laissant sans un souffle d'air. Prostrée sur le sol, ses mains brunes crispées sur sa gorge, elle étouffa un sanglot, la respiration sifflante et le crane enflammé par la douleur.
La simple vue du Vicomte la plongeait dans l'horreur. Ce n'était pas un humain mais un démon de la pire espèce, incapable de la moindre compassion, du moindre sentiment. Il avait massacré sa propre épouse, son propre enfant à naitre... Et il lui avait mit le meurtre sur le dos avec l'agilité d'un acteur. La Gitane n'avait eu que le temps de fuir, abandonnant sa petite soeur derrière elle pour sauver leurs vies à toutes les deux.
Putain...Menteuse...Meurtrière... La corde l'attendait, pour peu que le Vicomte lève le petit doigt. Les mèches de ses cheveux noirs glissèrent sur son visage, comme une sinistre étreinte.
- Que... Qu'est ce que vous voulez?
La simple vue du Vicomte la plongeait dans l'horreur. Ce n'était pas un humain mais un démon de la pire espèce, incapable de la moindre compassion, du moindre sentiment. Il avait massacré sa propre épouse, son propre enfant à naitre... Et il lui avait mit le meurtre sur le dos avec l'agilité d'un acteur. La Gitane n'avait eu que le temps de fuir, abandonnant sa petite soeur derrière elle pour sauver leurs vies à toutes les deux.
Putain...Menteuse...Meurtrière... La corde l'attendait, pour peu que le Vicomte lève le petit doigt. Les mèches de ses cheveux noirs glissèrent sur son visage, comme une sinistre étreinte.
- Que... Qu'est ce que vous voulez?
Eretria- Messages : 19
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Date d'inscription : 07/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Charles la regarde, non, il la dévisage dévorant chacun des traits empli de terreur. C’était comme cette nuit-là débarquant avec la maréchaussée pour protéger sa femme de la vilaine putain. Le même visage lorsqu’il l’avait entraperçu à travers la fenêtre. Le visage de la peur lorsqu’elle comprenait enfin qu’elle n’était rien d’autre qu’un pion.
"Ce que je veux ?"
Les yeux de l’homme s’humidifie, il renifle en la pointant du doigt. Sa voix est chevrotante de tristesse et de peur.
"C’est elle, c’est elle qui a tué ma femme" *murmure à peine dans un souffle.*
Le vicomte éclate de rire, ne quittant pas une seule seconde les traits dessiné sur ce visage exotique. Il se redresse, il croise ses bras sur ton torse, il hume l’air. Un nouveau soupir presque d’exaspération alors qu’il lui tourne enfin le dos, lui montrant en un sens son indifférence absolue à cette câtin.
"Vois-tu je souhaite que tu sois mes yeux et mes oreilles. Combien d’homme ne viendront pas dans ton lit pour découvrir les saveurs du sud, combien ne se laisseront pas avoir par tes minauderie dévoilant tout ce que ceux-ci dissimulent à la cour."
Prenant quelque seconde d’un silence lourd, comme pour laisser l’empreinte de chacun de ses mots dans la chair à vif de la gitane.
"Et si tu refuses, ou si tu me trahis, la potence sera ta sentence, et ta petite sœur connaîtra les affres de la débauche, surmontée en premier par mois, avant de l’offrir à des mercenaires et des pirates. Et le tout sans devoir déboursé le moindre sous."
Se retournant vers elle, il plonge son regard de glace dans les prunelles noisettes de la putain.
"Ce que je veux ?"
Les yeux de l’homme s’humidifie, il renifle en la pointant du doigt. Sa voix est chevrotante de tristesse et de peur.
"C’est elle, c’est elle qui a tué ma femme" *murmure à peine dans un souffle.*
Le vicomte éclate de rire, ne quittant pas une seule seconde les traits dessiné sur ce visage exotique. Il se redresse, il croise ses bras sur ton torse, il hume l’air. Un nouveau soupir presque d’exaspération alors qu’il lui tourne enfin le dos, lui montrant en un sens son indifférence absolue à cette câtin.
"Vois-tu je souhaite que tu sois mes yeux et mes oreilles. Combien d’homme ne viendront pas dans ton lit pour découvrir les saveurs du sud, combien ne se laisseront pas avoir par tes minauderie dévoilant tout ce que ceux-ci dissimulent à la cour."
Prenant quelque seconde d’un silence lourd, comme pour laisser l’empreinte de chacun de ses mots dans la chair à vif de la gitane.
"Et si tu refuses, ou si tu me trahis, la potence sera ta sentence, et ta petite sœur connaîtra les affres de la débauche, surmontée en premier par mois, avant de l’offrir à des mercenaires et des pirates. Et le tout sans devoir déboursé le moindre sous."
Se retournant vers elle, il plonge son regard de glace dans les prunelles noisettes de la putain.
Charles.Ponsardin-Vouzier- Messages : 22
Points : 22
Date d'inscription : 08/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Eretria baissa les yeux, vaincue. Jouer les espionnes était à sa portée, et ne lui demanderait qu'un minimum d'effort. La plupart des hommes aimait parler quand ils baisaient, pour le plaisir d'ajouter la masturbation mental à leurs sensations. Les nobles qui pouvaient se payer les filles d'Elise avait toujours des racontars et des rumeurs à colporter.
Obéir, donc, pour épargner un destin aussi sombre que le sien à Smeralda... Douce Smeralda, avec ses boucles ébouriffées et ses grands yeux clairs...
Il était hélas difficile à la gitane de remplir sa mission si cela devait inclure Romain et sa belle mère. Tous deux avaient fait preuve d'une bienveillance à son égard qui l'avait prise au dépourvue. Et le baron avait un regard si doux, si triste quand il la regardait... L'espace d'un instant, les yeux d'Eretria vacillèrent et elle comprit que Charles l'avait remarqué, lui aussi. Tant pi, il fallait tenter le tout pour le tout.
- J'ferais c'que vous voulez. Touchez pas Smerada, elle a que onze ans, c'pas sa faute tout ça. J'vous en supplie.
Obéir, donc, pour épargner un destin aussi sombre que le sien à Smeralda... Douce Smeralda, avec ses boucles ébouriffées et ses grands yeux clairs...
Il était hélas difficile à la gitane de remplir sa mission si cela devait inclure Romain et sa belle mère. Tous deux avaient fait preuve d'une bienveillance à son égard qui l'avait prise au dépourvue. Et le baron avait un regard si doux, si triste quand il la regardait... L'espace d'un instant, les yeux d'Eretria vacillèrent et elle comprit que Charles l'avait remarqué, lui aussi. Tant pi, il fallait tenter le tout pour le tout.
- J'ferais c'que vous voulez. Touchez pas Smerada, elle a que onze ans, c'pas sa faute tout ça. J'vous en supplie.
Eretria- Messages : 19
Points : 23
Date d'inscription : 07/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Le plaisir, source de toutes les inspirations autant physiques que psychique. Nulle n’était capable de provoquer en cet homme plus de sensation, plus de frisson que la domination absolue du corps et de l’âme. Eretria baisse les yeux, son corps se relâche, les tensions ne sont plus que souvenirs. Qu’elle délicate sensation que d’observer le corps et le cœur de la putain fondre sous les mots de son propre égo. Ravissement …
Comment ne pas goûter aux plaisirs de la vie quand entre ses mains gît l’avenir de sa petite sœur. Smeralda, la douce enfant, n’était que le martinet, offrant supplique à la catin des bas-fonds, résidante permanente à Troyes dans une demeure qui n’était pas à son nom, sous la tutelle d’un allié. Comment ne pas profitez d’un tel pouvoir quand le monde n’est plus qu’un gigantesque échiquier dans lequel le roi n’est qu’un pion et le joueur dieu. Pouvoir …
Il se relève, il l’observe, il avance, il sourit, il s’approche, il jubile.
Tu serais mes yeux et mes oreilles. Tu m’offriras tous les mensonges et tous les secrets de la cour. Et peut-être … je dis bien peut-être que si tu te montres loyal et gentille … tu retrouveras ta sœur dans l’Andalousie que tu chéri tant. Mais si tu me trahis …
Sa main effleure les hanches, remonte frémissant au contact de la chair, goute au délice d’une poitrine aussi tendre et fertile, goute à la tendresse d’un ventre ferme, avant de venir voler l’instant de pureté, s’engouffrant sans prémices dans l’intimité d’une gitane.
Ta sœur ne sera plus qu’une chair sans âme, soumise au plus bassesse noirceur de l’homme, ne pouvant à jamais que murmurer, absente d’un monde qu’elle voudra fuir, mais qu’elle devra sentir en elle. Et toi …
Son invasion se montre plus féroce, plus douloureuses, alors que se dessine sur le visage de Charles une jouissance exacerbé. Elle avait connu le monde caché de cet être, elle avait côtoyé l’ombre noir qui entoure l’homme, elle connaissait la véritable luxure dont était capable le vicomte.
Tu ne quitteras jamais ce lieu qui t’as pour autant répugner comme jamais …
Comment ne pas goûter aux plaisirs de la vie quand entre ses mains gît l’avenir de sa petite sœur. Smeralda, la douce enfant, n’était que le martinet, offrant supplique à la catin des bas-fonds, résidante permanente à Troyes dans une demeure qui n’était pas à son nom, sous la tutelle d’un allié. Comment ne pas profitez d’un tel pouvoir quand le monde n’est plus qu’un gigantesque échiquier dans lequel le roi n’est qu’un pion et le joueur dieu. Pouvoir …
Il se relève, il l’observe, il avance, il sourit, il s’approche, il jubile.
Tu serais mes yeux et mes oreilles. Tu m’offriras tous les mensonges et tous les secrets de la cour. Et peut-être … je dis bien peut-être que si tu te montres loyal et gentille … tu retrouveras ta sœur dans l’Andalousie que tu chéri tant. Mais si tu me trahis …
Sa main effleure les hanches, remonte frémissant au contact de la chair, goute au délice d’une poitrine aussi tendre et fertile, goute à la tendresse d’un ventre ferme, avant de venir voler l’instant de pureté, s’engouffrant sans prémices dans l’intimité d’une gitane.
Ta sœur ne sera plus qu’une chair sans âme, soumise au plus bassesse noirceur de l’homme, ne pouvant à jamais que murmurer, absente d’un monde qu’elle voudra fuir, mais qu’elle devra sentir en elle. Et toi …
Son invasion se montre plus féroce, plus douloureuses, alors que se dessine sur le visage de Charles une jouissance exacerbé. Elle avait connu le monde caché de cet être, elle avait côtoyé l’ombre noir qui entoure l’homme, elle connaissait la véritable luxure dont était capable le vicomte.
Tu ne quitteras jamais ce lieu qui t’as pour autant répugner comme jamais …
Charles.Ponsardin-Vouzier- Messages : 22
Points : 22
Date d'inscription : 08/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Elle ne cria pas en dépit de l'intrusion perverse. Son corps s'était habitué, c'était à peine si elle sentit les doigts du vicomte l'écarteler. Eretria avait ce talent de pouvoir oublier tout ce qui concernait la douleur physique. Prostrée sur le sol, le coeur au bord des lèvres, elle attendit qu'il termine son petit jeu.
Les mots, eu, ne connaissaient nulles barrières. Charles se délectait de sa peur et savait pertinemment de quoi la menacer pour éveiller le tremblement de ses chaires.
- Je le ferais.
Un silence, un sanglot étouffé. Un demi mensonge à nouveau, mais proférer avec plus de prudences.
- J'me renseignerais pour toi.
Eretria repoussa le vicomte pour se relever et passer une main tremblante dans ses cheveux. On viendrait bientôt la chercher pour son prochain client. Jusqu'à ce que le jour succède à la nuit en une valse inlassable qui l’entraînait dans la folie.
Les mots, eu, ne connaissaient nulles barrières. Charles se délectait de sa peur et savait pertinemment de quoi la menacer pour éveiller le tremblement de ses chaires.
- Je le ferais.
Un silence, un sanglot étouffé. Un demi mensonge à nouveau, mais proférer avec plus de prudences.
- J'me renseignerais pour toi.
Eretria repoussa le vicomte pour se relever et passer une main tremblante dans ses cheveux. On viendrait bientôt la chercher pour son prochain client. Jusqu'à ce que le jour succède à la nuit en une valse inlassable qui l’entraînait dans la folie.
Eretria- Messages : 19
Points : 23
Date d'inscription : 07/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Elle s’écarte de lui, il sourit de plus belle. Elle frisonne de peur, il frisonne de plaisir.
Dans un mouvement gracieux, il approche ses doigts de ses narines qu’il hume comme une dernière provocation. Il les glisse sur ses lèvres comme un dernier mouvement de dégustation, un dernier geste de maître à esclave. Une manière délicate pour lui rappeler qu’elle lui appartient. Entre ses mains, elle n’est rien de plus qu’un bout de chair qu’il écraserait sans aucune pitié, dénué du moindre sentiment humain.
Je l’espère, car si tu devais me trahir … je n’ai pas besoin de te le dire une fois encore.
Le vicomte remet la cape sur ses épaules, la capuche sur sa tête, ne laissant plus paraître que son regard glacial, une image qui pourrait pour le plus incroyant prié dieu de chassé le démon des enfers. Il la regarde un long moment détaillant chacun de ses gestes, chacune de ses paroles …
Et si ce que nous sommes devrait flirter dans les oreilles de cette soi-disant haute noblesse, si notre petit secret venait à se dévoiler au monde des hommes, alors garde toujours les yeux ouverts car la mort sera ta seule et unique rétribution … ou que tu sois, ou tu te caches … je viendrai te faucher !
Sa main glisse dans sa poche, l’homme en retire un bijou tout d’argent luisant, une véritable fortune qu’il jette en direction d’Eretria.
Voici un cadeau de la part de ta sœur. Ne t’en fais pas, je lui parle régulièrement de toi, mais étrangement elle ne me pose jamais la moindre question …
Un dernier éclat de rire, un dernier mouvement de la cape, et le monstre devient le vieillard. Boitement, voix rauque et aigri, traversant les salles en direction de la porte, bientôt rejoins de ses hommes. Dans la lumière de la lune son ombre disparaît comme s’il n’avait été qu’un rêve.
Dans un mouvement gracieux, il approche ses doigts de ses narines qu’il hume comme une dernière provocation. Il les glisse sur ses lèvres comme un dernier mouvement de dégustation, un dernier geste de maître à esclave. Une manière délicate pour lui rappeler qu’elle lui appartient. Entre ses mains, elle n’est rien de plus qu’un bout de chair qu’il écraserait sans aucune pitié, dénué du moindre sentiment humain.
Je l’espère, car si tu devais me trahir … je n’ai pas besoin de te le dire une fois encore.
Le vicomte remet la cape sur ses épaules, la capuche sur sa tête, ne laissant plus paraître que son regard glacial, une image qui pourrait pour le plus incroyant prié dieu de chassé le démon des enfers. Il la regarde un long moment détaillant chacun de ses gestes, chacune de ses paroles …
Et si ce que nous sommes devrait flirter dans les oreilles de cette soi-disant haute noblesse, si notre petit secret venait à se dévoiler au monde des hommes, alors garde toujours les yeux ouverts car la mort sera ta seule et unique rétribution … ou que tu sois, ou tu te caches … je viendrai te faucher !
Sa main glisse dans sa poche, l’homme en retire un bijou tout d’argent luisant, une véritable fortune qu’il jette en direction d’Eretria.
Voici un cadeau de la part de ta sœur. Ne t’en fais pas, je lui parle régulièrement de toi, mais étrangement elle ne me pose jamais la moindre question …
Un dernier éclat de rire, un dernier mouvement de la cape, et le monstre devient le vieillard. Boitement, voix rauque et aigri, traversant les salles en direction de la porte, bientôt rejoins de ses hommes. Dans la lumière de la lune son ombre disparaît comme s’il n’avait été qu’un rêve.
Charles.Ponsardin-Vouzier- Messages : 22
Points : 22
Date d'inscription : 08/11/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Des instants volés, des questions sans réponses, et la belle s'est envolée. Juste quelques minutes pendant lesquelles leurs regards, furtivement, se croisaient avant qu'elle ne l'ait laissé. Pas un mot, pas une explication, rien. Elle avait simplement disparu corps et biens. Où était-elle ? Avec qui ? Que faisait-elle ? Il n'en savait rien. Les quelques jours avant leur séparation n'avaient rien présagé de bon. Que devait-il penser ? Devait-il croire ce qu'on lui racontait ? Non, tout cela n'était que rumeurs bien qu'il lui arrivât de douter au bien fondé de tout ce que, jusqu'alors, il croyait.
Les jours passent, aucune nouvelle, aucune trace. Des recherches sont entreprises mais personne ne semble savoir ce qu'il en est. Il imaginait toujours le pire, se disant que peut-être elle était sous son emprise ? Mais autour de lui beaucoup doutaient et Julia la première qui finit par lui avouer ce qu'elle avait toujours soupçonné. Selon elle, l’Égyptienne était à la solde de son cousin et toute cette histoire n'était ni plus ni moins qu'un coup monté visant à la renverser. Mais toucher Julia n'était pas chose aisée, sans doute était-il plus simple de passer par son naïf beau-fils, trop jeune et inexpérimenté pour se douter de ce qui pouvait se tramer.
Depuis ce jour, il s'interrogeait. Ce qu'elle lui avait dit, était-ce la réalité ? Eretria n'aurait-elle cherché à l'approcher que dans le but de lui faire avouer ces noirs secrets qui pourraient, tous les deux, les faire tomber ? Il semblerait que de réponse à ses questions il n'aurait jamais et c'est auprès d'Elise qu'il allait se réconforter. Depuis quelques temps déjà, Romain traversait une période sombre dans sa vie et il cherchait à tout prix à se raccrocher à quelque chose, à quelqu'un et c'est en Elise qu'il trouva une confidente, une amie.
Point de grands discours, ni de conseils au rabais, tout ce qu'elle lui disait était de prendre la vie comme elle venait et de cesser de se torturer. Difficile pour un jeune homme qui avait pour principale "qualité" de réfléchir avant d'agir au point de passer à côté de beaucoup de choses, trop sans doute. Mais il est un moment où il faut savoir s'arrêter et un soir, alors qu'ils plaisantaient, il finit par accepter son invitation à aller à la Lanterne. Oh il ne comptait pas s'amuser avec les filles comme les autres clients le faisaient mais Elise lui avait promis une soirée d'amusement, avec de la musique, de l'alcool et de la danse.
Il se laissa ainsi donc entraîner dans cette atmosphère étouffante mêlant la fumée aux odeurs d'alcool et diverses scènes de perversion qui se déroulaient à même le salon. Une des filles vint à lui alors qu'Elise l'abandonnait pour aller saluer quelques clients aisés. Il déclina poliment l'invitation lorsque ses mains commencèrent à se balader sur lui mais la donzelle ne semblait pas accepter de refus et il fallu l'intervention de la patronne pour qu'il soit délivré de cette jeune dépravée.
Ils s'éclipsèrent alors dans le bureau où ils purent reprendre une conversation normale mais une chose en amenant une autre, ils commencèrent à se rapprocher dangereusement. Un jeu, une plaisanterie. Un baiser échangé, puis un autre et on en vient à se demander ce que l'on fait. N'était-ce qu'un effet de l'alcool ? C'est ce qu'elle semblait vouloir penser. Était-ce la réalité ? Pas tout à fait.
Jamais, depuis des semaines qu'il côtoyait Eretria, il ne l'avait réellement touchée. Il avait pour elle une grande tendresse, mais était-ce de l'amour ? Difficile à dire. Toujours était-il que toute cette histoire l'avait touché et déboussolé. Au point de perdre l'esprit ? Non. Au point de suivre les conseils d'Elise ? On dirait bien...Ils eurent une conversation suffisamment compliquée pour qu'il finisse par chercher à quitter les lieux. Alors qu'il s'apprêtait à sortir, elle le retint. Il lui posa alors une question dont la réponse fut affirmative et qui déclencha la suite de cette histoire...Une histoire que personne n'aurait soupçonnée, même pas eux avant qu'elle ne commence brutalement, sans crier gare le soir du 21 décembre 1664.
Les jours passent, aucune nouvelle, aucune trace. Des recherches sont entreprises mais personne ne semble savoir ce qu'il en est. Il imaginait toujours le pire, se disant que peut-être elle était sous son emprise ? Mais autour de lui beaucoup doutaient et Julia la première qui finit par lui avouer ce qu'elle avait toujours soupçonné. Selon elle, l’Égyptienne était à la solde de son cousin et toute cette histoire n'était ni plus ni moins qu'un coup monté visant à la renverser. Mais toucher Julia n'était pas chose aisée, sans doute était-il plus simple de passer par son naïf beau-fils, trop jeune et inexpérimenté pour se douter de ce qui pouvait se tramer.
Depuis ce jour, il s'interrogeait. Ce qu'elle lui avait dit, était-ce la réalité ? Eretria n'aurait-elle cherché à l'approcher que dans le but de lui faire avouer ces noirs secrets qui pourraient, tous les deux, les faire tomber ? Il semblerait que de réponse à ses questions il n'aurait jamais et c'est auprès d'Elise qu'il allait se réconforter. Depuis quelques temps déjà, Romain traversait une période sombre dans sa vie et il cherchait à tout prix à se raccrocher à quelque chose, à quelqu'un et c'est en Elise qu'il trouva une confidente, une amie.
Point de grands discours, ni de conseils au rabais, tout ce qu'elle lui disait était de prendre la vie comme elle venait et de cesser de se torturer. Difficile pour un jeune homme qui avait pour principale "qualité" de réfléchir avant d'agir au point de passer à côté de beaucoup de choses, trop sans doute. Mais il est un moment où il faut savoir s'arrêter et un soir, alors qu'ils plaisantaient, il finit par accepter son invitation à aller à la Lanterne. Oh il ne comptait pas s'amuser avec les filles comme les autres clients le faisaient mais Elise lui avait promis une soirée d'amusement, avec de la musique, de l'alcool et de la danse.
Il se laissa ainsi donc entraîner dans cette atmosphère étouffante mêlant la fumée aux odeurs d'alcool et diverses scènes de perversion qui se déroulaient à même le salon. Une des filles vint à lui alors qu'Elise l'abandonnait pour aller saluer quelques clients aisés. Il déclina poliment l'invitation lorsque ses mains commencèrent à se balader sur lui mais la donzelle ne semblait pas accepter de refus et il fallu l'intervention de la patronne pour qu'il soit délivré de cette jeune dépravée.
Ils s'éclipsèrent alors dans le bureau où ils purent reprendre une conversation normale mais une chose en amenant une autre, ils commencèrent à se rapprocher dangereusement. Un jeu, une plaisanterie. Un baiser échangé, puis un autre et on en vient à se demander ce que l'on fait. N'était-ce qu'un effet de l'alcool ? C'est ce qu'elle semblait vouloir penser. Était-ce la réalité ? Pas tout à fait.
Jamais, depuis des semaines qu'il côtoyait Eretria, il ne l'avait réellement touchée. Il avait pour elle une grande tendresse, mais était-ce de l'amour ? Difficile à dire. Toujours était-il que toute cette histoire l'avait touché et déboussolé. Au point de perdre l'esprit ? Non. Au point de suivre les conseils d'Elise ? On dirait bien...Ils eurent une conversation suffisamment compliquée pour qu'il finisse par chercher à quitter les lieux. Alors qu'il s'apprêtait à sortir, elle le retint. Il lui posa alors une question dont la réponse fut affirmative et qui déclencha la suite de cette histoire...Une histoire que personne n'aurait soupçonnée, même pas eux avant qu'elle ne commence brutalement, sans crier gare le soir du 21 décembre 1664.
Romain de Nansac- Messages : 58
Points : 79
Date d'inscription : 28/09/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Laura était une fille parmi tant d'autres, une simple petite paysanne dont les parents avaient été ruinés suite à plusieurs années de mauvaises récoltes. Difficile de marier sa fille et de lui donner une dot convenable quand on était ruiné, ils n'avaient plus qu'à espérer que son joli minois la sauverait mais ce ne fut pas le cas. Ses frères parvinrent à s'en sortir en allant en ville. L'un d'eux travaillait chez un petit artisan tandis que l'autre...et bien...elle n'en avait plus de nouvelles mais il semblait que celui-ci tournait plutôt mal.
De cette famille, seul un enfant sur les trois parvint donc à se sortir du pétrin sans tomber plus bas que terre. Dans son malheur, Laura avait eu de la chance, car tous les proxénètes ne sont pas comme ceux de la Lanterne Rouge où elles étaient bien traitées et l'endroit, assez luxueux, n'attirait pas la même clientèle que dans les bouges sordides de la Cour des Miracles et autres endroits du même type.
Le jour, les filles passaient beaucoup de temps ensemble lorsqu'elles ne travaillaient pas. Elles ne parlaient pas du travail qui les dégoûtait toutes plus ou moins sauf si une anecdote amusante avait eu lieu. Les seuls rares fois où sont travail ne lui déplaisait pas, c'est quand le client ne la touchait pas et demandait juste à regarder, dans ce genre de cas, bien souvent, elle se retrouvait avec Lilah et toutes les deux, elles lui faisaient un petit spectacle des plus sensuels. Dans ces moments là, elle n'avait à se forcer de rien et prenait même un certain plaisir dans ce qu'elle ne qualifiait plus vraiment de travail.
Ce matin, comme chaque matin, les filles étaient réunies dans la cuisine pour le petit déjeuner quand Angèle commença à leur raconter une histoire croustillante, un beau jeune homme serait venu la veille au soir mais ne semblait pas à son aise. Il l'aurait repoussée en lui disant qu'il ne souhaitait pas ses services, mais alors que faisait-il là ?
La patronne l'a présenté comme un neveu ? Tu crois que c'est un vrai neveu ou que ça veut dire chasse gardée ?
Ça y est, les commérages étaient lancés !
De cette famille, seul un enfant sur les trois parvint donc à se sortir du pétrin sans tomber plus bas que terre. Dans son malheur, Laura avait eu de la chance, car tous les proxénètes ne sont pas comme ceux de la Lanterne Rouge où elles étaient bien traitées et l'endroit, assez luxueux, n'attirait pas la même clientèle que dans les bouges sordides de la Cour des Miracles et autres endroits du même type.
Le jour, les filles passaient beaucoup de temps ensemble lorsqu'elles ne travaillaient pas. Elles ne parlaient pas du travail qui les dégoûtait toutes plus ou moins sauf si une anecdote amusante avait eu lieu. Les seuls rares fois où sont travail ne lui déplaisait pas, c'est quand le client ne la touchait pas et demandait juste à regarder, dans ce genre de cas, bien souvent, elle se retrouvait avec Lilah et toutes les deux, elles lui faisaient un petit spectacle des plus sensuels. Dans ces moments là, elle n'avait à se forcer de rien et prenait même un certain plaisir dans ce qu'elle ne qualifiait plus vraiment de travail.
Ce matin, comme chaque matin, les filles étaient réunies dans la cuisine pour le petit déjeuner quand Angèle commença à leur raconter une histoire croustillante, un beau jeune homme serait venu la veille au soir mais ne semblait pas à son aise. Il l'aurait repoussée en lui disant qu'il ne souhaitait pas ses services, mais alors que faisait-il là ?
La patronne l'a présenté comme un neveu ? Tu crois que c'est un vrai neveu ou que ça veut dire chasse gardée ?
Ça y est, les commérages étaient lancés !
Laura- Messages : 2
Points : 2
Date d'inscription : 23/12/2014
Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge
Encore une nuit éreintante à la Lanterne Rouge et c'est encore endormie, ou à peine éveillée, que la jolie Lilah fit son entrée dans la cuisine. Ses collègues et amies étaient déjà en pleines railleries, riant des derniers potins de la veille. Sans même les écouter ni leur adresser un salut ni un regard, la brunette s'installa autour de son petit-déjeuner. Elle était comme ça Lilah, le coeur sur la main, on pouvait tout lui demander mais pas avant le petit-déjeuner ! Bien mal en prenait à celle qui s'essayait de lui causer avant que ses lèvres n'aient trempées dans le lait chaud, elle se voyait rabrouée d'un regard assassin et d'un grognement très "cavernier" qu'une chevelure défaite accentuée.
Même sa "jumelle" se faisait envoyer paître ! Sa jumelle, c'est ainsi que madame Elise les appelait, ne parvenant pas toujours à les différencier et se trompant constamment de prénoms. Elles ne se ressemblaient pourtant pas physiquement, mais elles étaient sans arrêt fourrées ensemble, si bien que si l'une faisait ou disait quelque-chose, l'autre y était immédiatement et automatiquement associée. A la fin on se demandait laquelle des deux était véritablement concernée.
Même leur histoire personnelle était différente, bien que l'une et l'autre aient manquée de chance dans la vie, mais ça c'était le lot de toutes les filles présentes ici. Lilah, de son véritable nom Louise Mercier, était une jeune fille simple, issue d'une famille pauvre de la région de Châteauroux. Elle n'était pas une fille très brillante, n'ayant pas reçue l'instruction nécessaire, ne sachant ni lire ni écrire, ce qui lui vaudra le H à la fin de son pseudonyme mais c'est une autre histoire.
Elle n'avait donc pas eu l'éducation nécessaire mais bien suffisante pour une destinée toute tracée comme femme de paysan. Elle avait toutefois été bénie des dieux de la beauté, cette même grâce qui s'avérerait être une malédiction peu après. L'année de ses 17 ans et après bon nombre de soupirants se bousculant autour d'elle et de son père pour des demandes en mariages toutes plus inintéressantes les unes que les autres, on lui choisit un gars du coin, un brave forgeron un peu plus âgé qu'elle mais un solide gaillard qui faisait la fierté de sa famille. Ainsi les choses étaient conclues ! Cette union n'enchantait guère la principale concernée mais elle s'y était pliée, en bonne fille qu'elle était. Pourtant cette même année, à quelques semaines du mariage, elle fit la rencontre d'un garçon qui allait changé de manière irrémédiable son destin.
Il était beau,riche, intelligent, tendre, charmant, drôle, aimant, autant de qualificatifs pour le nommer. Il lui en avait mis plein la vue, lui avait promis la lune. Elle rêvait de devenir danseuse à Paris mais ce n'était qu'utopie et elle serait bientôt la femme d'un forgeron. Avec Marcel elle y croyait enfin ! Il connaissait du monde à la capitale et la présenterait à tous ses contacts, elle deviendrait vite célèbre et même qu'elle pourrait danser dans les plus ballets, dans de nombreux pays et devant le Roi de France en personne.
Elle avait espéré la bénédiction de ses parents mais en vain. Qu'à cela ne tienne elle irait quand même. Elle suivrait l'homme de sa vie, ils se marieraient à Paris et voyageraient de pays en pays, aussi riches et respectés que des rois.
Elle déchanta bien vite. Paris et sa grisaille, le gentil Marcel eut un autre visage quand elle se refusa à ses amis d'abord, à ses clients ensuite. Ses illusions de danse furent changées en prostitution. Elle avait plusieurs fois tenté de fuir mais c'est à grands renforts de drogues diverses qu'il la maintenait sous sa coupe avant d'être vendue à divers clients privés pour leur bon plaisir personnel et inavouable.
Puis lors d'une soirée une fois de plus perverse et glauque, elle avait fait connaissance avec Rubis, une catin certes mais une catin de grande classe et de grande réputation dans le milieu, selon les clients lyonnais qui la connaissaient. Elle s'était nouvellement installée à Paris, dans un nouveau bordel du nom de la Lanterne Rouge qui semblait prometteur. Rubis lui parla de la vie là-bas, d'une certaine Elise, une mère maquerelle pas comme les autres et qui jamais ne levait la main sur ses employées qu'elle traitait comme ses filles et non ses esclaves.
La vie à la Lanterne semblait plus "belle" qu'ailleurs et un jour elle profita de l'inattention de son maître pour s'enfuir et y trouver refuge. Elle était entrée dans ces lieux le coeur battant, avec la crainte d'en être chassée. Et une belle rouquine avait entendu son histoire, l'avait écoutée comme si elle l'entendait pour la première fois alors qu'hélas tellement commune.
La patronne n'avait pas beaucoup d'argent à l'époque pourtant elle prit le risque de lui faire confiance et de la racheter une fortune, à la seule condition qu'elle en finisse avec ses drogues et qu'elle soit reconnaissante de cette nouvelle "chance". Les débuts ne furent pas faciles, surtout sans ses "paradis artificiels" mais les filles l'avaient accueillie à bras ouverts et la soutenaient. Elle était sans cesse surprise de la solidarité qui régnait dans cet endroit. Elle avait rencontré la jolie Laura et entre elles une forte amitié était née. Elle était tout, sa meilleure amie, sa confidente, sa "jumelle" et aussi pour le plaisir des clients et le sien au fil du temps, sa maîtresse. Elles partageaient tout, leurs doutes, leurs peines et leurs espoirs.
Un jour elles sortiraient d'ici et ouvriraient une petite mercerie, elles avaient rit à l'idée d'une mercerie du nom de Mercier. Finalement les filles avaient raison, même le travail le plus plaisant du monde peut devenir un enfer si l'ambiance est mauvaise, l'inverse était vrai aussi. Du moins, valait-il mieux prendre le parti de le croire.
Elle terminait son bol et put enfin se mêler à la conversation.
Vous parlez encore du gars d'hier ? Il est si bien que ça ? Je l'ai pas vu moi fait chier, j'étais avec l'autre limace, quelle plaie, s'il repasse ce soir, je suis pas là !
Même sa "jumelle" se faisait envoyer paître ! Sa jumelle, c'est ainsi que madame Elise les appelait, ne parvenant pas toujours à les différencier et se trompant constamment de prénoms. Elles ne se ressemblaient pourtant pas physiquement, mais elles étaient sans arrêt fourrées ensemble, si bien que si l'une faisait ou disait quelque-chose, l'autre y était immédiatement et automatiquement associée. A la fin on se demandait laquelle des deux était véritablement concernée.
Même leur histoire personnelle était différente, bien que l'une et l'autre aient manquée de chance dans la vie, mais ça c'était le lot de toutes les filles présentes ici. Lilah, de son véritable nom Louise Mercier, était une jeune fille simple, issue d'une famille pauvre de la région de Châteauroux. Elle n'était pas une fille très brillante, n'ayant pas reçue l'instruction nécessaire, ne sachant ni lire ni écrire, ce qui lui vaudra le H à la fin de son pseudonyme mais c'est une autre histoire.
Elle n'avait donc pas eu l'éducation nécessaire mais bien suffisante pour une destinée toute tracée comme femme de paysan. Elle avait toutefois été bénie des dieux de la beauté, cette même grâce qui s'avérerait être une malédiction peu après. L'année de ses 17 ans et après bon nombre de soupirants se bousculant autour d'elle et de son père pour des demandes en mariages toutes plus inintéressantes les unes que les autres, on lui choisit un gars du coin, un brave forgeron un peu plus âgé qu'elle mais un solide gaillard qui faisait la fierté de sa famille. Ainsi les choses étaient conclues ! Cette union n'enchantait guère la principale concernée mais elle s'y était pliée, en bonne fille qu'elle était. Pourtant cette même année, à quelques semaines du mariage, elle fit la rencontre d'un garçon qui allait changé de manière irrémédiable son destin.
Il était beau,riche, intelligent, tendre, charmant, drôle, aimant, autant de qualificatifs pour le nommer. Il lui en avait mis plein la vue, lui avait promis la lune. Elle rêvait de devenir danseuse à Paris mais ce n'était qu'utopie et elle serait bientôt la femme d'un forgeron. Avec Marcel elle y croyait enfin ! Il connaissait du monde à la capitale et la présenterait à tous ses contacts, elle deviendrait vite célèbre et même qu'elle pourrait danser dans les plus ballets, dans de nombreux pays et devant le Roi de France en personne.
Elle avait espéré la bénédiction de ses parents mais en vain. Qu'à cela ne tienne elle irait quand même. Elle suivrait l'homme de sa vie, ils se marieraient à Paris et voyageraient de pays en pays, aussi riches et respectés que des rois.
Elle déchanta bien vite. Paris et sa grisaille, le gentil Marcel eut un autre visage quand elle se refusa à ses amis d'abord, à ses clients ensuite. Ses illusions de danse furent changées en prostitution. Elle avait plusieurs fois tenté de fuir mais c'est à grands renforts de drogues diverses qu'il la maintenait sous sa coupe avant d'être vendue à divers clients privés pour leur bon plaisir personnel et inavouable.
Puis lors d'une soirée une fois de plus perverse et glauque, elle avait fait connaissance avec Rubis, une catin certes mais une catin de grande classe et de grande réputation dans le milieu, selon les clients lyonnais qui la connaissaient. Elle s'était nouvellement installée à Paris, dans un nouveau bordel du nom de la Lanterne Rouge qui semblait prometteur. Rubis lui parla de la vie là-bas, d'une certaine Elise, une mère maquerelle pas comme les autres et qui jamais ne levait la main sur ses employées qu'elle traitait comme ses filles et non ses esclaves.
La vie à la Lanterne semblait plus "belle" qu'ailleurs et un jour elle profita de l'inattention de son maître pour s'enfuir et y trouver refuge. Elle était entrée dans ces lieux le coeur battant, avec la crainte d'en être chassée. Et une belle rouquine avait entendu son histoire, l'avait écoutée comme si elle l'entendait pour la première fois alors qu'hélas tellement commune.
La patronne n'avait pas beaucoup d'argent à l'époque pourtant elle prit le risque de lui faire confiance et de la racheter une fortune, à la seule condition qu'elle en finisse avec ses drogues et qu'elle soit reconnaissante de cette nouvelle "chance". Les débuts ne furent pas faciles, surtout sans ses "paradis artificiels" mais les filles l'avaient accueillie à bras ouverts et la soutenaient. Elle était sans cesse surprise de la solidarité qui régnait dans cet endroit. Elle avait rencontré la jolie Laura et entre elles une forte amitié était née. Elle était tout, sa meilleure amie, sa confidente, sa "jumelle" et aussi pour le plaisir des clients et le sien au fil du temps, sa maîtresse. Elles partageaient tout, leurs doutes, leurs peines et leurs espoirs.
Un jour elles sortiraient d'ici et ouvriraient une petite mercerie, elles avaient rit à l'idée d'une mercerie du nom de Mercier. Finalement les filles avaient raison, même le travail le plus plaisant du monde peut devenir un enfer si l'ambiance est mauvaise, l'inverse était vrai aussi. Du moins, valait-il mieux prendre le parti de le croire.
Elle terminait son bol et put enfin se mêler à la conversation.
Vous parlez encore du gars d'hier ? Il est si bien que ça ? Je l'ai pas vu moi fait chier, j'étais avec l'autre limace, quelle plaie, s'il repasse ce soir, je suis pas là !
Lilah- Messages : 4
Points : 4
Date d'inscription : 26/12/2014
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