Re: [RP-lieu] La Lanterne Rouge

Lou... Mar 7 Jan - 23:57

Rubis … Belle et douce Rubis ! Elle avait raison, mais ce souhait d’avoir un enfant était pour elle, comme un coup de pied à son passé, passé dont elle ignorait presque tout, une mère inconnue, un père inexistant… Une mémoire qu’on lui avait volé, avec cette enfance enfermée dans des murs religieux, jusqu’à sa fuite et la rencontre d’Orsini ! S’il avait été là, rien de tout cela ne se serait passé, son sang lui-même ne l’aurait jamais permis !

Se résigner, elle l’avait fait, en se croyant morte une première fois, mais le docteur l’avait achevé, elle avait affronté tant d’épreuves, qu’elle pensait qu’en quittant Lyon, tout serait fini. L’option homme riche, elle l’avait eut, mais la famille ne l’avait pas entendu de cette oreille. Avoir un enfant, aurait été une échappatoire, une sorte de rapprochement pour un couple qui se veut unit. Et puis, cela aurait été pour elle, l’occasion d’être une vraie mère, une chance que la sienne n’avait que manqué !

La lingère, je vais y retourner, mais pour récupérer mon baluchon si elle l’a pas jeté, ou qu’elle a pas récupéré ce qu’il y a dedans ! Je ne sais même pas combien de temps je suis resté dans ma chambre…

Trouver un homme… A quoi bon maintenant, le corps meurtrit, trop de balafres, personne voudra de ça !

Plus d’homme voudra de moi… Et j’risque pas de choper un Baron ! L’Ruffian m’a tué les boyaux, j’peux plus avoir de gosses, et les bourgeois y z’aiment qu’on leur fasse des enfants… Mes balafres sont trop moches, même pour les clients voudront plus d’moi ! Faut que j’aille chez la lingère et que je reprenne mon baluchon, je donnerais mes bijoux à Elise, elle les utilisera pour engager du monde contre ces fous furieux… Lambert doit payer !

Quand le corps est abimé, une fille est moins cotée, même les vieux feront gaffe à pas toucher cette marchandise là, leurs rombières suffisent pour les horreurs à être obligés de regarder ! Faudrait voir à pas non plus leur filer la nausée ! Rubis tentait de la faire sourire à défaut de rire, en lançant quelques vannes sur les vieux à contenter et partager le butin une fois prête à assumer un veuvage mérité.

Je ne doute pas de tes qualités ma belle… Toi tu es superbe, et ton corps n’est pas amoché ! Qui voudra de moi maintenant ? J’vaut plus c’que je valais ! Ils paieront la passe au rabais pour moi !

C’est vrai qu’elle avait sauté sur l’occasion pour choper un larron, lors de la disparition d’Eddie, à présent c’était peine perdue ! A quoi bon ! Toute façon elle n’était qu’un poids plus qu’autre chose dans cet état, une bouche de trop à nourrir pour Elise, ça ne servait à rien, au pire dans ses affaires il y aurait de quoi la rembourser pour le doc et la bouffe, ainsi que pour engager du monde à la surveillance de la lanterne ! Les yeux regardant un coin de la rue, entre deux arbres du jardin, elle reconnu le coin…

Faut tuer le Pierrot avec le Lambert, sinon on les aura toujours sur le dos… Dis, on dirait le coin de rue où… Là… juste…

Son doigt se tend vers le carrefour sur la droite et …

La lingère… elle est là bas, dans la rue en face pas loin du carrefour ! Je vais y aller avant que…

Elle se lève péniblement, se tenant le ventre pour rejoindre la grille, prête à sortir de cet enclos protecteur qu’était la Lanterne Rouge !

**Robert Starque** Sam 11 Jan - 23:25

Il avait écouté la mère maquerelle en se retenant de pousser un soupir de désespoir tant elle parlait, parlait et parlait encore...Allait-elle enfin s'arrêter ? Il semblerait que oui ! Lorsqu'elle eut enfin fini, il reprit la parole.

Vous avez raison, un militaire n'entrera jamais à la Cour, pas en tant que tel en tous cas, mais peut-être arriverons-nous à en infiltrer quelques uns. Même s'ils ne trouvent pas ce Lambert, il y a là-bas la pire racaille et tout ce qui pourra y être éliminé ne sera qu'un bienfait pour notre royaume.

Et s'ils pouvaient tuer ce Gregory au passage, ce serait parfait...

Toujours est-il que nous pouvons déjà tenter cela et mettre quelques hommes à votre dispositions ici-même qui auraient à charge de veiller à la sécurité des lieux. Bien entendu, ceux-ci se fondraient dans le paysage et je compte donc sur vous pour nous aider en ce sens.

Des patrouilles auront lieu dans les alentours afin de sécuriser le quartier. Nos soldats sont entraînés, ils peuvent agir très vite.

Concernant Anna, elle ne devrait rien craindre au palais mais je veillerais personnellement à ce qu'il ne lui arrive rien, de cela je puis vous assurer.

J'espère que cette affaire sera réglée rapidement pour votre sécurité et pour celle des gens vivant ici. J'ai bien compris qu'il s'agissait d'un règlement de comptes mais rien n'est impossible et si l'on peut éviter d'autres agressions ce sera pour le mieux.

J'ai tous les renseignements qu'il me fallait, je vais donc vous laisser et donner les ordres nécessaires. N'hésitez pas à me contacter au besoin.

Il se leva et attendit une quelconque réaction à ses propos et qu'elle le reconduise enfin pour repartir.

Elise. Mer 15 Jan - 23:47

(Rubis et Lou)

[RP-lieu] La Lanterne Rouge - Page 4 Rubis12

Rubis tentait tant bien que mal de remonter le moral de Lou, et si un faible sourire se dessinait sur son visage, la brune n'était pas dupe et savait qu'elle était loin d'avoir atteint son objectif.

Que pouvait-elle dire de toutes façons, elle non plus n'aurait pas le moral dans sa situation. Toutes espèrent un jour se retirer et faire un beau mariage, laissant loin derrière au plus profond de sa mémoire, les années de galères et de répugnances. Combien y parvenaient ? Peu, bien trop peu.

S'il est déjà difficile de convaincre un client régulier de vous épouser en temps normal, dans le cas de Lou, c'était impossible. Elle était réaliste. Quant aux clients c'était davantage faisable, mais il faudrait de la patience et se relever après les refus du début.

Je comprends bien ma belle mais sois patiente. Ne désespères pas, tu restes très jolie et c'est important ça. Quant à Elise ne t'en fais pas pour elle, elle n'est pas comme ça, tu pourras la rembourser plus tard.

La brunette sourit chaleureusement mais seul le visage était chaleureux, les fesses beaucoup moins.

On devrait rentrer, manquerait plus qu'on attrape la mort.

Alors que Rubis s'apprêtait à se lever de ce trop dur et trop froid banc de pierre, Lou avait le regard fixé face à elle. Fronçant les sourcils, intriguée, Rubis s'interrogeait.

Elle n'eut pas à poser de questions que Lou s'expliqua. Elle venait de repérer au loin, l'endroit de son agression. Rubis se contenta d'un haussement d'épaules et d'un coup d'oeil furtif, ne sachant pas exactement le lieu de la tragédie.
Elle écarquilla les yeux cependant quand elle vit la blessée se lever péniblement, annonçant qu'elle irait chez la lingère non loin.

Mais t'as perdu l'esprit ?! Veux-tu rester là, non mais ce n'est pas possible ! Tu tiens à peine debout toute seule.

Rubis fit mine d'être outrée et fâchée, prenant doucement Lou par le bras dans le but de la ramener à l'intérieur de la Lanterne pour qu'elle aille se reposer au chaud.

Tu as pris l'air, ça t'a fait du bien, tu as un peu plus de couleurs, mais maintenant on rentre. Tu iras plus tard, elle n'aura pas bougé de place dans quelques jours. Si Elise voit que tu es dehors on va avoir des problèmes, alors oust, au lit jeune fille !

Rubis la précéda pour ouvrir la porte avant de reculer et de lui offrir son bras pour l'aider à marcher.

(Elise et Robert)

[RP-lieu] La Lanterne Rouge - Page 4 Liz10

J'écoutais avec attention l'homme à mes côtés, même si mon esprit s'envola un court instant pour féliciter mentalement Anna. Bon sang c'est qu'elle a bon goût ma mijaurée de fille, elle n'en a rien dit, toujours à jouer les secrètes mais j'avais bien remarqué à quel point elle rougissait quand le nom du Marquis était évoqué. Dommage qu'elle n'ait pas hérité de mes talents, ou tant mieux tout compte fait, qu'elle n'aille pas trop vite dans son lit, qu'elle se fasse épouser d'abord. Et quel prestige en plus pour la Lanterne, mais allez ce n'est pas le moment de penser à ça, en plus tant que cette histoire avec Angèle n'est pas claire, je vais pas lui laisser Anna.

Des soldats aux abords de La Lanterne, va me faire fuir la clientèle, je ne préfère pas. Sauf si vous m'assurez qu'ils seront extrêmement discrets. Vous comprenez, nombre de clients sont des personnes d'apparence respectable ou issus de la noblesse, ils n'ont pas envie d'être vus ici et les ragots vont bon train.

Concernant la Cour des Miracles je ne saurais vous dire où elle se trouve. Je n'y suis jamais allée, mais peut-être que Gregory pourrait vous renseigner.

Tu parles ! Et bien sûr que je sais où se situe l'entrée, sauf que j'ai assez à faire avec le Lambert pour ne pas m'attirer les rancoeurs des hors la loi, surtout que certains sont clients ici. Il peut faire toutes les rafles qu'il veut le Marquis mais je refuse de m'y associer.

Je ne saurais jamais assez vous remercier pour Anna. Le temps qu'elle se trouve un mari, il vaut mieux qu'elle reste avec vous, ce sera plus sûr en effet.
Tout comme vous, j'ai hâte que tout ça se termine et qu'on retrouve la paix. J'en ai assez de devoir sans arrêt m'inquiéter et culpabiliser. Je vous remercie pour votre aide ainsi que Sa Majesté. J'espère un jour avoir le pouvoir de vous rendre la pareille.

Je me levais voyant qu'il mettait fin à cette visite, et je le raccompagnais vers la porte de l'entrée, marquant ses passages de révérences, bah je suis quand même bien élevée, il n'y a que des boulets pour ne pas s'incliner devant des nobles.

Lou... Jeu 16 Jan - 12:33

Fatiguée ? Oui elle l’était, mais elle devait s’y rendre, car plus le temps passait, moins elle aurait de chance de récupérer ses affaires, si celle-ci ne les avait pas déjà jetés, ou utilisés ! C’est que depuis le temps, le bruit avait dû courir qu’une femme s’était faite agresser, et avec son absence, le lien serait vite fait ! Elle aura déjà fouillé dans son baluchon, gardé les dentelles, mais aussi… prit les bijoux !

Ses yeux fixèrent cette rue, elle n’en démordait pas, et malgré le fait qu’elle fut en chemise longue et peignoir, elle n’en démordait pas… elle s’approchait de la grille et serrait le barreau comme si elle allait ouvrir celle-ci. Aucun doute, elle était dans la rue voisine, elle avait donc été agressée non loin de là ! La fenêtre de la chambre donnait de l’autre côté, c’était donc la raison qui a fait qu’elle n’avait rien reconnu !

Une douleur vint saisir son ventre, mais malgré tout, têtue comme pas deux, elle resta agrippée à la grille, les larmes brillant dans ses yeux, sans couler, de la rage en plus de l’envie qu’elle avait de récupérer ses affaires, avec son bien, seul héritage emporté, elle pourrait aider Elise à payer, se venger, car, évidemment filer, était devenu une fiction, plus personne ne voudrait d’elle !

Non….

Rentrer ? Jamais de la vie, il fallait qu’elle retrouve son sac.

J’y vais….

Debout ? Elle tiendra jusqu’à la boutique, et elle ira maintenant, pas un autre jour, cela n’avait que trop duré, le ruffian ne va pas s’promener dans les parages, juste pour recommencer ! Elle n’avait que quelques mètres à faire, une route à traverser, et de l’autre côté, son sac… son trésor… des bijoux et de l’or ! L’espoir dans quelques pierres, une nouvelle vie peut être, quelque chose de nouveau !

Je te promets de revenir vite !

Un geste vif, elle repousse la main de Rubis qui tenait son bras… Elle ouvre la grille avec quelques difficultés.

Elle n’aura pas bougé, mais qui sait ce qu’elle a fait de mes affaires !

Elle regarde Rubis, le regard suppliant et ferme… comme pour avoir finalement son approbation ! Mais quoi qu’elle en dise, elle ira de toute façon !

Elise. Lun 27 Jan - 2:08

Rubis, devant l'inaction de Lou face à la porte, la précéda dans l'espoir de la voir suivre l'exemple. Quelle ne fut pas sa surprise, quand dressée sur le palier à attendre, elle la vit partir dans la direction opposée.

D'un geste lest, elle sortit afin de la rejoindre, perdant peu à peu patience.

Mais ça va pas bien dans ta caboche ? Tu sais qu'on risque là ? Tu vas y aller comment en plus, en rampant ? Tu rentres immédiatement. En plus elle les aura probablement jeté tes affaires, du moins ce qui n'avait pas d'intérêt pour elle.

Elle se montrait dure, inquiète d'être découverte là avec elle alors qu'Elise a interdit la sortie de Lou tant qu'elle n'était pas complètement remise. Sans parler que tant que Greg n'avait pas arrêté Lambert et son équipe, elles étaient toutes privées de sortie sauf exception et accompagnées!

Tu sais ce que je vais prendre moi ? Au mieux une bonne engueulade, au pire, si tu y restes, je me fais renvoyer.

La brunette était exaspérée devant tant d'inconscience. Bien sûr qu'elle comprenait Lou et avait de la peine pour elle, mais elle ne pouvait se permettre de perdre sa place. Elle n'est plus de première jeunesse, retrouver du travail à son âge ne serait pas aisé, outre cela, elle aimait bien madame Elise et ses copines, elle avait ses habitudes et ses habitués, elle ne voulait pas perdre tout ça pour n'avoir pas respecté les ordres.

Elise était en rendez-vous avec le Marquis, mais il pouvait s'achever d'une seconde à l'autre, que se passerait-il si elle décidait de prendre l'air également ?

Le regard de chien battu ne fonctionne pas sur moi jeune fille, hop au lit !

Tu parles que ça ne marchait pas, elle était obligée de détourner les yeux pour ne pas craquer. Elle poussa un long soupir et regarda Lou, s'étant radoucie.

Bon demain j'irais te les chercher tes affaires, c'est promis. Pour le moment je dois aller me préparer avant l'arrivée des premiers clients, et il fait froid en plus, on devrait rentrer.

Elle lui sourit afin de l'encourager à prendre la bonne décision et calmer son mécontentement.

**Gregory Sandre** Dim 16 Fév - 18:50

Quelle galère cette cour des miracles. Y entrer n'a pas été facile mais trouver ce type non plus. C'est grand et il faut croire qu'il aime bien se cacher. Entre deux recherches infructueuses, je reviens voir Elise pour lui raconter mon...Désarroi le plus total face à cette inextricable situation mais je ne désespère pas pour autant, je finirais bien par le trouver et le jour où ce sera fait, il regrettera sa venue au monde ce fils de chien.

Je passe par l'arrière de la Lanterne afin qu'on évite de m'y voir entrer, c'est plus sécurisant pour les filles au cas où on m'aurait suivi depuis la cour. Ce n'est pas faute de prendre des précautions, mais on est jamais trop prudent.. J'arrive à la grille et me retrouve surpris de me retrouver nez à nez avec une des filles d'Elise. Au bout de quelques secondes, je reconnais celle qui a été agressée quelques temps auparavant. Je tourne le regard vers la voix non loin et découvre Ruby qui invite la rousse à rentrer.

Vous faites quoi dehors toutes les deux ? Vous voulez attraper la mort si ce n'est pas un des hommes de Lambert qui vous la donne en vous voyant traîner ? Dépêchez-vous de rentrer !

Je m'avance tout en bloquant le passage et passe la grille, leur indiquant d'un mouvement de tête d'avancer en direction de la Lanterne avant de refermer la grille derrière moi. De toutes façons, je ne leur laisse pas le choix, sont-elles devenues si écervelées que de vouloir sortir en ce moment et seules ?

Plus vite et je ne veux même pas savoir ce qu'il vous est passé par la tête.

Lou... Lun 17 Fév - 11:34

Pourquoi attendre ? Ne se rendait elle pas compte que chaque instant était perdu, une fortune leur filait sous le nez, avec un peu de chance, la lingère n’aurait fait que se parer de ce qu’elle devait croire être de la breloque, alors que ça valait assez pour aider Elise ou encore la sortir d’une impasse ! Ce n’était pas de quoi devenir princesse, mais au final, ça l’aurait bien aidé !

Justement, avec un peu de chance elle a gardé les bijoux.

Les yeux rivés vers l’autre côté de la route, elle sent couler des larmes de colère, comme si ces derniers espoirs n’étaient qu’à portée de bras, là, juste un peu plus loin que le coin de la rue, le ruffiant devait avoir repéré la lanterne et qui la dirigeait pour surveiller le coin, et en reconnaissant Lou, il s’était fait une joie de lui donner la rouste, persuadé sans doute qu’elle travaillait encore pour Elise.

Tu ne te feras pas renvoyer, j’expliquerais à Elise...

Rubis était exaspérée, à dire vrai, elle ne savait plus à quel saint se vouer pour ramener la rousse à la raison, ou à la maison, bien qu’elle y ait été recueillie, elle n’espérait pas y passer sa vie, du moins, avant l’agression ! Maintenant qu’elle est dans cet état, aucun prétendant ne voudra d’elle, elle n’est bonne que pour les cas désespérés, ceux qui ne voudront pas payer l’prix fort, la pauvre fille connaissait bien l’issue de ce qu’elle imaginait être le pire…

C’est c’qui était arrivé à la vieille Maude, pas assez belle pour monter les prix, plus très en forme pour assumer certains jeux, défigurée par des minots excités, qui s’étaient amusés à la balafrer pour rigoler, elle avait fini à faire la manche sous les ponts et le parvis d’l’église, sans jamais entrer d’dans et prier pour qu’on lui donne la santé, au lieu d’l’aumone. Si c’est pas la misère, j’me d’mande c’que c’est, avec un quignon de pain par jour, et l’eau d’la fontaine quand on lui interdit pas, d’peur qu’elle refile une maladie à la compagnie aristocratique !

T’as p’t’êtes raison, à défaut de chien, j’finirais comme Maude en chienne battue !

Demain ? Elle aura p’t’êt’vendu les breloques, l’espoir de manger du pain blanc ou d’payer un tueur pour venger ce ventre meurtrit, ne cessait de courir dans son esprit, le mal c’était dedans qu’il faisait office de gangraine, l’envie de saigner ce porc s’imposait comme une sorte de survie.

Demain… Comment tu sauras si ce sont les miennes ? C’est à moi d’y aller, je ne veux pas te mettre en danger !

La grille s’ouvre en grand, mais ce n’était pas elle qui l’avait ouverte, Un homme qu’il lui semblait connaitre était là, l’air surprit, et apparemment en colère, à croire qu’il n’espérait pas les trouver là, ce n’était pas un homme à Lambert, et pourtant cette allure lui semblait familière… Evidemment, devant son pas empressé, elle était restée figée, ne sachant que dire, ni même le pousser pour passer…

Ce qu’elles font dehors toutes les deux ? Il la connait, mais connait mieux Rubis, Sa voix lui rappelle sa faiblesse, sa blessure alors qu’elle était alitée, une sorte de voix sécurisante qui ne l’avait pas quitté… Les larmes lui montaient alors qu’elle voulait forcer le passage, son ordre direct ne laissait pas d’autre alternative pourtant, mais elle devait lui expliquer, il devait comprendre…

Je dois aller chez la lingère dans la rue en face après le croisement…

Il bloquait la grille, sa main montrait la porte, il fallait entrer, mais se taire, ça jamais, c’était trop important, un vertige cependant lui fit tourner la tête, en imposant une chaleur incontrôlée, alors que son ventre faisait des siennes, et qu’elle gardait les dents serrées, rien, il ne fallait rien montrer, elle déglutit, et le regarda, voix imposante et douce à la fois…

Il faut récupérer les bijoux avant que la patronne ne me les pique, ça pourrait aider Elise à payer… y a une bourse dans un mouchoir, cachée au milieu de sous vêt’ments, y d’quoi s’faire du bien un bon moment, laisse moi y aller… S’te plait… Je…

Nouvelle douleur retenue et non dévoilée, avant de rajouter…

On en a besoin… C’est important !

Elise. Sam 1 Mar - 16:34

L'horreur ! Ce que pressentait la brunette était arrivée ! Elles étaient découvertes ! Certes ce n'était pas par Elise mais par Gregory, ce qui en revenait au même.
La brune lança un regard noir à la rousse, rougissant comme une jeune pucelle prise en faute par l'homme face à elle.

Je...désolée. Elle a voulu prendre l'air je n'ai pas eu le courage de refuser.

Elle tentait tant bien que mal de se justifier, prendre l'air elle était d'accord et ça ne pouvait pas faire grand mal à Lou, bien au contraire, mais se balader dans les rues dans cet état, Rubis était plus qu'opposée à cette idée on ne peut plus saugrenue.

Elle garda le silence afin de ne pas l'enfoncer, la laissant s'expliquer avec le beau brun. Elle avait compris d'un sens le point de vue de Lou, mais c'était absurde, elle tenait à peine debout. Et avec Lambert et ses acolytes dehors, elle se mettait encore plus en danger. Cette fois elle n'aurait sûrement pas la même chance. Enfin si chance est le terme, mais disons qu'elle était en vie au moins.

Rubis minaudait devant Greg, se collant à lui.

Ne dis rien à Elise, je te promets de tout faire pour me faire pardonner. Je vais être très très très très très gentille avec toi.

Regard langoureux, caresses dirigées, tous les artifices étaient de sortie pour le convaincre. Il était le meilleur ami d'Elise, sans doute aurait-il du mal à tenir sa langue, ils sont loyales l'un envers l'autre, aussi fallait-il à Rubis de s'occuper parfaitement de cette langue pour qu'elle n'aille rien révéler à la patronne. Elle était connue à Lyon pour avoir un don pour faire perdre la tête aux hommes, si elle pouvait faire tout oublier au ténébreux Greg tout en ne boudant pas son plaisir au passage, elle n'allait pas s'en priver.

**Gregory Sandre** Lun 24 Mar - 21:27

Je les regarde l'une après l'autre, la première est suppliante bien qu'autoritaire alors que la seconde se faire aguicheuse. J'esquisse un léger sourire aux propos de la première qui me parle de bijoux planqués dieu sait où et d'une lingère. Non mais sérieusement, elle croit que je vais la laisser sortir pour des babioles ? Je l'attrape par le haut du bras, fermement, et lui répond en la regardant droit dans les yeux :

Et tes babioles valent plus que ta vie ?

Elle ne m'avait pas l'air bien en état, d'ici qu'elle nous claque entre les doigts ya pas des lieues. Elle est pâlotte malgré le fait qu'elle tente de jouer les dures.

Soit tu attends de tenir debout plus de deux minutes et on y va ensemble soit j'y vais seul, mais t'iras pas te balader dans cet état.

Je la tiens toujours par le bras et l’entraîne avec moi pour rentrer quand Rubis me fait son petit numéro de charme qui me fait décrocher un léger sourire. Si elle croit m'avoir aussi facilement, elle se plante la brunette, bien que je doive avouer qu'elle a certains talents qui feraient changer d'avis n'importe quel homme.
De ma main libre je joue avec une mèche de ses cheveux et me penche vers elle pour lui souffler :

Me crois-tu si facile que ça à détourner ?

Je laisse glisser ma main qui effleure sa joue et la peau de son cou alors que je fais le mouvement pour rentrer avec cette petite sauvageonne qui semble avoir envie de nous donner du fil à retordre.

Lou... Mar 25 Mar - 12:56

Rubis était devenue écarlate, la venue de cet homme qu’elle reconnaissait pour l’avoir veillé un temps, semblait la perturber au plus haut point ! Là il fallait la jouer fine on dirait, car vu le comportement de la brune, ce n’était pas gagné, elle s’excusait de manière excessive, jouant même de ses charmes, c’en était amusant !

Pourtant, aller chercher ces foutues pierres, n’était pas un mal, bien au contraire, de quoi payer pour se protéger, ça valait le coup d’assurer la sécurité des filles, quitte à perdre la sienne ! Au point où elle en était, pour elle c’était foutu, qui voudrait d’une balafrée ? Personne, ni dans un bordel, ni à épouser ! Pierrot s’était arrangé pour lui donner le compte, de quoi lui donner jusqu’au goût du suicide ! Ce salopard paierait le prix de toute manière, par elle, ou par quelqu’un d’autre, ça c’est certain !

Bon sang, la brunette sait y faire, elle se frotte et y va de sa voix suave et sensuelle, le secret serait il bien gardé ? Après tout, il ne fallait pas négliger le fait que Lambert avec ses hommes de main dans le coin, Greg lui sans doute risquait moins en sortant lui-même choper la foutue lingère, ne venait il pas de dehors ? La peur de perdre ce dernier trésor, ultime espoir d’un retour à la vie, ou simplement d’un sauvetage à cette cause, une sorte d’héritage à ne pas manquer !

Les yeux dans ceux de la rousse, et le bras ferré avec force, il insiste en traitant les pierres de babioles, et… Valaient elles plus que la vie ? Une larme perlant sur sa joue, le bras plié, soumise à ce nouveau protecteur, elle lui répond, sa voix est ferme, triste et résignée :

Elles valent plus que la mienne en tous cas, et pourraient sauver les vôtres… Ce sont des pierres ces bijoux, jades, rubis, émeraudes, saphirs… Or et argent, quelques éclats de diamants, récupérés avant de me faire expulser par la famille de mon défunt prétendant !

Elle montre du doigt l’angle de la ruelle, le trottoir en face….

La lingère est là bas… Mon linge je m’en fiche, même s’il y a de la dentelle et du satin, soieries et tafetas… Seulement dans un foulard, au milieu d’un corset, enveloppé par une robe, il y a de quoi assurer notre protection, si cette stupide lingère ne m’a pas tout volé.

Malgré qu’il soit prêt à l’entrainer vers l’intérieur, et qu’il ai gentiment remis en place la brunette, il ne saurait resté impassible devant les faits, pas avec le manque à gagner que subissait la lanterne !

Chaque bijou est gravé d’un L avec un poinçon sur la tige de cette lettre… Quelque chose de tellement reconnaissable que même toi tu le verrais… Avec ou sans moi, vas y… Mais… … … N’attends pas !

Qui sait ce que cette bonne femme ferait des bijoux si elle les avait trouvé… Les vendre, ou les porter… Au pire, elle les avait oublié dans le petit meuble à l’entrée ! Elle seule le saurait !

**Gregory Sandre** Mer 9 Avr - 20:37

Rubis semble s'être résignée au fait qu'elle ne m'aura pas aussi facilement alors que l'autre insiste et m'énumère tout ce qu'elle a. J'en viens à me demander comment elle a pu avoir autant d'objets de valeur, elle l'avait volé ou embobiné comme il faut ce prétendant pour récupérer tout ça. Enfin bon, ce ne sont pas mes affaires et à vrai dire ça m'importe peu comment elle a eu tout ça, mais elle a raison sur un point, ça pourrait peut-être m'aider pour ma recherche, il faut dire que ça coûte cher des mercenaires à embaucher et vu l'affaire, j'aurais bien besoin d'aide.

Elle me montre où se trouve la lingère et continue en me racontant qu'il y a un L gravé sur chacun des bijoux. Heureusement, je ne suis pas de ceux qui se vexent facilement quand elle me dit que même moi je saurais le reconnaître, je sais tout de même lire et écrire un minimum même si ça n'a rien de transcendant. Je la fais rentrer de même que Rubis et leur dis avant de partir :

Je vais voir ça et vous deux, vous ne sortez plus sans qu'il n'y ait un de nos hommes avec vous !

Je retourne dans la rue après que la porte ait été fermée et me dirige vers cette petite boutique où je dois trouver la fameuse lingère et les bijoux de Lou. Il ne me faut pas longtemps pour y arriver, je rentre dans l'atelier et me dirige vers le comptoir, attendant que quelqu'un vienne à ma rencontre.

Elise. Ven 18 Avr - 16:43

La brunette restait en retrait de la conversation entre Greg et Lou, mieux valait ne pas s'en mêler, elle en avait assez fait comme ça.
Elle se promit de ne plus se laisser prendre en pitié par ses petites protégées comme elle l'avait fait cette fois encore. Sans doute ne tiendrait-elle pas cette promesse comme d'habitude, mais disons que sur le moment elle y croit dur comme fer !

Elle avait de sacrées richesses la Lou en tous cas, quel malheur d'avoir possédé tout ça pour revenir à la case départ ! Elle la comprenait parfaitement bien, elle qui n'avait de cesse de vouloir séduire coûte que coûte un riche baron ou un marquis qui la sortirait du métier pour lui offrir le train de vie de princesse qu'elle rêvait tant !

Gregory annonça qu'il allait prendre les choses en main, elle le détaillait de haut en bas et de bas en haut, se disant qu'elle lui prendrait bien la chose en mains également. Un petit sourire aguicheur aux lèvres à cette perspective, et elle rentra comme il l'avait autoritairement demandé.

Allez tête de mûle, retournes te coucher, laisses le délicieux Greg s'en occuper ! Promis, on sera très sages et obéissantes !

Un sourire à l'un et l'autre et elle fila vers l'escalier qu'elle gravit quatre à quatre pour rejoindre sa chambre et se préparer à l'arrivée des premiers clients.

Lou... Lun 28 Avr - 22:56

Comment convaincre un indécis ? Et bien c’est un vrai calvaire, à croire que la rousse voulait se faire souffrir pour récupérer quelques babioles ! Non, l’idée était de les donner à Elise, les gains qui peuvent en être tirés, sauraient les aider à subvenir à cette fameuse protection, après tout, elle, elle se fichait bien pas mal aujourd’hui de ce qu’il pourrait lui arriver ! Ainsi balafrée, Lou savait que plus personne ne voudrait d’elle, elle finirait en spectacle de foire. Avait elle seulement envie de terminer ainsi !

Elles sont embarquées de force à l’intérieur… Finalement il décide de se débrouiller pour récupérer les pierres, cela la rassurait, espérant juste que la bonne femme les lui rendrait, si elle ne les avait pas déjà vendus ou portés !

Merci…

Ceci dit, elle suit Rubis, s’activant à rejoindre les escaliers, et accrochée au bras de celle-ci, c’est qu’au final, elle était pas fraiche la rouquine, sans doute un peu trop d’effort et d’énervement durant cette prime sortie qu’elle n’avait pas imaginé ainsi ! Evidemment, la voici surnommée tête de mule, ça ne lui va pas trop mal considérant cette dernière situation, ce qui lui décrocha un sourire amusé !

Tu as l’air de bien l’aimer le Greg… Il te plait bien !

Ahh la canaille ! Elle en perd pas une la brunette, même si c’est vrai qu’il est beau garçon, mais… Il n’a pas l’air d’être le genre facile, et puis, de toute façon, il était hors de question à la rousse de s’imaginer quoi que ce soit, lui ou un autre, plus personne ne voudrait d’elle à présent ! Au pire, embobiner l’un des gars du Pierrot, et elle le tue au passage… Mourir pour mourir, autant le faire en beauté !

[RP-lieu] La Lanterne Rouge - Page 4 84303520140228132539

Si les gamines se dépêchent pas, je vais les tordre comme le linge, foutu bondieus’ries, va falloir que j’donne dans l’gant d’fer, le velours c’est bon qu’à les ramollir ! Ah si mon Fernand s’était pas barré faire son r’pos éternel, j’aurais eut moins à souffrir avec ces bonnes à rien, qu’y m’font perdre la tête et d’l’argent !

On peut plus compter sur personne, rien qu’y a une dizaine de jours, une espèce de gamine avec quelques années d’moins qu’moi (heuuu c’est pour rigoler hein !) s’amène ici, m’laisse son pal’tot, et file chercher à bouffer en jurant r’venir bosser pour moi, j’suis pas du genre à r’cueillir les gens d’la rue, mais elle semblait avoir quand même du beau linge sur elle, une ancienne riche qui voulait s’refaire sans doute…

J’ai apprit qu’une femme avait été attaquée près d’la lanterne, j’connais pas ce genre d’endroit, un vrai ramassit d’saut’relles endiablées, qu’on rien à faire que vider les poches de mes clients ! Pfff pour ma part, j’aurais bien fait fermé cette boutique à la noix, et les filles direct au quartier des prisonniers, là bas z’auraient pas fait d’demie mesure, le turbin ça paie moins, mais au pire elles serviraient à quek’chose !

J’en avait eut marre d’attendre que la rousse r’vienne, de toute, j’me rappelle même plus sa gueule, son linge va finir aux ordures, mais avant j’vais j’ter un œil voir s’y a rien d’intéressant… Ca d’la dentelle, y en a tant et tant, des jolis satins et d’la soie d’qualité, faut croire qu’si elle est pas r’tourné chercher ses frusques, c’est qu’elle a eut un sacré empêch’ment… hummm Tiens ! C’est quoi c’truc dur dans les dessous affriolants ? On dirait bien qu’elle y a planqué… Mais… c’est des bijoux ? Mes yeux s’écarquillent, mon sourire accompagne mon hauss’ment d’sourcils, ainsi qu’un soupire d’satisfaction ! Ben dis donc, la surprise vaut l’détour… L’collier d’saphir ira bien à mon teint, j’le mets et m’regarde dans l’reflet avec ma gueule d’enfarinée, j’planque sous l’comptoir l’tout, gardant au cou la parrure dont la pierre centrale fine et d’or travaillé, dessine un « L » joli que j’avais prit pour une déco stylée…

Pourquoi j’ai tout planqué ? J’ai beau êt’seule dans la boutique, j’ai entendu tinter la clochette d’entrée, juste avant qu’la porte ne s’ouvre et m’dévoile un sacré morceau d’bonhomme ! Ca c’est un sacré p’tit lot, j’lui joue l’grand jeu, j’m’amuse, j’l’allume, et j’lui fait sa fête, va rien comprendre et en plus, y va en r’demander…

J’m’approche, il a b’soin d’faire laver son linge, j’suis la seule dans les environs, c’est moi ou rien, faudra qu’y s’y fasse l’gamin, r’gardez bien comment que j’m’active, j’suis la meilleure, à la lanterne ces des gamines, elles montrent pour gagner, moi j’ai juste l’art et la manière, pas b’soin d’étaler… héhé

Bonjour… Que puis je pour vous ?

Mon sourire est prometteur, mon œil papillonne, ma bouche s’active d’avant en arrière en une moue amoureuse, l’appel est lancé, il ne reste plus qu’à lui de plonger et moi d’le rattraper.. Ah chéri chéri, je vais te faire grimper aux rideaux, tu n’voudras plus en r’descendre, tell’ment ça va t’plaire !

**Gregory Sandre** Dim 4 Mai - 14:48

Les filles finissent par entendre raison et se décider à rentrer, je vais donc aller chez cette fameuse lingère pour voir si elle a encore les affaires de Lou. Au bout de quelques minutes, j'arrive devant la boutique, l'endroit ne paye pas de mine mais après tout on est pas vraiment dans les beaux quartiers ici et c'est un endroit qui est censé être plus utile qu'agréable.

J'entre dans la boutique et me retrouve face à une bonne femme qui n'est plus de première jeunesse. Je m'approche d'elle alors qu'elle me salue...D'une façon des plus étranges, j'ai comme l'impression qu'elle cherche à m'aguicher la vieille dondon. Ce n'est vraiment pas le genre de femme qui m'attire elle mais ce sera peut-être plus facile comme ça après tout alors autant jouer le jeu.

Je vais vers le comptoir et lui décroche mon plus beau sourire. Je commence à prendre l'habitude de jouer la comédie, d'autant plus depuis que je traîne à la Cour des Miracles.

Bonjour Mademoiselle...Je cherche à voir la patronne de ce lieu, est-ce possible ?

Mademoiselle...Comme si je la prenais pour une jeune employée, c'est sûrement elle la patronne. Je la détaille un peu jusqu'à ce que mes yeux tombent sur un bijou qui pend à son cou. Un L en or, il faut croire que finalement elle a fouillé dans les affaires de Lou et a trouvé ce qu'on recherche. Il ne me reste plus qu'à trouver comment l'amener à me rendre tout ça de son plein gré de préférence...Et si ce n'est pas le cas, j'aviserais.

Lou... Lun 5 Mai - 15:52

Par tous les saints, le pape et la curaille, il a pas l’air d’s’enfuir ! Il est vraiment craquant le p’tit monsieur, bien sur lui, joli et tout, j’ai déjà commencé à l’grignoter des yeux, deux mirettes enflammées, ma voix suave et grave, fondante et dévoooooooooorante, tout c’qui faut là où qu’y faut, j’ai d’beaux restes et l’mignon semble flatteur, c’qui gâche rien à la chose, mon appétit est grandissant, faudrait voir à calmer le feu, hmmm !

Les vapeurs des r’passeuses et l’eau chaude du lavage, vont camoufler mes ardeurs, sûr qu’la fumée sort aussi d’toute ma peau ! Son sourire m’rend folle, ohhh chérri chérriiiii dé Diou, faut qu’j’le goûte, et goutte à goutte, jusqu’à tout finir de ce repas de maître… mmmmm

Mad’moiselle ? Par les cornes d’un bouc ! Il me prend pour une pucelle ? Que c’est beauuuuuuuu… Et en plus il croit que je suis l’employée ? Non quand même pas ! Si ? Vraiment ? Tant qu’ça ? J’me sens pousser des ailes, mon visage rougit, ça f’sait longtemps dis donc, qu’on m’avait pas parlé comme ça ! Mon tit rire amusé s’fait coquin, mon œil pétille, j’me penche un chouia en avant, étalant mes fruit « mûrs » d’mon beau plongeant d’dentelles, j’lui offre mon plus beau sourire et j’réponds…

Et bien cher môôôôôsieur, vous l’avez devant vous… Que puis je à votre service ?

J’le bade, ma bouche est activée en mode baiser sensuel, et belle comme je suis, il ne pourra que fondre, il préfère l’expérience à ces petites péronnelles, il a bien raison, moi d’l’expérience, j’en ai et s’il veut, j’lui fait la roue en plus de tout c’qu’y veut… j’l’attache, j’le fais grimper aux rideaux, et j’le mange entier en dessert après m’en êt’servie comme plat d’résistance et d’entrée ! C’est pas tous les jours qu’on voit un beau gosse pareil dans les parages, ici c’est plutôt les vieux et les roublards, sales comme sortis des charbonniers, et puants comme des pouceaux !

J’étale ma gorge avec l’collier d’saphir qui m’rend l’image d’une noblesse que j’ai jamais eut ! J’ai toujours eut d’la classe, le style et cet air ténébreux qu’on prête à certain hommes, mais pour une femme, on m’reconnais surtout aux formes ! C’est qu’même si j’ai la gueule imposante, et des sourcils du Sud, j’ai les courbes d’une gracieuse qui sait se déhancher, j’m’en vais lui montrer tout ça moi au mignon !

Pendant qu’je cause, mes yeux lui parlent et disent « Alors mon tout beau… J’te sers quoi ? L’entrée ou l’dessert ? » Héhé… J’vais pas l’louper l’joli, moi j’ai un sacré appétit, j’l’enferme dans ma chambrette et le lui montre vite comment j’enlève mes jupettes, dans un déshabillage tel, qu’il en deviendra fou « kérido moi » héhé ! (version la folie des grandeurs avec notre génial Yves montant ! hihi)

Mes yeux pétillent et papillonnent, il va fondre je le sens, je vais le manger tout cru que même pas il va savoir par où j’ai commencé, et il en redemandera, ça j’en suis certaine, car irrésistible que je suis, comment pourrait il ne pas succomber !!

**Gregory Sandre** Jeu 8 Mai - 22:34

Comment je fais, comment je m'y prend ? J'avais vraiment pas prévu ça. Si on m'avait dit il y a encore une heure que je me trouverais face à ce phénomène de foire que même les gens les plus étranges de la Cour des Miracles n'arrivaient pas à surpasser, je n'y aurais pas cru. Apparemment, il y a un bon petit pactole à la clé alors je prend sur moi et je fais comme si j'avais quelque chose de potable face à moi ! Bon sang faut avoir faim...

Comme je me l'imaginais elle me dit qu'elle est la propriétaire des lieux, je fais comme si ça me surprenait mais en fait, ce qui me surprend le plus, c'est sa crédulité. La question maintenant est de savoir comment j'amène ça. Je parle de Lou ou je fais l'ignorant et la pousse à me parler des bijoux qu'elle a trouvés ? J'opte pour la deuxième solution, ce sera sans doute plus simple. J'imagine que si je parle d'une autre femme, elle risque de se tenir sur ses gardes.

Ravi de vous rencontrer. On m'a fait votre éloge, voilà la raison pour laquelle je tenais à vous rencontrer personnellement. On m'a dit que vous aviez des doigts de fée à tel point que rien ne vous résistait mais je ne crois que ce que je vois, alors...Parviendrez-vous à faire des miracles ?

Tu parles d'un double sens pourri mais à son regard et sa façon de m'accueillir,j'ai l'impression qu'il n'en faudra pas beaucoup plus pour que je puisse en faire ce que je veux. Je la regarde et baisse doucement les yeux jusqu'à son décolleté, comme si j'avais envie de voir ça, pour regarder son bijou et faire comme si je m'intéressais à ses formes et que je cherche l'excuse pour avoir laissé mes yeux se balader dans cette zone.

Joli pendentif, j'imagine que vous avez un mari très généreux.

J'espère réussir à déclencher quelque chose en allant sur ce terrain. Est-ce que ça marchera ? J'en sais fichtre rien mais je l'espère.

Lou... Sam 10 Mai - 18:00

Quel bonheur que d’être avec ce bellâtre, je ne m’suis pas amusée ainsi d’puis si longtemps, que j’me sens pousser des ailes, me voilà r’devenue jouvencelle, pucelle, belle et ohhh le coquinou, j’vais aller m’mettre toutes ces dentelles et jolis jupons d’la disparue...

Ravi ? Par notre grand Pascal que j’aurais jamais autant remercié que dimanche pour ce cadeau divin, c’est moi, mais c’est moi qui suis ravie !!! On lui a fait mon éloge ? Qui donc ? Le vieux bouc de Pernaud ? Sûr’ment, y veux que j’lui joue d’la flûte et j’refuse pour lui prouver que j’suis pas une fille facile, sauf que lui il tient debout grâce à sa cane, ce mignon là, doit pas avoir plus de 30 ans, et encore j’en rajoute, alors si j’lui plait, j’vais pas l’faire attendre, sauf pour aller m’changer et enfiler les froufrous d’la rousse.

Des doigts de fées ? Ah ça, c’est rien d’le dire, tu vas voir mon joli, j’en ai tout un stock, sans compter qu’ma bouche aussi saura t’apprivoiser, j’t’ensorcelle avec mes yeux en papillonnant, mes lèvres te jouent un va et vient impressionnant, qu’si tu t’approche j’m’en vais t’les coller en ventouse, qu’t’aura du mal à les décoller !

Un mari ? Roooo la canaille, y s’renseigne sur la concurrence ? J’adore son astuce discrète pour m’atteindre, j’vais lui en mettre plein la vue à c’mignon là !

« On vous a fait mon éloge » ??? « doigts de fée » et en plus vous ne croyez que ce que vous voyez ? Mais mon mignon, je peux concrétiser tous les miracles que vous souhaitez…

J’me penche en avant et j’rassure le bel ange…

J’vous rassure, il n’y a plus de mari ici d’puis bien longtemps… enfin, j’veux dire depuis quelques temps déjà ! même si pas tant qu’ça !

Faudrait pas que l’gamin croit que j’suis si vieille en disant « longtemps » on va éviter ces mots là, et d’ailleurs, j’me penche, s’sors le balluchon complet, prête à faire des folies avec lui et j’l’entraine vers la chambre dans laquelle j’vais d’abord m’habiller de belles choses, puis m’déshabiller d’vant lui en lui fredonnant une chanson et lui susurrant des « chéri-chéri » !

Venez, suivez moi, je vais vous faire une visite guidée des locaux !

Tu parles d’une visite guidée ! J’vais l’coincer dans la paillasse qui m’sert de lit, et j’vais lui mordiller les oreilles, puis les orteils, et lui léchouiller tout partout en tortillant du popotin, y va voir c’que c’est une madone qui s’déhanche ! MOUA c’est moua et personne d’autre, raaaa ça f’sait longtemps qu’j’avais pas été aussi r’montée, même mon défunt mari m’faisait pas c’t’effet là !

Mes yeux dansent et brillent, j’sens bien qu’y m’appartient déjà, il est tout à moi, l’bonheur dans l’pré, dans l’magasin, dans l’couloir, dans la chambrette et là, oui là, j’lui fais sa fête !!! HAHAHA

**Gregory Sandre** Ven 16 Mai - 17:46

Bon sang, ça a bien marché, un peu trop même, voilà que la vieille s'excite, comment je vais faire pour m'en dépatouiller moi après ? Je me contente de sourire un peu bêtement quand elle se penche vers moi, non mais j'ai eu une brillante idée là ! Et elle était venue faire quoi ici la rouquine sérieusement ? Je la vois ramasser un baluchon avant de m’entraîner à l'arrière. On reste calme...C'est pas comme si c'était la première fois que je faisais ça ! Bon, généralement, je n'ai pas spécialement envie de fuir face au spectacle qui m'attend certainement mais là... Déjà habillée elle fait peur à voir !

Je me concentre, il faut que j'arrive à retrouver les affaires de Lou et j'imagine que si elle a trouvé ses bijoux, elle a dû les ranger quelques part dans sa chambre, dans un coffret sans doute ! Allez, je prends sur moi et je me lance, respires Greg, respires ! Je me penche légèrement vers elle et prends son pendentif entre mes doigts, alternant mon regard entre ce bijou et ses yeux.

Votre défunt mari n'a pas songé à vous offrir les boucles assorties ? Elles se seraient parfaitement mariées avec la couleur de vos yeux...Lucia ?

Je souris légèrement en espérant qu'elle me dise qu'elle a bien quelque chose qui va avec et qu'elle va me montrer où c'est. Une fois que j'aurais retrouvé tout ça, je tâcherais de trouver quelque chose pour l'occuper assez loin de moi pour prendre tout ça et me sauver. Lucia est le premier prénom en L qui m'est passé par l'esprit et qui ne soit pas trop laid. Pourvu qu'elle ne comprenne pas que tout ce qui m'intéresse sont ces bijoux mais comme on dit les femmes tombent amoureuses de ce qu'elles entendent et avec quelques compliments ça devrait passer !

Lou... Ven 16 Mai - 22:40

Saperlipopette ! Mais il me suis le gamin ! Ca c’est trop fort, j’lui plait c’est sûr, et je sens qu’on va bien s’amuser, il aime la maturité chez la femme, il va l’avoir ! J’suis pas comme ces gamines, j’ai d’l’expérience moua, j’sais tout faire, et j’m’en vais lui montrer ! Quand qu’il va me goûter, il va m’adopter et plus m’quitter… Quoi qu’au pire, j’en aurais profité moi ! héhé

Ses doigts chatouillent mon cou, il joue de mon collier, celui là il m’a porté chance, j’le quitt’rais plus ! Sa voix me rend fébrile, mes yeux roulent alors que je me sens roucouler devant ce mignon garnement, mes jupons doivent certainement dégager la chaleur qu’ils entravent par leur longueur, et je l’écoute me complimenter indirectement sur mes yeux…. Humphfffff je sens que j’vais lui coller un baiser de l’autre monde, il l’aura mérité, à force de me jauger comme ça !

Lucia ? Pourquoi Lucia ? Non Séléna ! ^^’

Il me confond ? Oups, la lettre L !!!!

Enfin… Le… Léna ! On m’appelle Léna ! Donc forcément, comme c’est mon petit nom, utilisé en ces lieux intimes, il m’a offert ce collier avec le « L » de « Léna » pour Séléna ! Vous comprenez ?

Des boucles ? J’en sais fichtre rien s’il y a des boucles ! J’m’en vais l’coucher pendant qu’j’me change un peu et qu’je r’viens en tenue de combat, allez zou !

Permettez que je vous revienne en tenue, chéri chéri ? Allongez vous là, je n’en ai pas pour longtemps…

J’me colle derrière l’paravent, et je fouille le baluchon, j’enlève ma robe et mes frusques démodées, j’enfile le corset bleu de qualité, les jupons de soies et de satins aux dentelles affriolantes, et je trouve les boucles assorties aux pierres que j’arbore à mon cou, il va de-ve-nir FOU !!! Trop forte, je suis trop trop forte !

Ouh ouh caro mio ! J’arrive… Roooo chéri chéri, je vais vous offrir le plus beau spectacle jamais vu !

Je lève un peu les jupons, et je dévoile par le paravent, ma gambette fine et potelée à la fois, je sais, je sais, mon corps est divin, constatez vous-même, la perfection au féminin ! Je fais des petits cercles avec ma chevilles dont la bottine affine mon peton, et là, je sors ma tête en tenant le bois qui nous sépare, mon sourire se fait carnassier, à cet instant, il sait que je vais le manger ! hahaha

Ohhhhh mon amourrrrrr vous vous savez parler aux femmes !

Je lui fait un clin d’œil tueur, et j’le dévore des yeux… Je sors de derrière ma cachette, pour lui dévoiler mon corset, ainsi que mon joli froufrou qui est à mon cou en plus de mes perles… J’me déhanche en avançant, mes sourcils dansent montant et descendant, mes prunelles se font énormes, et ma bouche se lance dans un ballet délicieux, (croyez qu’à l’époque, y avait pas de chewing gum, mais là, on dirait presque qu’elle en mâche un !) et je lui tourne le dos en balançant mon popotin, puis j’lui fait face et j’délace l’un des jupons, pour le lui lancer à la figure, z’avez vu ? il va fondre devant moi ! Allez zou, j’enlève le second, j’sens bien qu’il devient fou, ses yeux me r’gardent comme si j’étais la seule au monde, roooo vouiiiiii j’veux lui appartenir !

Alors chéri chéri, ça t’plait ? RRRrrrrr j’suis sûre que t’a jamais vu ça ailleurs ! hummmphffffff Tu vas t’accrocher aux rideaux, j’te promets un moment sans précédent, l’meilleur du jamais vécu !

Ça c’est sûr, il a jamais vu, et moi j’vais l’dévorer tout cru… J’suis en corset et bas blancs, j’m’approche du lit et j’y suis à 4 pattes pour le conquérir, ma bouche clape comme pour le mordre, il est sans voix, j’m’en fou, je parle pour deux…

**Gregory Sandre** Ven 30 Mai - 22:05

Bon sang...C'est qu'elle y croit la vieille ! Elle m’entraîne dans sa chambre et me dit de m'allonger...Comme si j'en avais envie ! Je profite qu'elle soit derrière le paravent pour commencer à fouiner dans sa chambre à la recherche d'un coffret à bijoux ou tout endroit où elle aurait pu cacher ce que je suis venu chercher. Je me dépêche en espérant trouver tout ça rapidement et pouvoir prendre la poudre d’escampette mais c'est sans compter sur "Léna" qui essaye de m'aguicher en faisant passer sa jambe hors du paravent. Il en faut beaucoup pour me dégoûter mais là je dois l'avouer, j'ai plus envie de gerber que de la baiser.

Elle va sortir de là, je m'arrête dans ma lancée et bon sang ce que je vois là me glace le sang sans parler de ce que j'entends. Sa voix de crécelle me donne des frisons et les paroles qu'elle prononce...J'ai juste envie de partir en courant ! Bon sang ce qu'il ne faut pas faire pour un peu d'or et quelques cailloux ! Je me dépêche de m'asseoir sagement sur le lit à faire comme si de rien n'était quand je me retrouve avec un jupon entre les mains...Nom de Dieu je suis pas du genre sensible mais là je suis pas loin de tourner de l'oeil ! Et encore, ça c'est rien comparé à la suite quand je ne la vois pas venir et qu'elle essaye de me grimper dessus !

Je me retrouve à moitié allongé sur le lit à ramper sur le dos pour m'éloigner d'elle et l'empêcher de me toucher. Comment je vais faire pour me dépêtrer de là et réussir à lui faire dire ce qu'elle a fait du reste des bijoux ? En fait, la question ne se pose pas longtemps, en la voyant s'approcher un peu trop de moi, je remarque les boucles d'oreilles, finalement, il y en avait bien. Les bijoux doivent se trouver derrière ce paravent ! Maintenant, il va me falloir me débrouiller pour me débarrasser d'elle...Mais comment faire ?

Détourner son attention ? Comment j'y parviendrais ? D'habitude pour détourner l'attention d'une femme je lui fais du charme mais là c'est tout le contraire que je veux ! Je la vois s'approcher dangereusement, je regarde autour de moi et vois un chandelier sur la table basse. Non...Je vais quand même pas...Je n'oserais pas assommer une femme quand même encore que...Me voilà à changer d'avis plus vite qu'il ne faut de temps pour le dire quand je sens une de ses mains sur moi. J'empoigne le chandelier et lui donne un coup sur la tête pour l'assommer. Je me dépêche de me défaire de cette "étreinte", je n'ai pas frappé fort, elle se réveillera dans peu de temps. Je récupère ses boucles et le collier et vais voir derrière ce paravent si je trouve autre chose. A part un baluchon plein de vêtements, il n'y a pas grand chose...C'est à ce moment là que je tilte, Lou avait parlé de ça. Je fouille rapidement dedans et trouve quelques pierres, je ne cherche pas plus avant et prends le tout avant de me sauver en vitesse.

J'ai fait je ne sais combien de guerres terrestres et maritimes, combattu des brigands et autres malfrats du même genre et me voilà à fuir en courant face à une vieille folle en chaleur...Décidément, plus rien ne tourne rond ici ! Je me dépêche de rentrer à la Lanterne et me diriger vers la chambre de Lou pour lui donner ses bijoux. Je toque à la porte et attends, sait-on jamais qu'elle serait occupée, je ne vais pas entrer comme ça.

Lou... Mer 4 Juin - 0:13

Je le sens chaud comme la braise, et moi je suis excitée comme une puce, mes froufrous lui plaisent, j’en suis certaine, et moi je me dandine sur lui, prête à assouvir mes désirs et les siens par la même occasion… Il est si beau, je n’aurais jamais imaginé pouvoir dévorer si belle proie ! Je remercierais Pascal plus tard, pour l’heure, ma langue va servir à autre chose ! héhéhé

Ahhh Chérrrri chérrrriiiiii je vais te faire tourner la tête, tu vas voir !

Hummm je lui plait, c’est sûr ! Ma main va tirer un pic qui retient le reste de mes cheveux et je laisse choir ma chevelure noire sur mes courbes… C’est qu’ils sont long ! De plus, mes doigts le découvrent doucement, jusqu’à le vouloir déshabiller…

Je le sens hésitant, c’est normal, avec une femme aussi merveilleuse que moi, comment ne pas perdre la tête ! Il oubliera toutes celles qu’il a connu, juste pour ne vouloir que moi ! Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaa je sens… je sens… je… En faite, j’ai senti quelque chose de fort, de très fort… et « BLAMMM » le trou noir ! Là, je rêve, je me vois encore dans ses bras, me berçant sur lui, dévorant ses lèvres et me dandinant comme une pucelle qui se veut apprivoiser.

Le songe que je fais pendant que le bellâtre s’extirpe du lit, me fait attraper l’oreiller et l’envelopper de mes bras, pendant que je gémis de plaisirs inavoués, prenant l’enveloppe gorgée de plumes, pour celui qui déjà m’avait quitté !

Lou... Mer 4 Juin - 0:28

La rousse était assise sur son lit, les yeux dans le vide et le palpitant en cavale, attendant patiemment pour être sûre que rien ne soit arrivé à Greg, qui était allé récupérer le butin à donner à Elise… Non, ce n’était pas pour elle qu’elle le voulait, c’était pour aider son ancienne patronne à payer pour se débarrasser de Lambert et de ses acolytes ! Elle, à présent, dans l’état où elle était, ce n’était plus la peine d’espérer avoir des clients, elle ne pourrait servir qu’à faire la cuisine et le ménage !

On frappe à la porte, c’est peut être encore Ruby qui vient s’assurer qu’elle n’a pas quitté la chambre ? Ou une autre fille, venue épiée qu’elle n’a pas fait de bêtises ? Par les temps qui courent, c’est certain qu’il ne fait pas bon pointer son nez dehors, mais il faut dire que enfermée, ça n’aide pas à prendre l’air non plus !!!

Lou soupire, lassée d’être épiée à tout moment, se sentant quelque peu prisonnière de cette cage de verre, plantant son nez entre les deux oreillers et gémit en répondant à la personne qui toquait à la porte :

Entrez… la porte est ouverte, et non… je ne me suis pas enfuie !

Le nez entre les oreillers, à plat ventre sur sa couche, elle était entrain d’espérer oublier la douleur, et surtout que Greg revienne vivant ! Vivant et riche !!!

**Gregory Sandre** Jeu 19 Juin - 20:02

J'ai eu chaud et pas dans le bon sens du terme. Quelle horreur cette vieille peau ! Je suis devant la porte de Lou avec ses affaires quand je l'entends répondre. Je pousse la porte et m'avance jusqu'à elle.

J'espère bien que tu ne t'es pas enfuie, j'ai assez à faire sans avoir à courir après une suicidaire. J'ai trouvé tes affaires, je ne sais pas s'il y a tout, je n'ai pas eu envie de m'attarder. Je te laisse vérifier, dis-je en lui tendant le baluchon.

T'aurais pu trouver mieux comme boulot, enfin...Comme patronne au moins, je préfère encore me prendre un poing en plein visage que de subir la vision que j'ai eue en allant là-bas. Il doit te manquer quelques....Tenues...Elle les avait enfilées, j'ai pas eu le coeur de les lui retirer.

Je n'avais surtout pas envie d'en voir davantage, quelle horreur. Déjà comme ça, la mégère était à moitié nue et cette vision m'avait donné la nausée. Je me laisse tomber sur une chaise, j'aurais bien besoin d'un remontant là, où est-ce qu'elles ont planqué le bouteilles ? Je la regarde et pendant un instant je me demande ce qu'il lui est arrivé pour qu'elle finisse là. Les choses n'arrivent jamais par hasard.

J'ai pour ma part suivi les traces de mon mercenaire de père et un jour j'ai rencontré Elise dans une taverne. On a discuté...Un peu. On baisait...Beaucoup. A l'époque j'étais seul et ne pensais qu'à manipuler cette fille, cette "Victoria" pour la mettre dans mon lit quand dans le même temps je passais du bon temps avec Elise qui marchait dans ma combine. Mais tout cela, moi, je l'ai choisis. Certaines filles finissent là parce qu'elles sont trop pauvres, d'autres parce qu'elles se sont faites embobiner par un rabatteur, dans tous les cas, ce n'est jamais par passion du métier et en sortir n'était pas facile...

Je suis dans ces sombres pensées alors qu'elle regarde dans son baluchon. Tu trouves ?

Lou... Ven 20 Juin - 15:07

(Après de départ de Greg…)

Les cris innondèrent la bâtisse, la rue et le quartier, il paraitrait qu’une femme à moitiée nue, hurlait à la mort tel un animal sauvage, en disant qu’on l’avait volée et violée ! Il faut croire cependant, que personne n’avait accordé de crédit à ses élucubrations, non pas qu’elle n’eut put être violée, mais… à la description de l’agresseur, cela en devenait impossible, qu’est qu’un beau jeune homme, aurait pu trouver à la victime, pour la vouloir posséder ainsi ? Une pure folie, à moins que ce ne fut un pari entre amis ?

Les filles travaillant à son service riaient en voyant la tenue légère de leur patronne, qui tout à coup, se rendant compte du ridicule de la situation, rentra en tentant de cacher bien maladroitement un sein et une intimité trop dévoilée ! hahaha

(Dans la chambre de Lou…)

L’homme rentre, alors qu’elle croyait encore à la présence d’une Rubis, ou autre fille de la maisonnée… La voix interpelle la rousse, qui relève le visage caché entre les oreillers, pour répondre à Greg qui lui tendait le baluchon… Sa réponse la fit sourire, même si elle n’en pensait pas moins…

Merci…

Lui expliquer que les autres entraient et sortaient pour s’assurer de sa présence, n’aurait sans doute servit à rien, car il se serait aussi assuré de sa présence dans la boutique, ce n’est pas parce qu’un article est abimé qu’il ne peut être vendu ! Du moins, c’est ce qu’elle se disait en cet instant, même si au final, elle imaginait aussi que c’était pour son bien et pour ne pas laisser l’opportunité à Lambert de récidiver en passant par ses hommes de main !

Elle ? La patronne avait mes tenues ? Rooo la… humpfff Tu l’as vue dans une de mes tenues ? Ma robe est là, il ne manque que… Rooooo Mais…

Lou éclate de rire en voyant qu’il manque des dessous, c’est que donc, pour voir ceux-ci sur elle, la madame patronne avait dû se dévêtir, à moins que ce ne fut lui qui l’avait… HAHAHA

Tu l’as déshabillée ? Tu devais avoir sacrément faim pour ça, alors que tu venais de refuser Rubis avant de partir !

Lou lui tend un foulard contenant les bijoux et les pierres, il y aurait bien assez pour payer sa vengeance, et au final elle n’avait gardé que le pendentif qu’on lui avait trouvé à son cou à l’orphelinat.

Tiens… Prends tout ça… ça devrait vous aider à vous protéger et ça me vengera par la même occasion ! Je ne sais pas ce que vous voulez faire de moi ici, dans l’état où je suis, toute balafrée je ne sert plus à grand-chose… Pour revenir à la vie, dans l’état où je suis, condamnée à vivre marquée autant dehors que dedans, cela ne vaut pas la peine !

Elle baisse la tête, avant de se tourner en regardant la fenêtre…

Il valait mieux me laisser mourir !

Dans un sens, il était préférable qu’elle ait put survivre pour leur donner ces bijoux… maintenant, à moins de leur servir d’apât, la vie ne valait pas la peine d’être vécue.

**Gregory Sandre** Sam 28 Juin - 21:24

Je la regarde d'un air dépité. Non mais comment elle peut imaginer une seconde que j'ai eu envie de déshabiller ce...Cette...J'ai même pas de mot tellement ça me dégoûte !

Non, je te rassure, je préfère cent fois Rubis et encore cent fois c'est faible...Elle a essayé de m'aguicher j'ai joué le jeu et j'ai fouillé sa chambre pour trouver tes affaires pendant qu'elle se déshabillait derrière un paravent avant de me faire son numéro de charme...

Elle m'a mis un foulard dans les mains, il est rempli de bijoux de toutes sortes et qui ont suffisamment de valeur pour payer une paire de mercenaires pour quelques jours, en tous cas, suffisamment si tout se déroule comme je l'espère. Dans le lot se trouve le pendentif que j'ai récupéré sur la mocheté, formant un L. Je le prends dans mes doigts et passe derrière Lou pour le lui mettre puis reviens face à elle et tout en me penchant devant elle, lui dit :

Ne dis pas de bêtises. Je suis sûr que tu sortiras de là un jour. Pour l'instant ce n'est surement pas évident, mais tu vas te reposer, reprendre des forces et moi je vais m'occuper des hommes qui ont fait ça. Une fois que les choses seront réglées tu arrêteras de voir les choses en noir, elles ne le sont pas, elles ne le sont jamais. Dis-toi bien que la vie n'a rien d'autre à t'offrir que la vie et qu'ensuite il ne tient qu'à toi d'en faire ce que tu souhaites avec les aléas que ça comprend. Alors oui aujourd'hui c'est pourri, mais qui te dit que demain ça ne prendra pas un autre tournant ?

Je passe doucement ma main sur sa joue et lui murmure : ça ne peut aller qu'en s'arrangeant...Alors arrêtes de dire des bêtises.

Je me redresse et esquisse un sourire, je récupère au passage le foulard qu'elle m'a donné et vais voir Elise à la fois pour le lui donner mais aussi pour lui parler de sa protégée qui ne semble vraiment pas au mieux de sa forme.

Lou... Dim 29 Juin - 14:35

Ce n’est pas évident d’accepter la fatalité, et de ne plus avoir la possibilité d’avoir d’enfants, autant que des balafres à vie sur le corps, en fait partie… Et malgré cette douleur en elle, ce sentiment défaitiste, il avait réussit à la faire sourire, alors qu’il se défendait d’avoir succombé à la tentation ! Il fallait dire que Lou l’avait peu vue la lingère, mais dans ses souvenirs, elle ne semblait pas forcément si attirante que ça ! Deux sourcils se lèvent en entendant que la dame avait tout de même essayé de le séduire.

Elle a voulu te ??? C’est étonnant, on aurait dit une vieille étriquée... j’imagine tout de même assez bien la scène ! Tu as dû t’amuser !

La rousse avait esquissé un sourire moqueur, il est vrai qu’assister à telle chose aurait pu le traumatiser… Le voilà qui disparait derrière elle, juste après avoir récupéré le foulard, et… le collier porté par la marchande vient reprendre sa place, alors qu’une larme reste suspendue à son regard, comme si elle avait voulu la retenir.

Il tente de la réconforter, mais même si ses mots lui font beaucoup de bien à entendre, il ne lui rappellent que la réalité.Et sans lui répondre, elle ferme les yeux, libérant cette larme qui vient s’échouer sur sa joue, alors qu’elle baisse la tête en posant deux doigts sur le bijou…

La main de Greg vient se poser sur cette joue humide, et les paupières de la rousse se relèvent comme pour découvrir cet ami qui la voulait conseiller… Est-ce que tout s’arrangera ? La guerre des gangs semble inévitable, Lambert allait déchainer ses chiens sur la lanterne, alors qu’Elise enverrait Greg et les mercenaires qui seront payés pour se défendre, mais d’autres filles risqueraient leurs vies, et la peur règnerait encore entre ces murs.

Il lui sourit, elle ne dit plus rien, à quoi bon… avait il raison de dire cela ? Avait elle envie de vivre encore ce qu’elle avait vécu ? L’avenir n’affichait qu’un nuage sombre, rien de bien réjouissant, et pourtant… Ce que la louve aurait aimé cependant, aurait été de servir d’appât à ce Ruffiant, après tout, cela aurait été sympa de servir une dernière fois, et pour la bonne cause !

Lou lui sourit alors qu’il referme la porte derrière lui, espérant tout de même que rien de mal ne lui arriverait, il est si gentil… si… Elle se tourna vers la fenêtre, contemplant la rue, laissant son cœur se perdre à imaginer le pire, pleurant silencieusement, de peur d’ameuter la foule, avant d’aller se plonger sur son lit, et de se demander ce qu’elle ferait à présent !

Elise. Mer 2 Juil - 22:36

J'étais affairée à mon bureau, du moins j'en avais l'air pour qui ne me connaissait pas. Mes yeux lisaient pour la centième fois au moins la même phrase qui se répétait dans ma tête comme une ritournelle incessante, sans la comprendre.
Il fallait bien se rendre à l'évidence, ce courrier attendrait un moment plus propice à la concentration.

Mon corps était ici à Paris, dans cette nouvelle ville, loin de chez moi. Chez moi... J'en oublierais presque mon chez moi à force de contrariétés, de départs précipités et de souvenirs abandonnés. J'étais née dans un minuscule village du Nord de la France. Je l'avais quitté soudainement, quitté, non j'avais fuis, perdue et brisée. Puis j'étais arrivée à Lyon, ville de ma renaissance. Je m'étais mariée et j'avais eu une petite fille. Petite fille que je n'avais jamais pu aimer malgré les tentatives que je faisais ces derniers temps. Y arriverais-je un jour ? Je ne pouvais que le lui souhaiter.

Et enfin Paris...
J'abandonnais mes tristes pensées à l'arrivée de Greg. Depuis notre rencontre un lien fort s'était crée entre nous. Un lien indéfectible qu'on a bien des fois tenté de nous briser. En vain. Il était le frère que je n'avais jamais eu. Plus encore depuis qu'on ne couchait plus ensemble. Mais qu'est-ce qu'il t'arrive Elise ? Regarde -moi ce superbe corps d'Apollon, ces muscles saillants, ce sourire ravageur et ce regard à se damner ! C'est quoi ton problème ? Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ma fille ? Tu attends quoi pour le plaquer sur le bureau et lui faire sauvagement l'amour ?

Je me repris tant bien que mal, bon sang qu'il fait chaud ici, et je lui souris.

Ah mon lapin, ça va ? Tu voulais me voir ?

Je me levais pour l'embrasser et l'inviter à s'asseoir à mes côtés.

Calva ?

**Gregory Sandre** Jeu 3 Juil - 21:27

Je redescends les escaliers avec le baluchon que Lou m'a donné et me dirige vers le salon d'Elise où j'entre. Je vais me poser sur une des chaises après l'avoir embrassée et accepte volontiers sa proposition de calva avant de mettre le baluchon sur la table devant moi.

Oui, je voulais te voir. Lou m'a donné ça, je te laisse fouiller. Mais ce n'est pas tellement pour ça que je suis venu te voir. Elle me préoccupe, elle parle comme quelqu'un qui...N'a plus goût à vivre. Peut-être que toi tu saurais y faire quelque chose, je ne suis pas fin psychologue.

Il prit le verre qu'elle lui tendait et en but une gorgée avant de reprendre :

Je vais pas trop traîner, il est pas facile à dénicher ton gars. Il y a du monde à la Cour des Miracles et tout le monde ou presque prend des faux noms mais ne t'inquiètes pas, je te le ramènerais.

Je me lève et me dirige vers la porte après avoir fini mon verre et me ravise en faisant volte-face. Je me rapproche d'elle et lui dis :

Fais attention à toi et ne laisses pas les filles sortir, du moins pas sans être accompagnées d'un de tes hommes.

J'ai hâte que toute cette histoire soit finie, que les filles n'aient plus à avoir peur de se faire poignarder à chaque coin de rue même si c'est loin d'être un métier sans risques, autant essayer de le rendre le moins pénible possible.

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