[RP] Premier jour à Versailles
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[RP] Premier jour à Versailles
Enguerrand de Morlaix Mer 4 Fév - 21:56
A peine arrivé à Paris avait-il fait une rencontre qui l’aiderait dans ses projets. A la base, il n’avait pas songé à quelque chose d’une telle envergure et finalement il s’était dit…Pourquoi pas ? Après tout, la facilité ne l’amusait pas.
Au départ, il s’était dit qu’il trouverait bien une petite bourgeoise ou une noble inexpérimentée pour mettre son plan à exécution, et puis il avait rencontré la Reine qui semblait…Si douce, fragile et…Crédule…Peut-être parviendrait-il à en faire ce qu’il voulait.
En attendant, elle lui avait offert un emploi, certes peu glorieux mais cela lui permit de mettre un pied à Versailles. Dans le fond du parc se trouvait un petit ensemble de bâtiments, l’un plus imposant que les autres devait être restauré pour accueillir, quelques mois plus tard, une des dames de compagnie de la Reine et sa famille.
Après une entrevue peu plaisante avec le contremaitre, il fut convenu qu’il viendrait travailler là chaque jour hormis le dimanche de l’aube au coucher du soleil. Cela ne l’enchantait pas mais il espérait ainsi avoir plus facilement accès au palais.
Il se présenta alors le lendemain pour commencer sa journée. Habillé très simplement afin de ne pas abimé ses plus belles affaires, il se dirigea donc vers le fond du parc. Le chemin fut plus long que cela n’y paraissait et quand enfin il arriva devant le bâtiment, il n’eut que le temps de poser ses affaires qu’on l’entraina pour lui montrer ce qu’il y avait à faire.
Ainsi commença sa première journée à Versailles, en espérant que bientôt, il serait dans un lieu bien plus confortable…A l’intérieur du château.
Au départ, il s’était dit qu’il trouverait bien une petite bourgeoise ou une noble inexpérimentée pour mettre son plan à exécution, et puis il avait rencontré la Reine qui semblait…Si douce, fragile et…Crédule…Peut-être parviendrait-il à en faire ce qu’il voulait.
En attendant, elle lui avait offert un emploi, certes peu glorieux mais cela lui permit de mettre un pied à Versailles. Dans le fond du parc se trouvait un petit ensemble de bâtiments, l’un plus imposant que les autres devait être restauré pour accueillir, quelques mois plus tard, une des dames de compagnie de la Reine et sa famille.
Après une entrevue peu plaisante avec le contremaitre, il fut convenu qu’il viendrait travailler là chaque jour hormis le dimanche de l’aube au coucher du soleil. Cela ne l’enchantait pas mais il espérait ainsi avoir plus facilement accès au palais.
Il se présenta alors le lendemain pour commencer sa journée. Habillé très simplement afin de ne pas abimé ses plus belles affaires, il se dirigea donc vers le fond du parc. Le chemin fut plus long que cela n’y paraissait et quand enfin il arriva devant le bâtiment, il n’eut que le temps de poser ses affaires qu’on l’entraina pour lui montrer ce qu’il y avait à faire.
Ainsi commença sa première journée à Versailles, en espérant que bientôt, il serait dans un lieu bien plus confortable…A l’intérieur du château.
Enguerrand de Morlaix- Messages : 10
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Re: [RP] Premier jour à Versailles
Athénaïs Lun 9 Fév - 11:53
Voilà plus d'un mois que Mariana était partie en voyage avec son époux et si elle avait bien sûr d'autres dames de compagnie, il fallait bien l'avouer, Athénaïs avait de loin une nette préférence pour la jeune espagnole. Leur amitié remontait à une dizaine d'années, à une époque difficile où la toute récente et très inexpérimentée Reine n'avait que trop peu d'alliés.
Elles échangeaient de nombreuses lettres cependant, mais jamais aucune de celles d'Athénaïs ne contenait la moindre allusion sur les travaux entreprit au bout du parc, à l'orée de la forêt, à quelques lieues du hameau de Versailles. Si la rouquine s'était mise à quelques cachotteries, c'était pour la simple et bonne raison que tout ceci était une surprise réservée aux jeunes mariés.
L'ancien bâtiment qui s'y trouvait servait il y a très très longtemps de petit pavillon de chasse, point de ralliement des hommes des précédents Rois, transformé plus récemment en remise ou garde-meubles. Bref il était à l'abandon et Athénaïs eut l'idée pendant un moment de le faire aménager pour elle. Elle ne voulait plus dormir sous le même toit que son mari et de sa maîtresse et toutes ces obligations protocolaires et d'hypocrisies en tous genres, mais ne pouvait non plus s'éloigner de ses enfants.
Finalement elle abandonna cette idée après réflexion, ne pouvant être trop loin de Geoffrey qu'elle nourrissait toujours. Et elle devait l'admettre, elle avait peine à quitter ses enfants même pour quelques petits kilomètres. Aussi l'idée fut repensée autrement. Elle avait tout d'abord craint la réaction de Gregory, si elle avait mis de l'eau dans son vin depuis quelque temps, leurs relations n'étaient pas au beau fixe pour autant. Comment accueillerait-il l'idée, lui tellement loin de ce monde ? Puis elle avait pensé à Mariana et ne doutait pas qu'elle, elle apprécierait l'initiative, inquiète de ne trouver de maison à l'approche de la naissance de son enfant.
La demeure restait en retrait du palais et il fallait traverser de nombreuses allées et jardins pour y parvenir.
Athénaïs avait pris soin de faire rénover et agrandir l'endroit, mais laissait les finitions et la décoration au bon goût des Sandre. Les lieux seraient habitables, ils n'auraient plus qu'à y déposer leurs malles et auraient tout le loisir ensuite de l'arranger à leur façon.
Malgré la fraîcheur de l'air, Athénaïs se rendait souvent sur place pour juger de l'avancée des travaux, ce qu'elle fit donc en ce début d'après-midi et prit la calèche réservée à cet intention. Entourée de ses dames et de la dernière de ses filles, elle salua poliment le contremaître qui s'empressa fort après la révérence obligatoire, de lui détailler les dernières nouveautés.
Ce qui est sûr c'est que la grande demeure serait superbe, il suffisait de voir ces colonnes de marbre sculptées et ces moulures dorées.
Malgré la poussière et l'encombrement, Athénaïs entra pour admirer le travail des artisans et au passage les féliciter.
Elle reconnut parmi les ouvriers, Enguerrand, jeune homme nouvellement arrivé et en recherche de travail.
Bonjour Monsieur de Morlaix. Comment allez-vous ?
Elles échangeaient de nombreuses lettres cependant, mais jamais aucune de celles d'Athénaïs ne contenait la moindre allusion sur les travaux entreprit au bout du parc, à l'orée de la forêt, à quelques lieues du hameau de Versailles. Si la rouquine s'était mise à quelques cachotteries, c'était pour la simple et bonne raison que tout ceci était une surprise réservée aux jeunes mariés.
L'ancien bâtiment qui s'y trouvait servait il y a très très longtemps de petit pavillon de chasse, point de ralliement des hommes des précédents Rois, transformé plus récemment en remise ou garde-meubles. Bref il était à l'abandon et Athénaïs eut l'idée pendant un moment de le faire aménager pour elle. Elle ne voulait plus dormir sous le même toit que son mari et de sa maîtresse et toutes ces obligations protocolaires et d'hypocrisies en tous genres, mais ne pouvait non plus s'éloigner de ses enfants.
Finalement elle abandonna cette idée après réflexion, ne pouvant être trop loin de Geoffrey qu'elle nourrissait toujours. Et elle devait l'admettre, elle avait peine à quitter ses enfants même pour quelques petits kilomètres. Aussi l'idée fut repensée autrement. Elle avait tout d'abord craint la réaction de Gregory, si elle avait mis de l'eau dans son vin depuis quelque temps, leurs relations n'étaient pas au beau fixe pour autant. Comment accueillerait-il l'idée, lui tellement loin de ce monde ? Puis elle avait pensé à Mariana et ne doutait pas qu'elle, elle apprécierait l'initiative, inquiète de ne trouver de maison à l'approche de la naissance de son enfant.
La demeure restait en retrait du palais et il fallait traverser de nombreuses allées et jardins pour y parvenir.
Athénaïs avait pris soin de faire rénover et agrandir l'endroit, mais laissait les finitions et la décoration au bon goût des Sandre. Les lieux seraient habitables, ils n'auraient plus qu'à y déposer leurs malles et auraient tout le loisir ensuite de l'arranger à leur façon.
Malgré la fraîcheur de l'air, Athénaïs se rendait souvent sur place pour juger de l'avancée des travaux, ce qu'elle fit donc en ce début d'après-midi et prit la calèche réservée à cet intention. Entourée de ses dames et de la dernière de ses filles, elle salua poliment le contremaître qui s'empressa fort après la révérence obligatoire, de lui détailler les dernières nouveautés.
Ce qui est sûr c'est que la grande demeure serait superbe, il suffisait de voir ces colonnes de marbre sculptées et ces moulures dorées.
Malgré la poussière et l'encombrement, Athénaïs entra pour admirer le travail des artisans et au passage les féliciter.
Elle reconnut parmi les ouvriers, Enguerrand, jeune homme nouvellement arrivé et en recherche de travail.
Bonjour Monsieur de Morlaix. Comment allez-vous ?
Athénaïs- Reine de France & de Navarre
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Re: [RP] Premier jour à Versailles
Enguerrand de Morlaix Sam 14 Fév - 18:25
Il ignorait, en cet instant, que sa "carrière" en cet endroit serait rapidement écourtée suite à une rencontre des plus déplaisante. Mais pour l'heure, il avait réussis à entrer à Versailles et ferait en sorte de s'introduire dans le palais lui-même mais non sans une invitation en bonne et due forme. Il prendrait son temps et doucement, il franchirait chaque étape jusqu'au but ultime.
La journée n'avait commencé que depuis peu qu'une voix féminine l'interpella. Peu de gens ici le connaissaient et dans cet endroit, il n'était entouré que d'hommes. Il se retourna alors, se demandant qui s'adressait à lui et lorsqu'il la vit, il s'empressa de s'incliner.
Votre Majesté...Je suis surpris de vous voir ici. Je vais très bien, je vous remercie et vous même ? Vous êtes venue voir où cela en était ?
Il regarda la rousse en lui adressant un sourire. Il avait un peu échangé avec elle, suffisamment pour la savoir esseulée et fragile. C'était là une proie de choix mais s'attaquer à la Reine elle-même, n'était-ce pas là chose risquée ? Sans doute...Peut-être croiserait-il, maintenant qu'il était à Versailles, une autre jeune femme à laquelle "s'attaquer" mais il n'en oublierait pas pour autant la jolie rousse...Ferait-il cette folie ou non ? Il ne le savait pas encore, et avec son voyage prévu sous peu, il ignorait dans quel état d'esprit elle serait à son retour.
Cette idée resterait dans l'attente d'avoir davantage d'éclaircissement quant à sa situation, il verrait bien avec le temps ce qu'il en était réellement et peut-être aurait-il de quoi s'amuser en attendant.
La journée n'avait commencé que depuis peu qu'une voix féminine l'interpella. Peu de gens ici le connaissaient et dans cet endroit, il n'était entouré que d'hommes. Il se retourna alors, se demandant qui s'adressait à lui et lorsqu'il la vit, il s'empressa de s'incliner.
Votre Majesté...Je suis surpris de vous voir ici. Je vais très bien, je vous remercie et vous même ? Vous êtes venue voir où cela en était ?
Il regarda la rousse en lui adressant un sourire. Il avait un peu échangé avec elle, suffisamment pour la savoir esseulée et fragile. C'était là une proie de choix mais s'attaquer à la Reine elle-même, n'était-ce pas là chose risquée ? Sans doute...Peut-être croiserait-il, maintenant qu'il était à Versailles, une autre jeune femme à laquelle "s'attaquer" mais il n'en oublierait pas pour autant la jolie rousse...Ferait-il cette folie ou non ? Il ne le savait pas encore, et avec son voyage prévu sous peu, il ignorait dans quel état d'esprit elle serait à son retour.
Cette idée resterait dans l'attente d'avoir davantage d'éclaircissement quant à sa situation, il verrait bien avec le temps ce qu'il en était réellement et peut-être aurait-il de quoi s'amuser en attendant.
Enguerrand de Morlaix- Messages : 10
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Re: [RP] Premier jour à Versailles
Athénaïs Jeu 26 Fév - 17:08
Athénaïs ne se répartissait pas de son sourire en regardant autour d'elle. Bien que les travaux soient loin d'être achevés, ceux-ci semblaient prometteurs. L'espace s'était redessiné, cloisonné pour former la structure des futures pièces. A n'en point douter, le résultat final atteindrait la hauteur de ses espérances. Peut-être même au-delà.
Elle reporta son attention sur Enguerrand qu'elle gratifia d'un sourire également, l'invitant à se relever.
En effet. Je pars dans quelques jours pour la propriété familiale de mon époux mais je voulais voir comment se présenter l'avancement des travaux et éventuellement apporter quelques directives supplémentaires.
Un autre coup d'oeil aux poutres ça et là pour argumenter ses dires avant de revenir vers lui.
Je suis pour le moment plus que satisfaite par ce que je vois. Qu'en dîtes-vous ? Il est sans doute difficile de juger face à ce tas de gravats et de poussières. Désirez-vous voir les plans et croquis ?
Elle se tournait pour chercher du regard l'architecte ou le maître d'oeuvre. Ni l'un ni l'autre ne se trouvant dans son champ de vision, elle esquissa une légère moue de réflexion avant de sourire.
Ils sont dans ce qui sert de bureau et qui sera sans doute le petit salon ou restera à sa fonction initiale. Accompagnez-moi je vous prie.
Levant doucement ses jupons, elle enjamba un amas de détritus et de matériel, prenant garde de ne pas se prendre les pieds dedans au risque de s'étaler de tout son long. Ce fut le cas quelques-temps plus tôt en se rendant à la boutique, chutant sur les pavés enneigés et verglacés, lui foulant la cheville et son amour-propre malgré son éclat de rire en voyant la mine défaite et paniquée de son capitaine.
Elle ne s'en sortirait pas aussi bien si elle devait s'affaler sur un outil tranchant ou pointu. Sans parler que s'abattraient sur elle les foudres royales à défaut de divines, pour ne pas avoir écouté son mari qui lui "conseillait" de ne pas se rendre sur le chantier. A cette pensée, la tragédie d'Amiens lui revint en mémoire.
Louis-Philippe y avait perdu son ancienne maîtresse et amie, dans l'écroulement de la demeure qu'elle se faisait construire. Et ce fut à Athénaïs qu'était revenue la lourde charge d'aller le lui annoncer. Elle n'oublierait jamais son expression et la peine dans son regard de petit garçon perdu.
Comment réagirait-il si soudainement il devait la perdre elle aussi ? Elle réalisa qu'elle se posait cette question pour la toute première fois depuis cette tragédie. Son regard s'était assombri et son sourire avait disparu.
Elle chassa loin ses pensées pour revenir à la réalité.
Alors Monsieur de Morlaix, dites-moi, tout se passe bien pour vous ? Etes-vous bien installé et intégré parmi vos collègues ? Je sais qu'il n'est jamais aisé de débuter un nouveau travail.
Elle lui sourit tout en se maudissant d'avoir mis des chaussures si hautes pour venir ici. Ce n'était pas malin Athé, vraiment pas !
Elle reporta son attention sur Enguerrand qu'elle gratifia d'un sourire également, l'invitant à se relever.
En effet. Je pars dans quelques jours pour la propriété familiale de mon époux mais je voulais voir comment se présenter l'avancement des travaux et éventuellement apporter quelques directives supplémentaires.
Un autre coup d'oeil aux poutres ça et là pour argumenter ses dires avant de revenir vers lui.
Je suis pour le moment plus que satisfaite par ce que je vois. Qu'en dîtes-vous ? Il est sans doute difficile de juger face à ce tas de gravats et de poussières. Désirez-vous voir les plans et croquis ?
Elle se tournait pour chercher du regard l'architecte ou le maître d'oeuvre. Ni l'un ni l'autre ne se trouvant dans son champ de vision, elle esquissa une légère moue de réflexion avant de sourire.
Ils sont dans ce qui sert de bureau et qui sera sans doute le petit salon ou restera à sa fonction initiale. Accompagnez-moi je vous prie.
Levant doucement ses jupons, elle enjamba un amas de détritus et de matériel, prenant garde de ne pas se prendre les pieds dedans au risque de s'étaler de tout son long. Ce fut le cas quelques-temps plus tôt en se rendant à la boutique, chutant sur les pavés enneigés et verglacés, lui foulant la cheville et son amour-propre malgré son éclat de rire en voyant la mine défaite et paniquée de son capitaine.
Elle ne s'en sortirait pas aussi bien si elle devait s'affaler sur un outil tranchant ou pointu. Sans parler que s'abattraient sur elle les foudres royales à défaut de divines, pour ne pas avoir écouté son mari qui lui "conseillait" de ne pas se rendre sur le chantier. A cette pensée, la tragédie d'Amiens lui revint en mémoire.
Louis-Philippe y avait perdu son ancienne maîtresse et amie, dans l'écroulement de la demeure qu'elle se faisait construire. Et ce fut à Athénaïs qu'était revenue la lourde charge d'aller le lui annoncer. Elle n'oublierait jamais son expression et la peine dans son regard de petit garçon perdu.
Comment réagirait-il si soudainement il devait la perdre elle aussi ? Elle réalisa qu'elle se posait cette question pour la toute première fois depuis cette tragédie. Son regard s'était assombri et son sourire avait disparu.
Elle chassa loin ses pensées pour revenir à la réalité.
Alors Monsieur de Morlaix, dites-moi, tout se passe bien pour vous ? Etes-vous bien installé et intégré parmi vos collègues ? Je sais qu'il n'est jamais aisé de débuter un nouveau travail.
Elle lui sourit tout en se maudissant d'avoir mis des chaussures si hautes pour venir ici. Ce n'était pas malin Athé, vraiment pas !
Athénaïs- Reine de France & de Navarre
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